Litté-13
Titre original : Gone with the wind 
Titre français : Autant en emporte le vent, tome 1 (sur 3) 
Auteure : Margaret Mitchell 
Parution : 1936 
Pays : États-Unis 
Genre : Roman 
Nombre de pages : 477 p. 

Résumé : Le roman et le film les plus populaires de tous les temps. Plus de dix millions d’exemplaires vendus dans le monde. Traduit dans 18 langues. Autant en emporte le vent est une fresque historique, jamais surpassée, sur la société des États sudistes et les tragédies de la guerre de Sécession. C’est aussi un roman d’amour dont les héros, Scarlett O’Hara et Rhett Butler, sont entrés à jamais dans la galerie des amants légendaires. 

Note : 4.5/5 
Avis : Puisque j’ai adoré le film, qui est l’un de mes préférés, pourquoi ne pas m’attaquer au roman ? Je n’en ai entendu que du bien ! Et, effectivement, le premier tome m’a satisfaite du début à la fin. Je m’attendais à ce que le roman soit lourd de description, comme tous les autres grands auteurs qui écrivent des pavés, mais non ! L’écriture était simple, compréhensible pour tous, ce qui rendait la lecture très agréable et rapide. À de nombreuses reprises je n’avais pas envie de lâcher, mais je le devais car j’avais et j’ai encore d’autres livres à lire et terminer, mais aussi des obligations ailleurs. Dommage que ce soit l’unique roman de Margaret Mitchell puisque j’adore sons style, très fluide, simple, de nombreuses descriptions qui nous donnent l’impression que nous sommes là, avec les personnages, que nous vivons l’histoire avec eux. Elle nous explique parfois certaines traditions, les conventions sociales de l’époque, tel que le veuvage dans lequel est prise Scarlett (les règles, quoi faire et ne pas faire, enfin surtout : ne pas faire, puisqu’elle n’a le droit de … euhm … rien faire …).

Les personnages sont très complexes et intéressants, plus que dans le film en tout cas. Mélanie n’est pas aussi gentille et naïve qu’on le croit, elle est tout simplement incapable de pensé du mal des gens qu’elle adore. Je l’aimais bien dans le film même si je la trouvais un peu sotte, maintenant je l’adore : on la comprend mieux ! Elle est tout simplement adorable et charmante, mais pas tout à fait parfait. Scarlett je l’adore aussi, c’est une garce, une anti-héroïne … et j’adore !, mais parfois on peut la comprendre lors de ses actions. C’est une jeune femme maline et très courageuse qui affronte les intempéries du mieux qu’elle le peut. J’adore sa relation avec le mystérieux Rhett Butler, et je l’apprécie davantage dans le livre que dans le film puisqu’on les voit davantage discuter ensemble et se disputer, on voit aussi de quelle manière leur relation évolue et c’est ça que j'apprécie le plus. Ils interagissent davantage dans le roman, je trouve, ce qui rend leur relation un peu plus intéressante ! Ashley me tape un peu moins sur les nerfs, même si j’ai toujours envie de lui foutre une bonne baffe. Mais n’oublions pas aussi les autres personnages hauts en couleurs : Mama, je l’adore, même si on la voit peu. Je déteste toujours autant Prissy, même si elle ne dit presque rien (et une chance, elle pleurniche assez !). Enfin, bref, les relations entre tous ces personnages sont intéressantes et même complexes.

Je ne dirai pas les différences entre le livre et le film, puisque je veux que vous le découvriez par vous-mêmes si vous souhaitez le lire, mais il y en a quelques-unes. Et c’est dommage que le film n’est pas exploité ces aspects qui auraient pu être intéressants.

Extrait : ‘‘Maintenant, tout le monde allait danser sauf elle et les vieilles dames. Tout le monde allait s’amuser sauf elle. Elle vit Rhett Butler. Il se tenait juste au-dessous du docteur. Avant qu’elle ait eu le temps de modifier l’expression de son visage, il l’aperçut, plissa les lèvres et releva les sourcils. Le menton arrogant, Scarlett se détourna et, tout d’un coup, elle entendit son nom … son nom prononcé avec un accent de Charleston sur lequel on ne pouvait se méprendre, son nom qui dominait le tumulte des voix. 
- Mme Charles Hamilton … cent cinquante dollars … en or ! 
À la double mention du nom et de la somme, un silence soudain s’abattit sur l’assistance. Scarlett était si stupéfaite qu’elle ne pouvait pas bouger. Le menton entre les mains, les yeux agrandis par la surprise, elle resta assise sur son tabouret. Tout le monde se détourna pour la regarder. Elle vit le docteur se pencher et glisser quelque chose à l’oreille de Rhett Butler. Il lui disait sans doute qu’elle était en deuil et qu’il lui était impossible de se montrer au milieu des danseurs. Elle vit Rhett hausser négligemment les épaules. 
- Une autre de nos belles, peut-être ? questionna le docteur assez haut. 
- Non, fit Rhett d’une voix nette tout en promenant un regard nonchalant sur la foule, Mme Hamilton. 
- Je vous dis que c’est impossible, insista le docteur, Mme Hamilton ne voudra pas … 
Scarlett entendit une voix que, tout d’abord, elle ne reconnut pas … sa propre voix ! 
- Si, je veux ! 
Elle se dressa d’un bond. Son cœur battait si fort qu’elle eut peur de chanceler. Son cœur battait follement à l’idée d’être de nouveau le centre de tous les regards, d’être la jeune femme la plus désirée et surtout, surtout à l’idée de se remettre à danser. 
- Oh ! ça m’est égal ! ça m’est égal ! Qu’ils disent ce qu’ils voudront ! murmura-t-elle entre ses lèvres tandis qu’une frénésie délicieuse s’emparait d’elle. 
Elle rejetait la tête en arrière, fit le tour du comptoir. Ses talons claquaient sur le plancher comme des castagnettes. Elle déploya le plus largement possible son éventail de soie noire. Elle aperçut dans un éclair le visage incrédule de Mélanie, les vieilles dames abasourdies, les jeunes filles frémissantes, les soldats qui manifestaient leur enthousiasme.’’  


