tag:blogger.com,1999:blog-28473156640901155722024-03-12T22:20:48.242-07:00Heaven of booksLitté-13http://www.blogger.com/profile/16596521030481275328noreply@blogger.comBlogger83125tag:blogger.com,1999:blog-2847315664090115572.post-196583826081446912014-12-24T19:40:00.001-08:002014-12-24T20:00:59.633-08:00Introduction : Hayao Miyazaki et les Studio Ghibli<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><img height="150" src="https://scontent-b-ord.xx.fbcdn.net/hphotos-xap1/t31.0-8/1909327_10203046455618211_1811561565197383355_o.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" width="400" /></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Spécial <i>Miyazaki</i> !</td></tr>
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Depuis quelques temps, je voulais faire un spécial sur Miyazaki et ses films d’animations. Je l’avais mentionné sur mon suivi, sur Livraddict, mais je n’ai jamais pris la peine de le faire, faute de temps et par paresse lorsque j’avais quelques jours pour souffler. </div>
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<a href="http://fc05.deviantart.net/fs71/f/2014/123/9/5/ghibli_parade__by_tenaga-d7gy63i.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://fc05.deviantart.net/fs71/f/2014/123/9/5/ghibli_parade__by_tenaga-d7gy63i.jpg" height="128" style="text-align: left;" width="320" /></a>Le projet est assez fastidieux, puisque je suis une perfectionniste et que je souhaite que tout soit parfait.
Mais, l’un de mes chroniqueurs favoris de films, Doug Walker alias Nostalgia Critic, a commencé ce mois-ci son Disneycember : il commente des films de Disney et puisque cet industrie cinématographique américaine possède l’entièreté des droits de diffusion des Studio Ghibli (studio japonais dont Miyazaki est le co-fondateur), il visionne les films de ce studio fétiche. </div>
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Et ces vidéos m’ont donné envie de mener à bien mon projet : des chroniques à propos des films de Miyazaki.
Naturellement, les articles ne se suivront pas les uns après les autres, puisqu’il faut beaucoup de recherches et je vais prendre la peine de revisionner chacun des films qu’à produit ou du moins écrit Miyazaki (il y en a treize au total) : je ne me penche pas sur tous les films du Studio Ghibli, puisqu’il y en a deux qui ne sont pas encore disponibles, puis je n’ai pas envie d’écrire une vingtaine d’articles (oui, je suis paresseuse…) et aussi j’adore ce réalisateur, producteur, scénariste et dessinateur qu’est Miyazaki, et puis ce sont ses films qui m’ont fait découvrir le Studio Ghibli. </div>
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Je vais présenter les films sous leur nom anglais, malheureusement pour certains, puisqu’ici bien que les films soient traduits en français, on dirait qu’il leur ait impossible d’offrir des sous-titres français lorsque je les regarde en japonais. Les DVD n’offrent que des sous-titres anglais, comme s’il était impossible de le faire en français. Et puisque je n’aime pas les traductions des animes et films japonais, me voilà réduite aux sous-titres anglais. Et même les titres sont affichés d’abord en anglais, ensuite en français et ce même s’ils sont diffusés au Québec. Alors, désolé si cela vous créer des inconvénients, je me suis habituée aux titres anglais du coup les titres français me rebutent un peu.</div>
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Voilà ! J’espère que cet article et les prochains vont vous plaire ! Amusez-vous dans mon univers d’Otaku. </div>
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<b><i><u>Rencontre avec Miyazaki </u></i></b></div>
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<a href="http://japanlover.me/otaku/wp-content/uploads/2013/06/studioghiblimonthposter.png" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="http://japanlover.me/otaku/wp-content/uploads/2013/06/studioghiblimonthposter.png" height="320" style="text-align: left;" width="320" /></a>Les films de Miyazaki et des Studio Ghibli ne passent pas au cinéma, il n’y a même pas de publicité en fait : s’ils passent, se doit être dans les cinémas indépendants mais je n’ai jamais pris la peine de vérifier. Ils sortent directement en DVD, ce n’est que depuis quelques mois que j’ai remarqué que le Studio Ghibli commençait à être populaire au Canada : les films, du moins autre que <i>Princess Mononoke</i> que j’ai aperçu plusieurs fois, depuis des années, commencent à faire leurs entrées sur les tablettes à moins que je n’ai jamais pris la peine de remarquer avant maintenant. Mais ma rencontre s’est faite vers l’âge de sept ans.
Le père d’un de mes meilleurs amis de l’époque regardait Princess Mononoke à la télévision. Je me souviens parfaitement de l’animation : la forêt majestueuse, mais aussi les loups, je me souvenais un peu de San mais faiblement sur l’un de ses frères, mais je me souvenais en particulier le dieu-cerf, dont le visage m’avait profondément marqué : il ressemble à un babouin, du moins celui dans <i>The Lion King</i>. Son expression, son magnifique design malgré la splendeur m’avait tout de même terrifié à ce jeune âge. Je ne l’ai malheureusement pas vu dans son entièreté à ce moment, j’ignorais même le titre du film. Ce n’est que plus tard que j’ai reconnu le film de Miyazaki, lorsque je l’ai revu. J’ai aussi vu plusieurs fois dans ma jeunesse des images de Totoro sans savoir d’où il venait. </div>
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<a href="http://cookoonews.com/wp-content/uploads/2013/09/hayao-miyazaki-entourecc81-de-ses-crecc81ations3-1024x686.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://cookoonews.com/wp-content/uploads/2013/09/hayao-miyazaki-entourecc81-de-ses-crecc81ations3-1024x686.jpg" height="133" style="text-align: left;" width="200" /></a>C’est Nostalgia Critic (Doug Walker), créateur des Disneycember, qui me l’a fait connaître. Sous son véritable nom, Doug Walker, il avait publié sur son site ses films favoris dont faisait partie, dans les dix premiers, <i>Spirited away</i> : ses commentaires, les extraits présentés et le court synopsis qu’il avait dicté m’avaient fortement intrigué. L’histoire me faisait penser à <i>Alice au pays des merveilles</i> mais aussi <i>Le Magicien d’Oz</i> : une jeune enfant qui voyage dans un monde irrationnel, qui découvre des personnages originaux et hauts en couleur, mais nous y viendrons lorsque nous étudierons ce film.
C’est donc de là que viens ma passion de Miyazaki : c’est ainsi que je l’ai découvert et que je ne cesse de redécouvrir à force de visionner ses films. À chaque fois, j’ai l’impression de découvrir un nouvel élément que je n’avais pas remarqué auparavant.
Je ne ferai pas, cependant, <i>The Castle of Cagliostro</i> : ce film, mettant en scène Arsène Lupin III, ne m’intéresse pas particulièrement en plus de ne pas être une « création originale » de Miyazaki – même si certains films des Studio Ghibli sont basés sur des mangas ou des romans… Je m’intéresse davantage à la période Ghibli, ou comme c’est le cas de <i>Nausicaä of the Valley of the Wind</i> : « pré-Ghibli ».
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<b><u><i>Miyazaki : le cheminement d'un artiste</i></u></b></div>
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<a href="http://www.babelio.com/users/AVT_Hayao-Miyazaki_1198.jpeg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://www.babelio.com/users/AVT_Hayao-Miyazaki_1198.jpeg" height="200" style="text-align: left;" width="195" /></a>Hayao Miyazaki est né le 5 janvier 1941. Il est un mangaka, réalisateur de films d’animation japonais et il est le cofondateur du Studio Ghibli avec Isao Takahata.
Son enfance est marquée par la Seconde Guerre mondiale, d’ailleurs cet aspect se reflète dans ses œuvres, qui est l’un des thèmes omniprésents. Son père est directeur de Miyazaki Airplane, une entreprise appartenant à l’oncle du jeune Miyazaki qui doit sûrement sa passion de l’aviation à ce contexte familial – aussi présent dans ses films.