Adaptation cinématographique : Puisque je n’ai pas terminé (j’ai une édition divisé en trois tomes), je vais commenter l’adaptation au dernier tome, car je ne peux pas affirmer à 100% les différences entre les deux (sans spoiler évidemment !).


Litté-13
Titre original : The Great Gatsby 
Titre français : Gatsby le Magnifique 
Auteur : Francis Scott Fitzgerald 
Parution : 1925 
Pays : États-Unis 
Genre : Roman 
Nombre de pages : 231 p. 

Résumé : Nous sommes au lendemain de la Grande Guerre, le mal du siècle envahit les âmes. C’est l’époque de la Prohibition et des fortunes rapides. En 1922, Jay Gatz, désormais Gatsby, se retrouve fabuleusement riche. Mille légendes courent sur son compte, qui n’empêchent pas les gens chic – et moins chic – de venir en troupe boire ses cocktails et danser sur ses pelouses. Gatsby le Magnifique joue la carte des folles dépenses pour éblouir Daisy, mariée à Tom Buchanan, un héritier millionnaire. 

Note : 4/5 
Avis : Ce roman fait partie des romans que j’ai beaucoup aimé. Je n’ai pas du tout détesté ma lecture et elle s’est même passée très rapidement, malgré le peu d’action. J’adore le personnage mystérieux qu’est Jay Gatsby et découvre au fil du roman qui il est réellement. J’aime que chaque personnage représente un «stéréotype de l’époque». Je m’explique : Daisy est la femme superficielle, elle représente le matérialisme (les années 20 sont tout de même les années folles) ; Jay est le jeune homme qui devient millionnaire grâce à la Prohibition et autres actions peu recommandables ; Tom ne pense qu’à lui-même, c’est un individualiste pur et simple, etc. Les autres aussi représentent chacun un «principe» de l’époque, ce qui est assez intéressant selon moi. J’aime ces personnages tous réunis et pourtant si différents. J’aime la passion obsessionnelle de Jay pour Daisy (même si je n’aime pas cette dernière et en plus elle est très stupide) car il reste accroché au passé, mais aussi parce qu’elle représente tout ce qu’il a désiré être (riche, jeune, jolie, elle vient d’une famille de riches et convenable). 

L’écriture de l’auteur m’a séduite, c’est très simple et très rapide à lire. Il y a très peu d’action, elle vient surtout à la fin, d’un coup. Tout déboule, ça se passe extrêmement rapidement, mais j’aime beaucoup puisque ça vous surprend d’un coup, ça vous laisse bouche-bée même si je m’en suis un peu doutée (étant donné les circonstances). On passe d’un roman assez calme, remplit de personnes superficielles (l’auteur voulait faire partie de ce monde hypocrite même s’il les critiquait) à une action qui vous prend à la gorge et qui se passe en quelques pages. 

Bref, pour les amateurs de romans au moment de la prohibition, ou même tout simplement les amoureux de romans, c’est une lecture à ne pas manquer. 

Citation : ‘‘Il prit l’une des piles de chemises et commença à les déplier devant nous – des chemises de fine batiste, de souple flanelle, de soie légère, et elles se froissaient en tombant, et la table disparaissait peu à peu sous leur fouillis multicolore. Et nous les admirions, et il en dépliait de nouvelles, un amoncellement opulent, moelleux, qui ne cessait de s’élever – chemises à carreaux, à chevrons, à rayures, orange fané, vert acide, pervenche, corail, brodées de monogrammes bleu marine. Soudain, avec un soupir étranglé, Daisy y enfouit le visage et fondit en larmes. 
- Si belles, si belles … 
Elle sanglotait, et sa voix se perdait dans la somptueuse épaisseur des étoffes. 
- Je suis tellement, tellement triste, de n’avoir jamais vu autant, autant de si belles chemises.’’ 

Adaptation cinématographique : Naturellement, il y en a eues, quatre d’ailleurs et je n’en ai vues aucune. Une en 1926, ensuite 1949 (intitulé Le Prix du silence, mais c’est l’histoire quand même), une autre en 1974 et une plus récente qui sortira en 2013, mettant en vedette Leonardo DiCaprio dans le rôle de Gatsby et Tobey McGuire dans le rôle de Nick. Je compte la voir, bien sûr. J’aimerai aussi regardé celle de 1974, quant aux deux autres, je verrais.
Litté-13

Titre original : Vanity Fair 
Titre français : La foire aux vanités 
Auteur : William M. Thackeray 
Parution : Sous forme de feuilletons, entre 1846 et 1847 
Pays : Angleterre 
Genre : Roman (satyrique) 
Nombre de pages : 1076 p. 