Il passe donc sa vie auprès d’une mère malade, souffrante de tuberculose pendant plusieurs années : il était d’ailleurs très près d’elle et, selon l’un de ses trois frères, le film Mon Voisin Totoro est en réalité biographique, puisque la mère malade représente la leur. </div>
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Sa passion des mangas lui vient très tôt, alors qu’il découvre certains auteurs tel que, l’un des plus connus et renommé au Japon : Osamu Tezuka. Mais le goût de l’animation lui vient vers l’année 1958, alors qu’est sorti le film <i>The Tale of the White Serpent</i> : il tombe amoureux de l’héroïne ainsi que du film, qui lui a laissé une forte impression.
Après avoir obtenu son diplôme en Sciences politiques et économies, il se trouve un emploi au studio Toei, comme intervalliste. Il se fait connaître par son travail à propos du film <i>Garibä no Uchü Ryokö</i>, qu’il jugeait non satisfaisante. Son idée proposée est acceptée et incorporée au projet.
C’est au sein de ce studio qu’il fait la connaissance non seulement de son grand ami et co-fondateur des Studio Ghibli, Isao Takajata, mais aussi de sa femme, Akemi Ōta, elle aussi animatrice au sein du studio. Il participe à plusieurs projets : <i>Hustle Punch</i> ; <i>Horus, prince du Soleil</i> ; <i>Minifée</i> ; <i>Le Chat botté</i> (avec sa femme, notamment) et plusieurs autres. </div>
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<a href="http://cdn.indiewire.com/dims4/INDIEWIRE/76f489f/2147483647/crop/646x454%2B66%2B24/resize/680x478/quality/75/?url=http%3A%2F%2Fd1oi7t5trwfj5d.cloudfront.net%2Fa6%2F5c%2Fd0ec644c47689661bfd327300766%2Fthe-films-of-hayao-miyazaki.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" src="http://cdn.indiewire.com/dims4/INDIEWIRE/76f489f/2147483647/crop/646x454%2B66%2B24/resize/680x478/quality/75/?url=http%3A%2F%2Fd1oi7t5trwfj5d.cloudfront.net%2Fa6%2F5c%2Fd0ec644c47689661bfd327300766%2Fthe-films-of-hayao-miyazaki.jpg" height="140" style="text-align: left;" width="200" /></a>En 1971, il quitte Toei et rejoint Isao Takahata et Yōichi Kotabe aux studios A-Pro. À cette époque, il s’intéressait déjà au manga et avait déjà fait paraître <i>Sabaku no Tami</i>, son tout premier, de septembre 1969 à mars 1970. Il participe à plusieurs projets, mais son premier film en tant que réalisateur ne se fait qu’en 1979, alors qu’il a rejoint la Tōkyō Movie Shinsha : <i>The Castle of Cagliostro</i>.
Son manga, <i>Kaze no tani no Naushika</i>, publié entre février 1982 et mars 1994, connaît un si grand succès qu’il est adapté sur grand écran en 1983, mais nous entrerons dans le vif du sujet lorsque nous serons rendus à ce film… Au fur et à mesure que nous avancerons dans les films, nous avancerons dans sa biographie. </div>
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<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://www.koi-nya.net/img/subidos_posts/2014/08/studio-ghibli.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="http://www.koi-nya.net/img/subidos_posts/2014/08/studio-ghibli.jpg" height="125" style="text-align: left;" width="200" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Totoro la mascotte du Studio</td></tr>
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<b><i><u>Les Studio Ghibli</u></i></b></div>
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Le studio est officiellement créé en juin 1985 par Miyazaki et Takahata, bien qu’en principe le ‘‘groupe’’ du studio existait déjà lors de la création du film <i>Nausicaä of the Valley of the Wind </i>en 1983, mais nous en viendrons. En fait, nous développerons sur le sujet au fur et à mesure que nous avancerons dans les films, afin de constater petit à petit l’influence de cette industrie au Japon mais aussi dans le monde occidental.</div>
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Litté-13http://www.blogger.com/profile/16596521030481275328noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2847315664090115572.post-1895761934211478352014-08-25T07:51:00.004-07:002014-08-25T09:28:56.144-07:00C'est lundi, que lisez-vous ? [6]<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><img src="http://hellogiggles.hellogiggles.netdna-cdn.com/wp-content/uploads/2014/08/22/Audrey-Reading.jpg?123" height="255" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" width="320" /></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Que lisez-vous ?</td></tr>
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Rendez-vous-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by <a href="http://bookjourney.wordpress.com/">One Person’s Journey Through World of Book</a><a href="http://bookjourney.wordpress.com/">s</a>. Ce rendez-vous a été repris par <a href="http://bloggalleane.blogspot.fr/">Galleane</a>.<br />
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<span style="font-family: inherit;">Ce que j’ai lu la semaine dernière </span></h2>
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<a href="http://img.livraddict.com/covers/132/132128/couv53269940.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Couverture Nos étoiles contraires" border="0" src="http://img.livraddict.com/covers/132/132128/couv53269940.jpg" height="200" style="text-align: left;" width="129" /></a><i>Nos étoiles contraires</i> : Pour ceux qui ont lu ma chronique, vous savez ce que j’en ai pensé. Ce n’était pas un bon moment de lecture, c’était même ennuyant, cliché, trop simpliste, voir même trop enfantin. Je n’ai pas aimé, et même je me sentais mal de ne pas apprécier puisque tant de monde semble l’avoir adoré. Enfin, ce n’est pas du tout mon type de roman. Ma chronique complète : <a href="http://litterature13.blogspot.ca/2014/08/nos-etoiles-contraires.html">ici</a>. </div>
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<a href="http://img.livraddict.com/covers/100/100240/couv32929245.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img alt="Couverture Lettre d'une inconnue suivi de La Ruelle au clair de lune" border="0" src="http://img.livraddict.com/covers/100/100240/couv32929245.jpg" height="200" style="text-align: left;" width="121" /></a><i>Lettre d’une inconnue </i>suivi de <i>La Ruelle au clair de lune</i> : J’adore tout simplement Zweig, c’est un excellent auteur, et c’est avec joie que je l’ai retrouvé dans ces deux nouvelles. Bien que je l’ai moins aimé que les trois nouvelles que j’ai lu de lui auparavant –<i> Le joueur d’échec</i>, <i>La Confusion des sentiments</i> et <i>Vingt-quatre heures de la vie d’une femme</i> – j’ai néanmoins passé un très bon moment de lecture avec des personnages aux sentiments complexes qui vivent dans le tourment d’une passion à sens unique.<br />
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Ce que je lis</h2>
<a href="http://img.livraddict.com/covers/2/2986/couv25998946.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;"><img alt="Couverture Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" border="0" src="http://img.livraddict.com/covers/2/2986/couv25998946.jpg" height="200" width="123" /></a><br />
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<i>Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur</i> : Presqu’achevé, ce roman se révèle pour le moment un excellent moment de lecture. Les descriptions d’Haper Lee sont magnifiques, quant aux conditions des noirs, et je suis à un moment où les gens critiquent la façon dont Hitler traite les Juifs … qui ressemble presqu’à la façon dont eux traitent les noirs – les exclurent, enfermer, etc.<i> </i></div>
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<a href="http://img.livraddict.com/covers/61/61439/couv13143655.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img alt="Couverture Du côté de chez Swann" border="0" src="http://img.livraddict.com/covers/61/61439/couv13143655.jpg" height="200" style="text-align: left;" width="121" /></a><br />
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<i>Du côté de chez Swann</i> : Je n’ai pas repris ma lecture de ce roman depuis quelques semaines, non parce que je ne l’aime pas, mais j’ai été distraire par autre chose – mon récent déménagement. Je ne peux qu’avoir hâte de terminer ce roman, qui est pour moi l’un des plus beaux de la littérature française. </div>
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<a href="http://img.livraddict.com/covers/124/124242/couv36736716.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Couverture Scarlett" border="0" src="http://img.livraddict.com/covers/124/124242/couv36736716.jpg" height="200" width="123" /></a><br />
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<i>Scarlett</i> : Un début prometteur, pour le moment. On voit que l’auteure essaie le plus possible de respecter les personnages de Margaret Mitchell, même si l’on peut constater certaines différences – ce qui est normal, elle n’est pas l’auteure originale de<i> Autant en emporte le vent</i>. </div>
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<a href="http://img.livraddict.com/covers/53/53216/couv57191114.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img alt="Couverture Journal d'une femme de chambre" border="0" src="http://img.livraddict.com/covers/53/53216/couv57191114.jpg" height="200" style="text-align: left;" width="120" /></a><i>Journal d’une femme de chambre</i> : J’ai peine à avancer, mais je finirai bien par l’achever dès que j’aurai une chance de me replonger dans cette œuvre. Seulement, si les premières pages m’ont emportée, maintenant je ne fais que m’ennuyer. Elle passe plus son temps à raconter des anecdotes chez d’anciens maîtres que sur sa situation présente. Néanmoins, la caricature dressée par l’auteur à propos des gens de l’époque me fait bien rire.</div>
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Prochaines lectures</h2>
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<a href="http://img.livraddict.com/covers/102/102634/couv71743189.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: justify;"><img alt="Couverture Les cosaques" border="0" src="http://img.livraddict.com/covers/102/102634/couv71743189.jpg" height="200" width="119" /></a><br />
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<i>Les Cosaques</i> : Dans ma PAL depuis peu, il me tente. Tolstoï est un grand écrivain, avec <i>Anna Karénine</i>, alors j’ai hâte de lire son tout premier roman qui semble prometteur. </div>
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<a href="http://img.livraddict.com/covers/45/45609/couv13482488.gif" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img alt="Couverture Petit déjeuner chez Tiffany" border="0" src="http://img.livraddict.com/covers/45/45609/couv13482488.gif" height="200" style="text-align: left;" width="120" /></a><i>Petit déjeuner chez Tiffany</i> : J’ai adoré le film, alors voyons s’il en va de même pour ce cours roman, suivi de deux nouvelles.</div>
</div>
Litté-13http://www.blogger.com/profile/16596521030481275328noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-2847315664090115572.post-14196843877563120492014-08-19T20:38:00.003-07:002014-08-24T06:38:12.649-07:00Nos étoiles contraires<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<a href="http://img.livraddict.com/covers/132/132128/couv53269940.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Couverture Nos étoiles contraires" border="0" src="http://img.livraddict.com/covers/132/132128/couv53269940.jpg" height="200" style="text-align: left;" width="129" /></a><b>Titre original :</b> The fault in our stars </div>
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<b>Titre français :</b> Nos étoiles contraires </div>
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<b>Parution d’origine : </b>2012 </div>
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<b>Parution française : </b>2013 </div>
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<b>Pays :</b> États-Unis </div>
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<b>Type :</b> Jeunesse – Romance </div>
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<b>Genre :</b> Roman </div>
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<b>Résumé :</b> Hazel, 16 ans, est atteinte d’un cancer. Son dernier traitement semble avoir arrêté l’évolution de la maladie, mais elle se sait condamnée. Bien qu’elle s’y ennuie passablement, elle intègre un groupe de soutien, fréquenté par d’autres jeunes malades. C’est là qu’elle rencontre Agustus, un garçon en rémission, qui partage son humour et son goût de la littérature. Entre les deux adolescents, l’attirance est immédiate. Et malgré les réticences d’Hazel, qui a peur de s’impliquer dans une relation dont le temps est compté, leur histoire d’amour commence … les entraînant vite dans un projet un peu fou, ambitieux, drôle et surtout plein de vie. </div>
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<b>Note :</b> 4/10 </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Avis : </b>Je n’ai jamais aimé les jeunesses, sauf exception. Et je me suis ennuyée à en mourir en lisant ce roman. Le pire, c’est que je me sens cruelle, puisque plusieurs personnes l’ont lu et adoré. Et moi, je ne l’aime pas du tout. Je trouve l’humour trop enfantin, les personnages sans personnalité réel – ils s’expriment tous de la même manière, sortent les mêmes sortes de blague … -, l’écriture trop simpliste – je ne vois pas du tout une adolescente de seize ans s’exprimer de la sorte, surtout que mes collègues de travail ont pratiquement tous le même âge qu’Hazel et jamais je n’ai entendu l’un d’eux dire « C’est vraiment trop pas juste », ça casse l’ambiance dramatique … - trop de métaphores, trop d’explication par rapport aux métaphores, tellement que ça les tue, ça ne les rend même pas métaphorique, des scènes que je trouvais inutile – une scène pour des œufs brouillés ?? ok ?? - bref, je me suis emmerdée. J’ai plus l’impression d’avoir dépensé mon argent pour rien en prenant ce livre, j’aurai dû le garder et acheter quelque chose que je savais qu’il allait me plaire. Je m’attendais, personnellement, à quelque chose d’un peu plus complexe, de vraiment poignant. Tout le monde semble avoir été touché, pleuré, etc., et moi aux moments les plus tristes, et bien j’étais totalement indifférente. Je n’ai pas l’impression d’avoir lu quelque chose de nouveau ou de recherché, c’est tout simplement les mêmes clichés réitérés, encore et encore. Aucun charme, selon moi, probablement trop de polémique pour rien, je ne sais pas. Je préfère le mettre de côté et tout simplement l’oublier. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Extrait : </b>« Je les aime, Augustus. Je les aime. »</div>
</div>
Litté-13http://www.blogger.com/profile/16596521030481275328noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-2847315664090115572.post-60702180477499797502014-08-17T19:55:00.000-07:002014-08-17T19:55:36.563-07:00C'est lundi, que lisez-vous ? [5]<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td><img height="213" src="https://fbcdn-sphotos-e-a.akamaihd.net/hphotos-ak-prn1/150651_4407898191497_307930463_n.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" width="320" /></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 13px;">Que lisez-vous ?</td></tr>
</tbody></table>
<br />
<br />
<br />
<br />
Rendez-vous-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by <a href="http://bookjourney.wordpress.com/">One Person’s Journey Through World of Book</a><a href="http://bookjourney.wordpress.com/">s</a>. Ce rendez-vous a été repris par <a href="http://bloggalleane.blogspot.fr/">Galleane</a>. Après un an, je remets ces articles de la semaine en cours !<br />
<br />
<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<b>Ce que j’ai lu la semaine dernière :</b><br />
<img alt="Couverture Journal à quatre mains" height="200" src="http://img.livraddict.com/covers/108/108446/couv396257.jpg" width="121" /></div>
<br />
<div style="text-align: center;">
<b>Mes lectures en cours : </b></div>
<div style="text-align: center;">
<a href="http://www.livraddict.com/covers/106/106355/couv62460805.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><br /></a><img alt="Couverture Du côté de chez Swann" height="200" src="http://img.livraddict.com/covers/61/61439/couv13143655.jpg" width="121" /><img alt="Couverture Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" height="200" src="http://img.livraddict.com/covers/2/2986/couv25998946.jpg" width="123" /><img alt="Couverture Journal d'une femme de chambre" height="200" src="http://img.livraddict.com/covers/53/53216/couv57191114.jpg" width="120" /><img alt="Couverture Nos étoiles contraires" height="200" src="http://img.livraddict.com/covers/132/132128/couv53269940.jpg" width="129" /></div>
<br />
<br />
<div style="text-align: center;">
<b>Mes prochaines lectures :</b></div>
<div style="text-align: center;">
<img alt="Couverture Scarlett" height="200" src="http://img.livraddict.com/covers/124/124242/couv36736716.jpg" width="123" /><img alt="Couverture Soie" height="200" src="http://img.livraddict.com/covers/0/329/couv66385089.jpg" width="120" /><img alt="Couverture Petit déjeuner chez Tiffany" height="200" src="http://img.livraddict.com/covers/45/45609/couv13482488.gif" width="120" /></div>
</div>