Résumé : Il s'agit de l'un des plus grands classiques du roman anglais. Le XIXe siècle britannique est divisé entre Dickens et Thackeray comme le nôtre entre Balzac et Stendhal. Thackeray (1811-1863) est l'égal de Stendhal et La Foire aux Vanités (1848), son chef-d’œuvre. Il y utilise un style humoristique ou ironiquement épique pour donner l'un des plus grands romans de satire sociale en langue anglaise. La thèse fondamentale du livre est que, dans la société occidentale, le seul moyen d'arriver, si l'on est sans naissance ni fortune, est de violer tous les principes moraux que la société fait semblant de respecter. La question qu'il pose donc est : qui faut-il blâmer, ces aventuriers, ou le système qui les rend nécessaires ? Le personnage principal est une femme hypocrite, ambitieuse et sans scrupules : on assiste à son ascension au sommet de la société et à sa chute. Autour d'elle s'agite, dans une immense fresque, la " Foire aux Vanités ". 

Pourquoi une lecture commune ? : J’ai créé cette lecture commune il y a très peu de temps, car ce roman m’intéressait depuis longtemps. Je l’ai acheté, il y a deux ans, après que Wolfsrain m’ait conseillé de le lire, mais je n’ai pas eu le temps de le lire car j’avais des obligations scolaires. Maintenant que je suis en congé, j’ai décidé de m’y remettre. Mais j’aime lire des briques en même temps que d’autres personnes, car ça rend la lecture plus distrayante : j’aime avoir l’avis des autres qui découvrent tout comme moi le livre. Alors, je me suis dite : pourquoi ne pas en faire une lecture commune ? Peu importe le monde que ça va attirer, tant qu’il y en a deux ou trois moi ça me va !

Puisque c’est un roman ironique, satyrique, qui se moque de la société de l’époque, ce serait encore plus intéressant, non ? Découvrir une société aujourd’hui disparue, remplit d’hypocrisie … probablement que certains n’apprécient pas ce genre de lecture ou bien que je recherche trop des lectures intellectuelles (suite à mon entré en Littérature, j’ai tendance à me montrer un peu ‘‘snob’’ côté littéraire … enfin, je me comprends). Bref !, j’ai envie de découvrir Thackeray en compagnie de quelques personnes, peu importe s’ils l’aiment ou pas, finissent par l’abandonner ou bien vont au bout de leur lecture. 

Date limite : 31 mars 2013 
Participants : 
- Lavinia 
- Aaliz
- Adaams
- Litté.-13
- Alison Mossharty
Litté-13
Auteur : Vladimir Nabokov 
Parution : 1955 
Pays : États-Unis 
Genre : Roman (passion) 
Nombre de pages : 552 p. 

Résumé : Humbert Humbert, un homme d’une quarantaine d’année, nous décrit sa relation amoureuse, passionnelle et sexuelle envers une nymphette capricieuse de douze ans, Dolores Haze, alias Lolita. Cette liaison se terminera de façon tragique, emmenant la chute d’Humbert Humbert. 

 Note : 4/5 
Avis : Ce roman fait aussi parti de mes romans préférés, après Anna Karénine. Wolfsrain me l’avait vivement conseillé et dès que j’aie vu le film de Kubrick, sorti en 1962, j’ai décidé de lire le livre. Je fus rapidement emballée par l’histoire, la première partie se lut très rapidement, mais malheureusement j’ai un léger problème avec la seconde : c’est très long avant qu’Humbert Humbert ne retrouve sa Lolita. Pendant qu’elle est partie, il se retrouve avec une femme dont j’ai oublié le nom (Rita je crois, ou bien Rachel … R-quelque chose) et dont je m’en fiche totalement, et même si j’ai terminé le roman ce matin même, je ne me souviens même plus de ce qu’elle fait réellement et ce même si on la voit quand même pendant un bon petit moment. Mais bon, cette partie du roman ne semble pas m’avoir frappé pour que j’aie oublié qui elle est. 

Bien que le sujet soit choquant, j’ai adoré ce roman. Oui, ça traite de la pédophilie, mais j’ai plutôt l’impression qu’Humbert Humbert recherchait en les petites filles son amour d’été quand il avait treize ans : Annabel, qui est morte (il fait souvent référence à Annabel de Poe, d’ailleurs). Et il l’a retrouvé en Lolita. Enfin ce n’est qu’une supposition, je dois sûrement avoir tort. Enfin, les personnages en général sont tous détestables, mais j’adore ça. La mère de Lolita est très chiante et très stupide mais elle arrive à me faire pitié par moments puisqu’Humbert Humbert se montre cruel avec elle ; Humbert Humbert est un personnage lui-même cruel et imbu de lui-même, puisqu’il profite de Lolita le temps qu’il l’a sans jamais abusé d’elle ; et Lolita, c’est une petite peste capricieuse de douze ans qui mériterait de se faire remettre à sa place, mais peu importe. 

Nous n’assistons pas ici uniquement à l’amour d’Humbert Humbert pour Lolita mais bien aussi au développement de celle-ci, puisque ce n’est même pas lui qui l’a dévergondé. On découvre alors les nombreux ‘‘jeux’’ des pré-adolescents à la recherche de leur identité sexuelle (personnellement je n’ai jamais fait ce genre de ‘‘jeux’’, mais qu’importe). J’aime bien avoir la version des faits d’Humbert Humbert, qui n’est pas un violeur d’enfants : il ne touche à Lolita avant que celle-ci n’ait fait le premier pas, jamais avant. C’est donc un amour passionnel qui les détruira tous les deux. 

En bref, ce roman est à lire au moins une fois pour les lecteurs avides. Personnellement, j’ai beaucoup aimé. C’est un sujet très choquant que l’on vit parmi des personnages pathétiques. 

Citation : ‘‘Lolita, lumière de ma vie, feu de mes reins. Mon péché, mon âme. Lo-li-ta : le bout de la langue fait trois petits bonds le long du palais pour venir, à trois, cogner contre les dents. Lo. Li. Ta. 

Elle était Lo le matin, Lo tout court, un mètre quarante-huit en chaussettes, debout sur un seul pied. Elle était Lola en pantalon. Elle était Dolly à l’école. Elle était Dolorès sur le pointillé des formulaires. Mais dans mes bras, c’était toujours Lolita.’’

Adaptations cinématographiques : Il n’y en a que deux. Lolita, de Stanley Kubrick qui est mon réalisateur favori, sorti en 1962. Malheureusement, vu l’époque, ce film fut censuré (et Kubrick dira d’ailleurs que s’il avait su qu’il serait censuré à ce point, il ne l’aurait jamais fait). J’ai bien aimé la prestation des acteurs, même si c’était censuré. Le second, Lolita, est sorti en 1997. Je ne l’ai pas encore vu, mais j’espère le trouver bientôt (surtout que l’acteur qui fait Humbert Humbert fait la voix de Scar, dans The Lion King, en anglais, aucun rapport mais j’adore sa voix).
Litté-13
COUPS DE COEUR LIVRESQUE
1. Anna Karénine, Tolstoï
2. Gatsby le magnifique, Scott Fitzgerald
3. La série Pandora Hearts, Jun Mochizuki


COUPS DE COEUR CINÉMATOGRAPHIQUE
1. Rosemary's Baby


LIVRES À SE PROCURER POUR L'ANNÉE 2013
1. Orange mécanique, Anthony Burgess
2. Entretien avec un vampire, Anne Rice
3. Un bébé pour Rosemary, Ira Levin
4. Fight Club, Chuck Palahniuk
5. Monstres invisibles, Chuck Palahniuk
6. Accordez-moi cette valse, Zelda Fitzgerald
7. Dracula, Bram Stoker
8. Lolita, Vladimir Nabokov
9. Las Vegas Parano, Hunter S. Thompson
10. Les liaisons dangereuses, Pierre Choderlos De Laclos
11. Les frères Karamazov, Dostoïevski
12. La transparence des choses, Vladimir Nabokov
Litté-13
Couverture Anna KarénineAuteur : Léon Tolstoï 
Parution : Sous forme de feuilletons entre 1875 et 1877, ensuite en roman en 1878. 
Pays : Russie 
Genre : Roman de mœurs (adultère, amour) 
Nombre de pages : 858 p. 

Résumé : Anna Karénine s’ennuie auprès de son mari, Alexis Karénine. C’est alors qu’apparaît le comte Vronski, qui la séduit et auprès de qui elle s’enfuit. Leur relation, qu’ils affichent publiquement, choquent la société russe car elle brise les conventions sociales. Une liaison qui les détruit tous les deux et les brise à jamais. 

Note : 5/5
Avis : Anna Karénine était sur ma liste depuis près de deux ans, mais je ne l’ai pas acheté avant de le voir sur la liste des œuvres au choix, pour le travail final dans l’un de mes cours. Après avoir feuilleté l’énorme volume, j’ai décidé de le prendre. 

C’est divisé en parties (huit parties) et celles-ci sont divisées en chapitre. Les deux premières parties furent dévorées en très peu de temps, mais celle qui suit m’a bloqué pendant un bon mois car je n’appréciais pas Levine et que ces travaux dans son champ m’ennuyaient. C’était intéressant, tout de même, à lire car on pouvait voir la situation des paysans. Et puis, après qu’on ait lu tous les chapitres sur Levine et qu’on retournait à Anna et Vronski, on ne pouvait qu’apprécier davantage leur liaison et dévorer en quelques minutes leur histoire. Je les adore, ces deux-là, et c’est l’un de mes couples favoris, même si ça termine très mal. 

Ce roman fait définitivement parti de mes œuvres favorites. J’adore tous les personnages, j’ai même appris à aimer Levine après avoir fait mon travail pour mon cours. En fait, il ne sera jamais l’un de mes personnages préférés, il m’irritera toujours, il sera toujours dans mon top 10 des personnages qui me tape sur les nerfs, MAIS, je le supporte davantage. Pourquoi je ne l’aime pas ? Nous n’avons pas le même point de vue, donc en tant que personne nous ne pourrions jamais nous entendre … J’ai simplement fini par m’attacher à lui. 