Litté-13http://www.blogger.com/profile/16596521030481275328noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-2847315664090115572.post-15790050673088303372014-07-08T13:49:00.001-07:002014-07-08T13:49:47.727-07:00La vie et demie<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<a href="http://img.livraddict.com/covers/25/25738/couv26678774.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Couverture La vie et demie" border="0" src="http://img.livraddict.com/covers/25/25738/couv26678774.jpg" height="320" style="text-align: left;" width="185" /></a><b>Titre :</b> La vie et demie </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Auteur : </b>Sony Labou Tansi </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Parution :</b> 1979 </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Pays :</b> Congo </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Type :</b> Drame – Contemporain </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Genre :</b> Roman </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Résumé : </b>Chaïdana et les siens sont le jouet d’une violence sans fin : le Guide Providentiel fait régner sur le peuple de Katamalanasie sa dictature absurde et sanglante. Dans ce pays maudit, les vivants ont à peine le droit de vivre et les morts refusent de mourir. Les guerres, les croyances et les amours se succèdent, déroulant la fable visionnaire d’un monde bien réel. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Note :</b> 2/10</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Avis :</b> Dans tous les livres que j’aie lu dans ma vie, c’est le roman que j’ai le plus détesté. J’ai dû le lire dans le cadre du cours de littérature francophone d’Afrique et des Antilles et je dois vous dire que, pour que je relise cet auteur, il faudra me forcer. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le roman n’a pas que des défauts, bien sûr, l’analyse est assez simple à comprendre : la déconstruction du langage face à une société elle-même en dégradation, dans laquelle les rebelles ne sont pas mieux que les dirigeants, car ils sont tous des pommes pourries. Chaïdana se prostitue auprès de ses ennemis pour se venger, ce qui est une mauvaise chose dans le roman … enfin, c’est tout simplement atroce. Je me souviens du moment où elle se fait violer par son père qui est mort, parce qu’elle a osé coucher avec un de leurs ennemis même si elle l’a tué par la suite. Cette fille est tout simplement là pour se faire violer des milliers de fois … sincèrement. L’écriture est incompréhension, les descriptions sont gênantes, tout est affreusement exagéré … Je sais, c’est le but du roman dès le départ, mais on dirait qu’il a tout manœuvré avec maladresse. C’aurait pu être génial, le roman a du potentiel, mais cette lecture fût horrible du début à la fin. Je l’ai abandonné, je ne l’ai même pas terminé pour mon cours – il fallait le lire en février et je l’ai abandonné AUJOURD’HUI, je ne pouvais me résoudre à laisser une lecture inachevé. À chaque fois que je lisais une ligne, c’était un cauchemar, je voulais mourir sur le champ ou du moins me faire arracher les yeux. Pénible. De la première ligne jusqu’où je m’étais rendue. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Extrait :</b> « Ne cherchons plus, nous avons trouvé : l’homme a été créé pour inventer l’enfer. »</div>
</div>
Litté-13http://www.blogger.com/profile/16596521030481275328noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2847315664090115572.post-22655210756752080552014-07-08T11:34:00.003-07:002014-07-08T11:34:42.000-07:00La Confusion des sentiments<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<a href="http://img.livraddict.com/covers/31/31934/couv57092656.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Couverture La Confusion des sentiments" border="0" height="320" src="http://img.livraddict.com/covers/31/31934/couv57092656.jpg" style="text-align: left;" width="196" /></a><b>Titre original :</b> Verwirrung der Gefühle </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Titre français :</b> La Confusion des sentiments </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Auteur :</b> Stefan Zweig </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Parution originale :</b> 1927 </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Parution française :</b> 1980 </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Pays :</b> Autriche </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Type :</b> Classique – Drame </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Genre : </b>Nouvelle </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Résumé :</b> Au soir de sa vie, un vieux professeur se souvient de l’aventure qui, plus que les honneurs et la réussite de sa carrière, a marqué sa vie. À dix-neuf ans, il a été fasciné par la personnalité d’un de ses maîtres ; l’admiration et la recherche inconsciente d’un Père font alors naître en lui un sentiment mêlé d’idolâtrie, de soumission et d’un amour presque morbide. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Note :</b> 10/10 </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Avis : </b>Zweig fait partie de mes lectures depuis le <i>Joueur d’échec</i>, et il continuera jusqu’à ce que je possède la collection complète de ses œuvres.<i> La Confusion des sentiments</i> est de loin mon préféré, parmi les trois nouvelles que j’aie de lui – celui mentionné plus haut ainsi que <i>Vingt-quatre heures de la vie d’une femme</i>.
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Personnellement, j’adore les relations humaines présentées dans les œuvres, en particulier la dégradation des relations, le manque de communication entre eux, bref, les malentendus créés – merci, ô, professeurs d’Université, de m’avoir donné ce goût, je dirai plutôt ce plaisir. Dans ce cas-ci, il y a un énorme malentendu entre le professeur et l’élève, maintenant devenu un vieux professeur qui raconte ses souvenirs lorsqu’il était étudiant et qui lui a donné la passion de la philologie – en particulier en études anglaises, tournées vers Shakespeare. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La relation entre le professeur et le jeune élève est extrêmement complexe - elle fait toute la nouvelle, elle la fait vivre - : non seulement ils s’adorent, se respectent, mais l’élève vient à mépriser son enseignant, voir à adopter les sentiments d’un amoureux éconduit, même jaloux, lorsqu’il s’agit de son maître – surtout lorsqu’il adopte ses petites manies, par exemple s’enfuir plusieurs jours sans jamais dire à quiconque où il va, pendant combien de temps, de ne jamais donner de nouvelles, etc., et sans jamais dévoiler ce qu’il y fait. C’est une relation tumultueuse, fiévreuse, dans laquelle nous sommes transportés. Le reste, les « à-côtés » de l’histoire ne font qu’ajouter un petit plus à celle-ci : la femme du professeur, la relation de l’élève ave celle-ci et aussi celui de son mari, etc. Zweig dans cette nouvelle m’a laissé une forte impression : jamais je ne pouvais décrocher, mais je n’avais pas le choix de le mettre de côté puisque j’étais en examen pendant la lecture de celle-ci. J’ignore si les autres œuvres de Zweig, en matière de fiction, arriveront à surpasser celui-ci, puisqu’il m’a laissé une forte impression, si forte que je crois bien que, lorsque je serai enseignante à l’Université ou au Cégep en littératures, je crois bien la faire lire à mes propres étudiants. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Extrait :</b> « Jamais encore je n’avais entendu un être humain parler avec tant d’enthousiasme et d’une façon si véritablement captivante ; pour la première fois j’assistais à ce que les Romain appelaient raptus, c’est-à-dire à l’envol d’un esprit au-dessus de lui-même : ce n’était pas pour lui, ni pour les autres, que parlait cet homme à la lèvre enflammée, d’où jaillissait comme le feu intérieur d’un être humain. »</div>
</div>
Litté-13http://www.blogger.com/profile/16596521030481275328noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2847315664090115572.post-25242309204580913552014-07-08T08:26:00.001-07:002014-07-08T08:26:16.879-07:00Dix heures et demie du soir en été<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<a href="http://img.livraddict.com/covers/7/7320/couv74074355.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Couverture Dix heures et demie du soir en été" border="0" height="320" src="http://img.livraddict.com/covers/7/7320/couv74074355.jpg" style="text-align: left;" width="189" /></a><span style="font-size: 10pt; line-height: 150%;"><span style="font-family: inherit;"><b>Titre :</b> Dix heures et demie du soir en
été<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: 10pt; line-height: 150%;"><span style="font-family: inherit;"><b>Auteur :</b> Marguerite Duras<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: 10pt; line-height: 150%;"><span style="font-family: inherit;"><b>Parution :</b> 1960<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: 10pt; line-height: 150%;"><span style="font-family: inherit;"><b>Pays :</b> France<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: 10pt; line-height: 150%;"><span style="font-family: inherit;"><b>Type : </b>Drame – Contemporain<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: 10pt; line-height: 150%;"><span style="font-family: inherit;"><b>Genre :</b> Roman<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: 10pt; line-height: 150%;"><span style="font-family: inherit;"><b>Résumé : </b>C’est encore une fois les
vacances. Encore une fois les routes d’été. Encore une fois des églises à
visiter. Encore une fois dix heures et demie du soir en été. Des Goya à voir.