L’histoire est très bien développée, mais je dois avouer que la fin m’a un peu déçu tout de même puisqu’on se concentre exclusivement sur Levine alors que j’aurais aimé qu’on approfondisse sur Vronski (après tout, il est dépressif maintenant et commet presqu’un suicide en s’inscrivant à la guerre et en espérant y mourir), qui me fait énormément pitié. Enfin, bref, à tous les fanatiques d’histoire d’amour, que ça finisse bien ou mal, je vous conseille vivement ce roman ! Oh, ça fait un peu peur au début car c’est toute de même une brique, mais ça se lit très vite.
Litté-13
J'ai décidé de m'inscrire à un Baby-Challenge qui m'intéressait. Le but est donc de lire les livres d'un même genre, ceux les plus plébiscités par les membres de Livraddict. J'ai choisi le Baby-Challenge : Classique, puisqu'il s'agit de mon genre littéraire favori.



Des médailles sont décernées en fonction du nombre livre lu dans cette liste :
Or = 20/20
Argent = 16/20
Bronze = 12/20
Chocolat = 8/20


Dans ce challenge, je vise le 20/20.

1 ~ Anna Karénine de Léon Tolstoï 
2 ~ Le Joueur d'échecs de Stefan Zweig 
3 ~ Huis clos suivi de Les Mouches de Jean-Paul Sartre 
4 ~ Raison et sentiments / Le coeur et la raison de Jane Austen 
5 ~ Rebecca de Daphné Du Maurier 
6 ~ Les Quatre Filles du Docteur March de Louisa May Alcott 
7 ~ Roméo et Juliette de William Shakespeare 
8 ~ Dracula de Bram Stoker 
9 ~ Tristan et Iseut / Tristan et Iseult de Anonyme
10 ~ La petite Fadette de George Sand 
11 ~ On ne badine pas avec l'amour de Alfred de Musset 
12 ~ Peter Pan de James Matthew Barrie 
13 ~ Notre-Dame de Paris de Victor Hugo 
14 ~ La Reine Margot de Alexandre Dumas 
15 ~ Oedipe roi de Sophocle 
16 ~ Vingt-quatre heures de la vie d'une femme de Stefan Zweig 
17 ~ Le silence de la mer de Vercors 
18 ~ La Mare au Diable de George Sand 
19 ~ 2000 mille lieues sous les mers de Jules Verne **
20 ~ Le portrait de Dorian Gray de Oscar Wilde 


Jokers 
1 ~ Autant en emporte le vent, tome 3 tome 1 de Margaret Mitchell  **
2 ~ Le Comte de Monte-Cristo, tome 2 tome 1 de Alexandre Dumas 
3 ~ Orgueil et Préjugés de Jane Austen 
4 ~ Les Trois Mousquetaires de Alexandre Dumas
5 ~ Cyrano de Bergerac de Edmond Rostand

** Jules Verne est remplacé par Mitchell.
Litté-13



Lorsque j'ai vu ce Challenge, je n'ai pas pu y résister. Et, étant donné que je suis étudiante en littérature, je me suis dite que j'allais atteindre facilement les 100 livres et, de plus, vider ma PAL et ma Wish-list.


Description du Challenge :
Je lance ce challenge, dont le but est de lire 100 livres en une année, ici 2013 !
Je sais bien que c'est un nombre énorme, mais si nous lisons vite ou si notre rythme de lecture est rapide, c'est possible !

Le challenge commence le 1er Janvier 2013 & se termine le 31 Décembre 2013.
Les inscriptions se font jusqu'au 20 Décembre sur cet article.

À chaque livre lu, rajoutez le logo ci-dessous dans votre chronique.
/!\ Vous n'êtes pas obligé de faire une chronique à chaque livre lu, mais comptez-le bien!
Vous pouvez nous dire de temps en temps à combien de livres vous êtes, pour voir comment vous avancez !



Livres lus pour ce Challenge :
À venir ...
Litté-13




C'est un challenge inspiré de ce que font déjà deux membres de la team, Jess et Iwry. On s'est dit que ce serait sympa de le proposer à l'ensemble de la communauté et de vous proposer un rendez-vous régulier sur le site dans le but de rassembler des personnes autour de cette passion commune. 

Le principe: 

En binôme, chacun choisi dans la PAL de l'autre, trois livres : 
* Dont il aimerait avoir l'avis d'un ami
* Des titres qui vous interpellent pour leur résumé... 
* Sur ces trois livres, vous en choisissez un et dans un délai imparti, vous devez le lire et en faire un avis.

Les dates:

1. Vous avez jusqu'au 15 novembre pour vous inscrire, en binôme ou au tirage au sort.
*Pour les binômes tirés au sort, vous aurez le nom de votre partenaire ce jours-là où dans les jours qui suivent.
2. Le challenge se termine le 31 Janvier.




*********



Mon premier Challenge ! J'ai trouvé que ça pouvait être un défi intéressant, qui me donnerait l'occasion de lire au moins un livre de ma PAL.

Je suis en binôme avec mon amie Wolfsrain (son blog : http://rain-of-books.blogspot.ca/ ).

Je lui ai choisi les livres suivants :






Et elle a choisi Oliver Twist de Charles Dickens !


Elle m'a choisi les trois livres suivants :




Et j'ai choisi Le Parfum de Patrick Süskind !