Des orages. Des nuits sans sommeil. Et la chaleur.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: 10pt; line-height: 150%;"><span style="font-family: inherit;">Un crime a lieu cependant qui aurait pu,
peut-être, changer le cours de ces vacances-là.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: 10pt; line-height: 150%;"><span style="font-family: inherit;">Mais au fond qu’est-ce qui peut faire
changer le cours des vacances ?<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: 10pt; line-height: 150%;"><span style="font-family: inherit;"><b>Note : </b>5/10<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: 10pt; line-height: 150%;"><span style="font-family: inherit;"><b>Avis :</b> Cette fois-ci, Duras ne m’a
pas du tout séduite, et c’est réellement dommage vu le potentiel du roman. Simplement,
la tournure que prennent les événements à partir de la moitié du roman m’a
ennuyé. C’était dénué de tout sens, à partir donc de la moitié, malgré le début
séduisant. J’ai l’impression d’avoir pris une éternité à terminer les quelques
centaines de malheureuses pages qui me séparaient de mon but. Ce n’était pas
pénible, juste ennuyant. Les personnages : des personnages typiquement
durassiens qui n’ont absolument aucune personnalité, excepté le personnage
principal, Maria, qui se contente de boire de l’alcool constamment. Je ne
comprends absolument pas leurs motivations, soit parce qu’ils sont trop
complexes ou tout simplement indéfinissables. Ce n’est pas un roman de Duras
que je relirai pour le plaisir, en fait je n’y retoucherai probablement jamais
à moins qu’on doive le lire en classe ou bien que j’aie lu une analyse
littéraire de l’œuvre qui me ferait enfin comprendre pourquoi les personnages
réagissent de cette façon, aussi froide, vide et sans émotions réelles, comme s’ils
étaient des automates.<o:p></o:p></span></span></div>
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<br /></div>
<br />
<div class="MsoNormal" style="line-height: 150%; margin-bottom: .0001pt; margin-bottom: 0cm; text-align: justify;">
<span style="font-size: 10pt; line-height: 150%;"><span style="font-family: inherit;"><b>Extrait :</b> « - Paestra, c’est le nom. Rodrigo Pasestra. »</span><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><o:p></o:p></span></span></div>
</div>
Litté-13http://www.blogger.com/profile/16596521030481275328noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2847315664090115572.post-75520190588881456242014-07-05T17:36:00.002-07:002014-07-05T17:36:21.726-07:00Allah n'est pas obligé<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<a href="http://img.livraddict.com/covers/9/9923/couv55061639.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Couverture Allah n'est pas obligé" border="0" height="320" src="http://img.livraddict.com/covers/9/9923/couv55061639.jpg" style="text-align: left;" width="191" /></a><b>Titre :</b> Allah n’est pas obligé </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Auteur :</b> Ahmadou Kourouma </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Parution :</b> 2000 </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Pays : </b>France </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Type : </b>Drame </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Genre : </b>Roman </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Résumé :</b> Kalachnikov en bandoulière, Birahima tue des gens pour gagner sa vie. Pas plus haut que le stick d’un officier, cet enfant-soldat du Liberia raconte. L’errance, la guerre, les pillages, les massacres, les copains qui tombent sous les balles … Témoin lucide et fataliste, il nous offre l’image terrifiante d’une Afrique qui sacrifie ses enfants. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Note :</b> 9/10 </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Avis :</b> Ce roman a dû être lu dans le cadre d’un cours sur la littérature francophone d’Afrique et des Antilles. C’est une expérience que je n’ai pas du tout regretté. Dans la langue de la rue, Ahmadou Kourouma nous transporte dans une Afrique violente, dans laquelle les enfants doivent devenir des adultes, des soldats, afin de survivre dans ces moments d’hostilités. Mais jamais on n’est perdu. Que ce soit dans l’action ou le langage. Il utilise constamment un dictionnaire, pour justifier l’emploi des différents mots de différentes langues – français, anglais, malinké, etc. À travers les différents dictionnaires, Birahima nous présente l’Afrique traditionnelle, mais aussi sa déchéance provoquée par des hommes qui ne veulent que le pouvoir, se fichant totalement du sort des plus démunis qui ne sont que des loques. Kourouma ne se gêne pas du tout pour présenter les dirigeants avec leurs véritables nom, qu’il s’amuse à ridiculiser, à les horrifier – bien que, oui, leurs actes sont horribles –, dans le but de nous présenter l’Afrique tel quel le devient, les différentes victimes dont les enfants qui deviennent sauvages, froids, puisqu’ils sont confrontés aux atrocités et doivent les commettre, mais la majorité du temps ils sont sous l’effet de la drogue que les généraux leur donne, puisqu’ils doivent être plus « puissants » - en fait, selon moi, ce serait davantage dans le but de les garder sous leur contrôle en les rendant addictif en plus de les rendre violent. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Kourouma prend le risque, dans cet œuvre, de donner les véritables noms des dirigeants, comme je l’ai mentionné plus haut, en les ridiculisant, mettant sa propre vie en jeu afin d’offrir un récit réaliste, une satire de la société africaine en pleine dégradation sous les mains des dictatures. Bien que Birahima se montre dure, voir même parfois insensible devant ce qui se passe, j’ai tout de même ressentit de la sensibilité, de la tristesse, du dégoût et du mépris devant les propos de ce jeune garçon qui décrit les hommes et les femmes comme n’étant que de la chair en loques bonne à envoyer se tuer, se prostituer, etc. Le détachement qu’il éprouve face aux situations ne fait que montrer l’urgence de celle-ci, puisque les enfants sont déshumanisés. Un premier roman avec Kourouma, une excellente lecture qui laisse sans voix. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Extrait :</b> « Maintenant, après m’être présenté, je vais vraiment, vraiment conter ma vie de merde de damnée. »</div>
</div>
Litté-13http://www.blogger.com/profile/16596521030481275328noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-2847315664090115572.post-88718659521001576862014-05-22T16:11:00.001-07:002014-05-22T16:11:30.569-07:00La trilogie des jumeaux d’Agota Kristof<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<b style="text-align: justify;"></b></div>
<div style="display: inline !important; text-align: justify;">
<a href="http://img.livraddict.com/covers/35/35217/couv15769978.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Couverture La Trilogie des jumeaux, tome 1 : Le Grand Cahier" border="0" src="http://img.livraddict.com/covers/35/35217/couv15769978.jpg" height="320" width="193" /></a><b>Titre :</b> Le grand cahier </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Auteur :</b> Agota Kristof </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Parution :</b> 1986 </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Pays : </b>Suisse </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Type :</b> Drame – Historique </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Genre :</b> Roman </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Résumé : </b>Klaus et Lucas sont jumeaux. La ville est en guerre, et ils sont envoyés à la campagne, chez leur grand-mère. Une grand-mère affreuse, sale et méchant, qui leur mènera la vie dure. Pour surmonter cette atrocité, Klaus et Lucas vont entreprendre seuls une étrange éducation. Dans un style enfantin et cruel, chaque événement de leur existence sera consigné dans un « grand cahier ». </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Note :</b> 10/10 </div>
<div style="text-align: justify;">
<div style="text-align: right;">
</div>
<b>Avis :</b> Dès que j’ai lu les premières lignes, je ne pouvais plus décrocher. Je n’ai pas cessé de le lire avant de l’avoir terminé, en une soirée, alors que ça faisait un moment que ce n’était pas arrivé depuis un long moment. Je n’ai entendu que du bien de ce roman, et je n’en suis pas du tout déçue. </div>
<div style="text-align: justify;">
Jamais nous ne sommes réellement situés dans le temps, mais puisqu’il s’agit d’une guerre, je suppose que l’auteure l’a écrit par rapport à la guerre qui s’est passée en Hongrie entre les militaires soviétiques et les anti-communistes – elle s’est exilée, à la suite de ce conflit. Les jumeaux doivent apprendre à vivre auprès de leur grand-mère qu’ils rencontrent pour la première fois, alors que leur mère ne peut plus s’occuper d’eux. C’est ainsi que débute l’histoire : on assiste, tout le long, à l’évolution psychologique des jumeaux qui ne forment qu’un, qui jamais ne vont s’identifier individuellement. C’est toujours : « nous disons, nous faisons, etc. », ce qui met en place sans explications la relation entre les deux frères qui ne peuvent se voir l’un sans l’autre. </div>