Les avis sont à venir ;).
Litté-13


Genre :
Aventure - Comédie - Romance - Mystère - Drame - Fantaisie - Surnaturel - Tragédie


Type :
Shōnen


Nombre de tomes/chapitres :
Japon : 19 tomes, en cours, 78 chapitres
En français : 15 tomes


Nombre d'épisodes :
Vingt-cinq (terminé)


Synopsis :
Oz est l'héritier de la famille Vessalius, la plus puissante des quatre grandes familles ducales de son pays. Venant de célébrer ses 15 ans, il entreprend la cérémonie de passage à l'âge adulte que tout noble doit respecter. Cependant, ce qui devait n'être qu'une formalité prendra rapidement une autre tournure, Oz se voyant envoyé dans l'Abysse, une dimension parallèle où selon la légende sont envoyés les pires criminels. Coopérant avec B-Rabbit, une Chain, nom donné aux habitants de ce monde, il entreprend de retourner dans son monde, première étape de sa longue quête de réponses, notamment sur son crime qui pourrait finalement être plus lié qu'il ne le pense aux souvenirs perdus de B-Rabbit, autrement appelée Alice. Mais ce qu'il ne sait pas c'est que 10 ans ont passé, depuis son entrée dans l'Abysse.

(SOURCE : Wikipédia)


Note :
Manga => 5/5
Anime => 3/5


Critique :
J’ai commencé l’anime avant le manga et je dois dire que je l’avais beaucoup aimé, mais lorsqu’on lit le manga c’est cent fois mieux. Non pas que l’anime ne soit pas fidèle, seulement il arrête vers le tome 5 ou 6 alors qu’il y en a dix-neuf (le dix-neuvième est en cours d’écriture au Japon, je lis les chapitres sur internet). Pandora Hearts est sans conteste mon manga favori ! Il y a de tout ! De l’action, de la romance, du drame, de la comédie ; les personnages sont développés et très attachants, certains même sont très complexes (je pense ici à Vincent, Oswald, Revis, Leo et La Volonté de l’Abyss – dite Alyss), même ceux qui habituellement me laissent indifférente (Oz et Alice) lorsqu’il leur arrive un malheur j’ai de la peine pour eux. Bien que ça m’est pris un petit moment avant de m’habituer au concept (ce qu’était l’Abysse, les Chains …), dès qu’on y plonge on ne peut plus s’arrêter. Pour ma part, j’ai dévoré les tomes 10 à 17 d’un coup, en quelques jours à peine, et j’attends à chaque mois avec impatience que le prochain chapitre sort.

Plus l’histoire avance, plus on s’y accroche : de nombreux mystères dévoilés, au fur et à mesure qu’on y avance, des histoires anciennes remises en question … Que s’est-il réellement passé lors de la Tragédie de Sabrie, il y a cent ans ? Pourquoi Oz a-t-il été envoyé dans l’Abysse ? Qui est ce mystérieux Glen ? Qui sont les Baskerville ? Plusieurs questions auxquelles on aura des réponses plus que satisfaisante, même si certaines restent nébuleuses pour le moment ! C’est donc pour cela que je n’ai pas réellement apprécié l’anime : aucune réponse n’est fourni puisqu’ils l’ont arrêté trop tôt et ils n’annoncent aucune Saison II. Je crois que c’était un coup de pub pour le manga et rien de plus, ce qui est un peu chiant à vrai dire. L’histoire, magnifique en manga, serait une bombe en anime ! Les scènes d’action, je rêve de les voir en anime … mais bon … C’est dommage, mais nous n’y pouvons rien. Je crois que la fin de ce manga approche, du moins là où je suis rendue. Je lui donne environ trois à cinq tomes avant de l’achever, à moins qu’il y ait un nouveau rebondissement (je ne dirai pas non !). C’est l’une des rares séries dont je refuse qu’il y ait une fin, ce serait bien trop dommage ! Un monde aussi complet, complexe, avec des personnages aussi merveilleux … Mais, toute bonne chose à une fin ! Espérons que ce manga aura une fin digne, car cette saga le mérite.


Personnages principaux :
\!/ UNIQUEMENT CEUX DES PREMIERS CHAPITRES POUR ÉVITER LES SPOILERS \!/
Alice
Bref résumé : Alice est une chain. Après un contrat illégal avec Oz Vessalius, elle se retrouve de nouveau dans le monde humain et recherche ses souvenirs car elle a tout oublié.
Ce que je pense d’elle : Elle a un sale caractère, je ne l’apprécie pas particulièrement mais je ne la déteste pas non plus. Elle se révèle attachante, en fait, et je n’ai pas réellement envie qu’on lui fasse du mal même si elle me laisse indifférente le restant du temps. J’apprécie son évolution, au cours du manga, et sa relation avec Gilbert me fait rire. J’aime moins son côté possessif envers Oz, qui me fait pitié lorsqu’elle le tape pour rien ou encore fait une crise parce qu’il parle à sa sœur, par exemple, et qu’elle lui rappelle qu’il est ‘‘à lui’’, son ‘‘serviteur’’. Mais elle reste néanmoins un personnage intéressant et attachant.

Oz Vessalius
Bref résumé : Oz Vessalius est le fils de Zai Vessalius et sa femme décédée. Il a une petite sœur, Ada, qu’il adore. Il est très proche de Gilbert, son serviteur, d’Alice, de Sharon Rainsworth (il ne lui résiste pas une seule seconde) et Break même si parfois il ne semble pas savoir quoi penser de lui. Il est le descendant de Jack Vessalius, le héros de la Tragédie de Sabrie.
Ce que je pense de lui : Il me laissait indifférente, mais maintenant il me fait pitié. Dans les derniers chapitres, il souffre horriblement ! Au début, je le trouvais un peu insolent et même cruel envers Gilbert, mais finalement il est un personnage plus ou moins complexé, qui ne demande qu’à être accepté par son père et aimé. Il est prêt à se sacrifier et se montre même mignon à certains moments, lorsqu’il essaie de faire plaisir à tout le monde mais que ça lui en ait impossible. Je l’apprécie, sans plus, mais je ne le déteste pas.