<div style="text-align: justify;">
L’écriture de Kristof, qui a appris le français en arrivant en Suisse à vingt-et-un ans, est simple mais entraînante. La complexité réside plutôt dans les personnages, en particulier les jumeaux, mais leurs entourages aussi qui semblent vivre selon leurs désirs et non les lois – du moins, les jumeaux et leur grand-mère. Il n’y a aucun héros dans ce roman : ils ont tous des défauts, ils sont tous imbus d’eux-mêmes, bref, ils sont tous des anti-héros ou sinon des personnages neutres. </div>
<div style="text-align: justify;">
Comme le dit <i><u>L’Express</u></i> : « Un roman magnifique sur le déracinement, la séparation, l’identité perdue et les destins brisés dans l’étau totalitaire. » Je ne pourrai même pas dire mieux. </div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Extrait :</b> « Nous ne voulons plus rougir ni trembler, nous voulons nous habituer aux injures, aux mots qui blessent. »<br />
<br />
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<br /></div>
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<b></b></div>
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<b><a href="http://img.livraddict.com/covers/57/57701/couv13106060.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img alt="Couverture La Trilogie des jumeaux, tome 2 : La Preuve" border="0" src="http://img.livraddict.com/covers/57/57701/couv13106060.jpg" height="320" style="text-align: left;" width="192" /></a><b>Titre : </b>La preuve </b></div>
<br />
<div style="text-align: right;">
<b>Auteur : </b>Agota Kristof </div>
<div style="text-align: right;">
<b>Parution :</b> 1988 </div>
<div style="text-align: right;">
<b>Pays :</b> Suisse </div>
<div style="text-align: right;">
<br /></div>
<div style="text-align: right;">
<b>Type : </b>Drame – Historique </div>
<div style="text-align: right;">
<b>Genre :</b> Roman </div>
<div style="text-align: right;">
<br /></div>
<div style="text-align: right;">
<b>Résumé : </b>Dans un pays en guerre, deux jumeaux se séparent. L’un d’eux franchit la frontière, laissant l’autre désemparé, privé d’une partie de lui-même. Lucas semble vouloir se consacrer au bien. Quand Claus revient, trente ans plus tard, Lucas a disparu. Seule preuve de leur existence commune : le Grand Cahier.
</div>
<div style="text-align: right;">
<br /></div>
<div style="text-align: right;">
<b>Note :</b> 9/10 </div>
<div style="text-align: right;">
<b>Avis :</b> Ce n’est pas mon favori, dans la trilogie, mais il reste un excellent livre. Il y a moins de vulgarité que dans le premier, mais on fait face à un univers encore plus noir. On reste avec Lucas, qui se retrouve seul depuis le départ de son jumeau, et qui se sent plus vide de jamais.
Si le début m’a enchanté, la fin a été longue, mais c’était tout de même un excellent roman. Peut-être parce que le premier tome est si élevé dans mon estime que je m’attendais à beaucoup venant du tome deux. Mais, jamais je ne me plaindrai de cette lecture qui fût très agréable. L’écriture simple mais particulièrement attirante de l’auteure m’empêchait tout de même de décrocher : je revenais sans cesse vers ce roman, dès que j’avais le temps entre deux travaux scolaires.
L’histoire, en tant que tel, comme je l’ai dit est très noir, mais se situe entre la fin de la guerre sous la domination de l’étranger mais aussi entre la fin de cette domination, justement, puisqu’à la fin l’ennemi a quitté le pays qui se retrouve enfin libre. Lucas, comme personnage, est très froid, imbu de lui-même, très complexe, égoïste, mais à la recherche de l’amour de quelqu’un suite au départ de son frère jumeau. Que ce soit avec une femme ou encore avec un enfant handicapé, il les aime un peu trop, jusqu’à causer la perte de l’un des deux d’une manière très tragique. Un deuxième tome parfait comme transition. </div>
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<b>Extrait :</b> « Je n’étais encore qu’un enfant. Mais je n’ai rien oublié. »</div>
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<a href="http://img.livraddict.com/covers/113/113746/couv23543497.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Couverture La Trilogie des jumeaux, tome 3 : Le Troisième mensonge" border="0" height="320" src="http://img.livraddict.com/covers/113/113746/couv23543497.jpg" style="text-align: left;" width="192" /></a><b>Titre :</b> Le troisième mensonge </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Auteur :</b> Agota Kristof </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Parution : </b>1991 </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Pays :</b> Suisse </div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Type : </b>Drame – Historique </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Genre :</b> Roman </div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Résumé :</b> Et si l’existence était un mensonge ? Au terme de cinquante années d’exil, Lucas revient dans sa ville natale pour y retrouver Claus, son frère jumeau. Ce dernier est devenu écrivain et se fait appeler Claus Lucas. Lors des retrouvailles, il niera l’existence de Lucas. Ce frère existe-t-il vraiment ? Lucas parviendra-t-il à se défaire de son double ? </div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Note :</b> 9/10 </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Avis : </b>Le dernier tome de la série, et je ne suis pas déçue, bien que je me sois de nouveau attendue à mieux. Mais, c’est tout de même une manière parfaite de terminer une trilogie qui a commencé sur une note très haute. De nouveau, l’écriture de l’auteure m’a envoûté. Elle est simple, mais on voit qu’elle a mûri un peu au fil du processus d’écriture.
Ici, c’est des révélations qui nous laissent perplexe. Qu’est-ce que la vérité ? Où sont les véritables événements, dans les trois romans ? Je ne vous dirai pas plus, je n’ai pas envie de vous gâcher la lecture, mais même après avoir terminé ma lecture, je reste avec plusieurs questions qui ne pourront jamais être assouvies, l’auteure étant morte. Je ne peux que supposer plusieurs choses qui peuvent se révéler fausses, mais c’est l’intention de l’auteure. Elle ne veut pas nous dire tout ce qui se passe réellement. Et c’est sur une note sombre, même cruelle, qu’elle nous laisse les questions en suspens. Mais la lecture de cette trilogie dont je n’ai entendu que du bien en valait la peine, énormément. Je suis très heureuse et je vais réitérer l’expérience avec Agota Kristof. Ce troisième tome est sombre, mais beaucoup moins violent que le premier et moins vulgaire, malgré qu’on voit dans les analepses les moments difficiles de la guerre. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Extrait :</b> « C’est pour toi que je suis revenue. »</div>
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Litté-13http://www.blogger.com/profile/16596521030481275328noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-2847315664090115572.post-21375254402257357422014-05-08T13:50:00.002-07:002014-05-08T13:50:37.665-07:00Une si longue lettre ~ Mariama Bâ<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<a href="http://img.livraddict.com/covers/13/13660/couv47242994.gif" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Couverture Une si longue lettre" border="0" height="200" src="http://img.livraddict.com/covers/13/13660/couv47242994.gif" style="text-align: left;" width="126" /></a><b>Titre original :</b> Une si longue lettre </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Auteur :</b> Mariama Bâ </div>
<div style="text-align: justify;">
Parution d’origine : 1979 </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Pays : </b>Sénégal </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Type :</b> Contemporain – Féminisme </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Genre :</b> Roman </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Résumé :</b> Une femme sénégalaise écrit à son amie pendant la réclusion traditionnelle qui suit son veuvage. Elle évoque alors leurs vies, leur rencontre en tant que jeunes étudiantes, leurs mariages, leurs espoirs, leurs déceptions … Une belle façon de parler de la place de la femme au Sénégal, de la polygamie, de l’islam ou de la force des traditions. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Note :</b> 10/10 </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Avis :</b> Ce roman fût une véritable découverte. Je m’intéresse au mouvement féministe depuis longtemps, et depuis mon cours de littérature francophone d’Afrique et des Antilles, je suis intéressée à celui qui émerge là-bas, même si on ne peut pas parler de « féminisme », ce n’est pas la même chose qu’en Occident.
Les femmes ont commencé à écrire dans les années 70, en Afrique, et Mariama Bâ a écrit le premier roman féministe africain, qui se révèle être une très belle découverte dont la lecture sera renouvelée, encore et encore. C’est avec une grande sensibilité qu’elle nous livre le récit d’une femme qui, prisonnière d’un mariage polygamique, vit maintenant le deuil de son mari qui l’a délaissé pour une femme de l’âge de sa fille aînée – la meilleur amie de sa fille aînée, d’ailleurs. Si le roman touche une certaine note négative face à ses espérances, sa vie conjugale qui tombe « en ruine » sans qu’elle ne puisse rien y changer, il se termine néanmoins d’une façon très positive, devant un avenir qui semble améliorer tout de même les choses.
L’écriture de l’auteure est magnifique, simple, s’inscrit dans un registre familier, mais elle est parfaite. Elle convient au type de récit qu’elle nous livre, au personnage sincère qu’est la narratrice, Ramatoulaye, qui ne se gêne pas pour souffrir elle-même afin de dévoiler à sa meilleure amie ses sentiments, ses rêves brisées, sans jamais entré dans l’exagération, le mélodramatique qui a tendance à gâcher les drames. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Extrait :</b> Le mot bonheur recouvre bien quelque chose, n’est-ce pas ? J’irai à sa recherche.</div>
</div>
Litté-13http://www.blogger.com/profile/16596521030481275328noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-2847315664090115572.post-12313871519505380742014-05-06T13:51:00.006-07:002014-05-06T13:52:18.591-07:00Derrière toute chose exquise ~ Sébastien Fritsch<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<a href="http://img.livraddict.com/covers/120/120922/couv71077677.png" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Couverture Derrière toute chose exquise" border="0" height="320" src="http://img.livraddict.com/covers/120/120922/couv71077677.png" width="206" /></a><b>Titre :</b> Derrière toute chose exquise </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Auteur :</b> Sébastien Fritsch </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Parution : </b>2014 </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Pays :</b> France </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Type :</b> Drame </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Genre : </b>Roman </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Résumé :</b> Depuis près de vingt ans, Jonas Burkel photographie toujours la même femme : seul le prénom change. Mais plus que les brunes longilignes au regard perdu, il semble que son vrai grand amour soit ses habitudes : ses disques de piano jazz, ses errances dans Paris … et ces corps féminins dociles et invariables.
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
La fille qu’il découvre dans un train de banlieue, accrochée à un roman d’Oscar Wilde, semble la candidate idéale pour prolonger la série : il oublie immédiatement son précédent modèle, imagine déjà sa nouvelle conquête devant son objectif, dans des rues sombres, sous la pluie, sous ses draps … </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
L’idée qu’une femme puisse refuser son petit jeu sentimental ne lui traverse même pas l’esprit. Mais comment pourrait-il deviner que, tout comme lui, la lectrice du train n’accepte aucune règle sinon celles qu’elle invente ? Et que tous ceux qui l’approchent doivent s’y plier : jusqu’à y jouer leur vie. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Note :</b> 2/10 </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Avis :</b> J’aimerai remercier Livraddict et l’auteur pour ce partenariat et m’excuser du retard, les études m’ont occupé ensuite l’hospitalisation du père de mon petit ami et mon travail qui ne me lâche pas. Bref, je l’ai enfin terminé et je vous donne enfin mon avis.
Les premières lignes m’enchantaient, le premier chapitre était convaincant, mais ensuite sont arrivés les éternels clichés. Bon, je n’ai rien contre les clichés, ils m’emmerdent tout simplement puisqu’ils n’apportent aucune originalité à moins que l’auteur arrive à nous stimuler en « transformant » ces clichés, si l’on veut. Ici, je les ai trouvés fades. L’homme solitaire, intelligent, photographe, prit par la passion du jazz … enfin, la « passion du jazz », il écoute tout simplement un seul en boucle – Oscar Peterson, mais je ne juge pas ses goûts car il est excellent -, qui change constamment de femmes et, d’ailleurs, il n’en prend que des plus jeunes – d’une vingtaine d’années, qui plus est. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Parlons du personnage : Jonas. C’est probablement le personnage masculin le plus antipathique que j’ai croisé dans mes lectures – et j’ai vu plusieurs « antiféministes » dans les romans, mais celui-ci … non, incapable. La manière dont il traite les femmes m’horrifie, cette chosification bestiale et obscène … Quand il parle d’elles, j’ai pitié d’elles. Quand il traite Margot de folle, c’est elle que je prends en pitié, probablement parce que sa froideur, cet homme imbu de lui-même qui n’éprouve absolument rien me rappelle mon ex … Ah et j’ai remarqué que les femmes qu’il choisit sont souvent des femmes sans ressources, en détresses : jouer le chevalier servant pour ensuite les laisser tomber alors qu’elles viennent de retrouver leur confiance en elle … Non.
Au fil de ma lecture, j’espérai vraiment me raccrocher à l’histoire : le style d’écriture de l’auteur est très belle, elle me plaît, mais c’est le personnage le problème, les clichés parsemés ici et là … et finalement, je suis arrivée à une phrase : « Pour la première fois de ma vie, j’ai obéi à une femme. » Et là ce fut fini. Jamais, au grand jamais je ne pouvais aimer ce roman par la suite ou encore m’intéresser à Jonas Burkel et du coup, à l’histoire elle-même qui est quand même confuse par moment – on passe d’une chose à une autre, et j’ai lu des romans beaucoup plus complexes avec des analepses et prolepses beaucoup plus claires que j’ai compris du premier coup … </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Enfin, bref, une lecture extrêmement désagréable, malgré un style remarquable. Le résumé était tentant, il différait de toutes mes lectures du moment, je ne pensais pas non plus tomber sur un personnages aussi sexiste. Et les femmes dans cette œuvre sont aussi vivantes qu’un cadavre. </div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Extrait :</b> « Pour la première fois de ma vie, j’ai obéi à une femme. »</div>
</div>
Litté-13http://www.blogger.com/profile/16596521030481275328noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2847315664090115572.post-61983191958086234982014-04-30T09:50:00.005-07:002014-04-30T09:50:50.583-07:00L'Amant ~ Duras<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<a href="http://img.livraddict.com/covers/3/3525/couv21086344.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://img.livraddict.com/covers/3/3525/couv21086344.jpg" style="text-align: left;" width="147" /></a><b>Titre original :</b> L’Amant </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Auteur :</b> Marguerite Duras </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Parution d’origine :</b> 1984 </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Pays :</b> France </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Type :</b> Contemporain – Autofiction </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Genre :</b> Roman </div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://fbcdn-sphotos-h-a.akamaihd.net/hphotos-ak-frc3/t1.0-9/10274209_10202041823943047_689153216280538932_n.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="200" src="https://fbcdn-sphotos-h-a.akamaihd.net/hphotos-ak-frc3/t1.0-9/10274209_10202041823943047_689153216280538932_n.jpg" style="text-align: left;" width="134" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Elle était si belle, Marguerite Duras</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Résumé :</b> Dans <i>L’Amant</i>, Marguerite Duras reprend sur le ton de la confidence les images et les thèmes qui hantent toute son œuvre. Ses lecteurs vont pouvoir ensuite descendre de ce grand fleuve aux lenteurs asiatiques et suivre la romancière dans tous les méandres du delta, dans la moiteur des rizières, dans les secrets ombreux où elle a développé l’incantation répétitive et obsédante de ses livres, de ses films, de son théâtre. Au sens propre, Duras est ici remontée à ses sources, à sa « scène fondamentale » : ce moment où, vers 1930, sur un bac traversant un bras du Mékong, un Chinois richissime s’approche d’une petite Blanche de quinze ans qu’il va aimer. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="http://cineplex.media.baselineresearch.com/images/187625/187625_full.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://cineplex.media.baselineresearch.com/images/187625/187625_full.jpg" style="text-align: left;" width="130" /></a><b>Note : </b>8.5/10 </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Avis :</b> Marguerite Duras est réellement fascinante. Bien que je n’aie lu que très peu d’œuvres d’elle, elle est une auteure que j’affectionne particulièrement, puisqu’elle sait dès les premières lignes comment captiver le lecteur dans un roman riche de sens, malgré un langage simple.