Gilbert Nightray
Bref résumé : Gilbert n’a plus aucun souvenir de son passé. Il se retrouve chez les Vessalius, où il est le serviteur d’Oz qui disparaîtra dans l’Abysse lors de sa cérémonie de passage à l’âge adulte. Gil’ est adopté par les Nightray où il retrouve son frère Vincent qu’il ne reconnaît pas. Il contracte un contrat légal avec le chain Raven et passe les dix prochaines années à essayer de ramener Oz ; lorsque celui-ci revient, il tente alors de trouver ce qui s’est réellement passé il y a cent ans et aide son maître à retrouver les souvenir d’Alice.
Ce que je pense de lui : S’il existait, je l’épouserais ! Sincèrement, c’est un personnage adorable et si loyal que ça en est troublant. Il est un peu trop loyal, d’ailleurs, et parfois un peu trop gentil, mais c’est ce qui fait de lui un sucre d’orge ! J’adore la relation qu’il a avec Break, qui me fait particulièrement marrer. J’aime aussi sa relation plus ou moins étrange et fraternelle avec son frère Vincent. On sent qu’il l’aime mais en même temps il est effrayé par son attitude. C’est un personnage attachant, dont on ignore rapidement les défauts (s’il en a, personnellement je n’ai pas remarqué) car il a une très belle personnalité et un passé troublant. Jai adoré les flash-back et voir son évolution.

Xerxes Break
Bref résumé : Xerxes Break est le serviteur de Sharon Rainsworth, qui le considère davantage comme un grand frère. Tous les deux s’adorent et s’entendent très bien. Break tente de découvrir ce qui s’est réellement passé pendant la Tragédie de Sabrie. Il a un chain légal, Mad Hatter. Le cas d’Alice l’intéresse particulièrement, car il croit qu’elle peut avoir un lien avec la Tragédie de Sabrie. Il déteste la Volonté de l’Abysse (Alyss) qui lui a enlevé son œil gauche.
Ce que je pense de lui : Il est l’un de mes personnages favori. Il est très drôle, attachant quoique manipulateur. Il utilise sans cesse Gilbert et Oz pour obtenir ce qu’il veut. J’ai particulièrement aimé, aussi, voir son évolution : de son passé jusqu’à maintenant. C’est un homme courageux quoiqu’il ait commis des actes stupides, sans vouloir nécessairement que ce soit  de cette manière que ça se déroule. Sa relation avec Gilbert est très marrante : ils sont amis, même s’ils ne le montrent pas vraiment. Il y a une scène, en particuliers, que j’ai aimé et c’est lorsque Break est en danger et que Gilbert arrive en disant : ‘‘Je suis son œil gauche’’ et qu’il lui vient en aide et l’empêche ainsi de se faire tuer. J’ai hâte de savoir ce qui va lui arriver dans les prochains chapitres.


Les Chains :
Chains Jabberwock contre Raven
Entités originaires de l'Abysse. Autrefois humains ou même animaux, ces êtres sont ceux qui ont été plongés il y a longtemps dans l'Abysse et que la Volonté a fini par transformer. Ne pouvant s'échapper elles-mêmes de l'Abysse, elle ne peuvent se manifester que furtivement dans le monde réel, empruntant des failles qui apparaissent parfois. Elles ne peuvent vivre dans notre monde car elles n'ont pas assez de pouvoir, donc elles concluent un pacte avec un humain, qui devient un Contractant Illégal ; la Chain ayant passé le pacte peut alors s'incarner entièrement dans notre monde. Elle est par conséquent liée à l'humain et obéit, en apparence seulement, à sa volonté. Leur promettant un retour dans le passé, ces êtres poussent leur Contractant à tuer nombre de personnes afin d'accumuler assez d'énergie. Le contrat est cependant limité dans le temps ; une fois le pacte passé, une horloge apparait sur la poitrine de l'humain, et lorsque les aiguilles réalisent un tour complet, le Contractant se voit entraîné au plus profond de l'Abysse. Les Contractants Légaux de l'organisation Pandora n'ont pas cette limite de temps, et leur contrat entraîne même un arrêt du métabolisme du Contractant dans certains cas, ce qui ne signifie pas pour autant l'immortalité.

(SOURCE : Wikipédia)


Auteure :
Nous savons très peu de choses sur l’auteure : Jun Mochizuki est née un 22 décembre (année inconnue). Elle a écrit un one-shot en 2005 : Crimson-Shell, avant de commencer Pandora Hearts en 2006. Elle s’est inspirée des œuvres de Lewis Carroll (Alice au pays des merveilles et De l’autre côté du miroir), ayant repris d’ailleurs les traits de certains personnages et quelques thèmes.


Citations :
‘‘ N’est-ce pas merveilleux, tout le monde s’utilise … hum, je veux dire, nous sommes dans une relation mutuellement bénéfique.’’ ~ Xerxes Break.

‘‘Parce que je suis … son œil gauche !’’ ~ Gilbert Nightray. 

‘‘Quand la loyauté ne peut s’exprimer, elle se transforme en une lame acérée. Alors méfie-toi car un jour tu risques de transpercer la personne qui est le plus cher à tes yeux.’’ ~ Xerxes Break.


Vidéos :
Opening de l'anime (la chanson au complet) :

Une superbe vidéo fait par ebily, sur YouTube : 






* Images prises sur tumblr ou Google
Litté-13
Étant donné que je l’ai lu il y a environ un an, je vais essayer de m’en souvenir. Je trouvais que mon blog faisait pitié sans une critique, et j’ai choisi ce livre qui m’avait particulièrement plu. J’essaierai de me rattraper pour les autres !

  • Résumé :
Lorsque Mr Earnshaw ramène d’un voyage un enfant abandonné, Heathcliff, les réactions de ses enfants évoquent les orages qui s’abattent sur le domaine des Hauts du Hurlevent. Le fils Hindley n’accepte pas cette enfant sombre et lui fait vivre un enfer. La fille, Catherine, se lie très vite à lui, d’un amour insaisissable et fusionnel. Tous trois grandissent, dans cet amas de sentiments aussi forts qu’opposés. Heathcliff devient un homme sans scrupule, qui jure de se venger des deux hommes ayant empêché le déploiement de son amour: Hindley, le frère ennemi, et Edgar, le mari de Catherine. La destruction de ces deux familles et de leurs descendances constitue alors son seul objectif. Dans les paysages sauvages et immuables des landes du Yorkshire, les déchirements sont nombreux, et cohabitent dans une passion extrême et des tourments destructeurs.




  • Critique :
Ce roman mérite un 5/5.

J’ai acheté Les Hauts de Hurlevent par pur hasard : je l’ai aperçu à la librairie dans laquelle mon ancienne colocataire travaille. J’oublie toujours les synopsis des livres qui sont sur ma liste : l’unique élément dont je me souvenais sur ce roman était qu’il était sur ladite liste depuis un long moment, alors je l’ai pris.. Et sincèrement, je ne fus pas déçue. On est vite emporter par les descriptions de l’auteure et on s’attache rapidement aux personnes même s’ils ont un mauvais caractère. J’ai adoré Catherine Earnshaw et sa fille, Catherine, qui possèdent un caractère semblable ; j’ai adoré les Lindon même s’ils ne sont que des enfants gâtés ; Heathcliff me faisait pitié et ce même s’il fût horrible ; même Hindley je l’appréciais. Il n’y a que Joseph qui me rendait mal à l’aise : physiquement, je l’imaginais plus ou moins comme Quasimodo, mais ce caractère adorable qui finit par le rendre magnifique.

Emily Brontë est une romancière de génie, décédée très jeune, qui nous montre une grande histoire d’amour tragique : j’ai particulièrement adoré le style de l’auteur, comment elle décrivait cette passion alors qu’elle ne semble n’avoir jamais connu d’histoire d’amour (mais là, on ne peut vérifier avec certitude). J’ai aimé qu’elle coupe le roman en ‘‘deux parties’’ : Catherine, Heathcliff, Edgar et les autres quand ils sont jeunes, et ensuite leurs enfants, avec une histoire assez similaire. Catherine aime Heathcliff mais ne peut l’épouser. Sa fille aime Hareton, qui me fait penser à Heathcliff lorsqu’il était jeune : n’est-ce pas semblable ? Et puis, Catherine, la fille, épouse (de force) le fils d’Heathcliff qui ressemble aux Lindon. Excepté qu’eux ne sont pas condamnés (j’ai eu l’impression qu’Heathcliff et Catherine étaient des âmes damnées, qu’il était impossible pour eux que leur histoire se termine bien).

Enfin, bref, ce roman est une pièce majeure de la littérature anglaise du XIXe siècle, pendant l’époque romantique, à découvrir à tout prix. Je ne regrette pas du tout ma lecture et je le relirai volontiers de nouveau lorsque j’aurai le temps.
Litté-13
Bonjour, bonjour chers lecteurs !
Alors, avant de faire une quelconque chronique, je vais faire une courte présentation ^^.


Je m'appelle Christine, j'ai dix-neuf ans et j'étudie en Littérature. Mon but ? Prof' de Littérature soit au Cégep ou à l'Université.

Je lis en majeure partie des classiques, mais aussi des polars (Christie en particulier), des mangas, des bandes-dessinés (mais pas du genre Garfield ... enfin si une fois de temps en temps c'est quand même mon enfance, mais je lis surtout des BD du genre V for Vendetta, Watchmen, Maüs, etc.).

En bref, mes romans favoris sont Les Misérable (Hugo), La Chute (Camus), Alice au pays des merveilles (Carroll) ... Mes mangas favoris sont Black Butler, Gosick, Hellsing, Pandora Hearts !!!! (surtout celui-là xD) ... Et ma BD favorite reste V for Vendetta.


Donc, sur ce blog, vous trouverez des chroniques sur à peu près tout (même si je suis un peu réticente face aux nouvelles sagas). Parfois, même, je crois que je parlerai de certains films, ou même séries qui m'ont plu si ça vous intéresse. Des animes aussi.


Enfin, bref ! ^^ J'espère que vous vous plairez ici et que vous trouverez ce que vous cherchez. Je suis ouverte à des propositions et commentaires ! :)

Merci à Wolsfrain de m'avoir aidé pour le blog !