C’est dans l’Indochine coloniale française qu’elle nous entraîne, dans une autofiction, où elle nous présente sa jeunesse – elle n’avait que quinze ans et demie – auprès de son amant chinois riche qui avait le double de son âge. Après une courte recherche, j’ai pu constater que cet homme a existé, qu’il est mort au début des années 70 et qu’il, semblerait-il, n’ait jamais cessé de l’aimer, bien qu’il se soit marié et qu’il soit tombé amoureux de la sœur de sa femme.
L’histoire, en tant que tel, est magnifique. Le style de Duras est tout simplement envoutant : on ne peut plus poser le roman sans l’avoir terminer au préalable. L’histoire d’amour (si on peut le qualifier ainsi) de l’enfant et du Chinois est captivante : jamais je n’ai éprouvé un dégoût en sachant qu’il avait trente-deux ans et elle quinze ans et demi, elle est bien trop mature pour paraître avoir cet âge. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Et Duras, ah, une reine de l’autoportrait : le regard des hommes sur la jeune femme, la vieille femme aussi qu’elle était à l’époque de la rédaction, la manière qu’elle a de montrer que finalement, elle est belle, puisque les autres le disent et non elle.
C’est intéressant de constater la relation entre les colonisateurs et les chinois : le Chinois, riche, n’est rien comparé à la famille de l’enfant, blanche, française et pourtant pauvre. Le statut social n’empêche pas qu’il soit considéré comme étant inférieur, car il n’est pas « blanc », cette chosification fait par la jeune fille qui veut simplement son argent afin de subvenir aux besoins de sa famille. La relation qu’elle entretient avec sa mère est elle aussi intéressante, puisqu’elle se présente face à une mère tyrannique qui n’aime que son premier enfant qui lui, pourtant, l’aime mal et en profite.
En bref, un roman qui m’a charmé et dont je renouvellerai probablement la lecture à quelques reprises. </div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-5M8cXEHpSRg/T8uq2JgBK4I/AAAAAAAAIJ0/DfTcrrOU9aU/s1600/kinopoisk.ru-L_27amant-1802193.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="133" src="http://4.bp.blogspot.com/-5M8cXEHpSRg/T8uq2JgBK4I/AAAAAAAAIJ0/DfTcrrOU9aU/s200/kinopoisk.ru-L_27amant-1802193.jpg" style="text-align: left;" width="200" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-5M8cXEHpSRg/T8uq2JgBK4I/AAAAAAAAIJ0/DfTcrrOU9aU/s1600/kinopoisk.ru-L_27amant-1802193.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><br /></a><b>Extrait :</b> Quinze ans et demi. Le corps est mince, presque chétif, des seins d’enfant encore, fardée en rose pâle et en rouge. Et puis cette tenue qui pourrait faire qu’on en rie et dont personne ne rit. Je vois bien que tout est là. Tout est là et rien n’est encore joué, je le vois dans les yeux, tout est déjà dans les yeux. Je veux écrire. Déjà je l’ai dit à ma mère : ce que je veux c’est ça, écrire. Pas de réponse la première fois. Et puis elle demande : écrire quoi ? Je dis des livres, des romans. Elle dit durement : après l’agrégation de mathématiques tu écriras si tu veux, ça ne me regardera plus. Elle est contre, ce n’est pas méritant, ce n’est pas du travail, c’est une blague – elle me dira plus tard : une idée d’enfant. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Titre :</b> L’Amant </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Année :</b> 1992 </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Réalisateur : </b>Jean-Jacques Annaud</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Acteurs :</b> Jane March – Tony Leung Ka-fai </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Durée :</b> 115 minutes </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Description :</b> Film franco-britannico-vietnamien. </div>
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<br /></div>
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<a href="http://3.bp.blogspot.com/-_a74uJyFapg/T8uq3f6rZwI/AAAAAAAAIKA/JfdhthPzG0Q/s1600/kinopoisk.ru-L_27amant-1802196.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="129" src="http://3.bp.blogspot.com/-_a74uJyFapg/T8uq3f6rZwI/AAAAAAAAIKA/JfdhthPzG0Q/s200/kinopoisk.ru-L_27amant-1802196.jpg" style="text-align: left;" width="200" /></a><b>Résumé : </b>À l’âge de 70 ans, Marguerite Duras nous raconte son adolescence en Indochine et ses « période cachées ». En vrac, l’auteur évoque les relations difficiles avec sa mère, l’amour qu’elle porte pour son petit frère, son amant chinois de 17 ans son aîné, son attirance physique pour une camarade au pensionnat, etc.
</div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="http://cineplex.media.baselineresearch.com/images/293909/293909_full.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="133" src="http://cineplex.media.baselineresearch.com/images/293909/293909_full.jpg" style="text-align: left;" width="200" /></a><b>Note :</b> 7/10 </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Avis : </b>Marguerite Duras méprisait ce film et en le voyant je peux très bien comprendre pourquoi. Il ne se concentre que sur l’aspect familial et la relation charnelle entre le chinois et l’enfant, mais pourtant je l’aime bien aimé. On ne peut pas vraiment transposer tout le message de Duras dans un film, il y a trop d’éléments.
Néanmoins, j’ai bien aimé ce film qui présentait surtout la relation entre le Chinois et l’enfant : destructrice, voire même carrément de la prostitution de la part de la jeune fille qui entre tout juste dans le monde des adultes alors qu’elle en est au seuil. Les images du film sont très belles, l’environnement, du moins l’ambiance créé est entraînante, les deux acteurs jouent parfaitement ensembles, ils sont même bien assortis je trouve, alors que dans le roman c’est un couple assez étrange. Dans l’ensemble, c’était une belle œuvre, mais pas assez pour qu’il devienne l’un de mes films fétiches. Néanmoins, j’ai bien l’intention de le revoir à quelques reprises, simplement pour le plaisir et non pour retrouver le roman de Duras.</div>
</div>
Litté-13http://www.blogger.com/profile/16596521030481275328noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-2847315664090115572.post-86774671744243313642014-04-21T17:46:00.000-07:002014-04-21T17:46:09.627-07:00Silhouette ou les miroirs de l'Asie<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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<a href="http://img.livraddict.com/covers/113/113929/couv27908579.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Couverture Silhouette ou les miroirs de l'Asie" border="0" height="320" src="http://img.livraddict.com/covers/113/113929/couv27908579.jpg" style="text-align: left;" width="211" /></a><b>Titre original : </b>Silhouette ou les miroirs de l’Asie </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Auteur : </b>Jean-Pierre Mathé </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Parution d’origine :</b> 2013 </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Pays :</b> Inconnu </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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<b>Type :</b> Aventure / Récit de voyage </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Genre :</b> Autobiographie </div>
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<br /></div>
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<b>Résumé : </b>Attention, Objet Littéraire Non Identifié ! Loin des carnets de voyage et de leurs clichés, Jean-Pierre Mathé vous invite à contempler ses miroirs de l’Asie comme on se glisserait sur une couchette pour fumer l’Opium. Tour à tour Silhouette, Pèlerin, Troubadour, … le narrateur aux multiples visages nous mène au-delà de toute image convenue, là où les secrets se cachent dans le brouhaha des foules. Son Asie à lui ne se raconte pas, elle se griffonne ou se peint au couteau avec la frénésie des possédées. </div>
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<br /></div>
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<b>Note :</b> 4/10 </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Avis :</b> Premièrement, j’aimerai remercier Livraddict pour le partenariat et m’excuser de l’énorme retard de cette lecture et cette chronique, quand j’ai postulé je n’avais absolument rien à faire et quand je l’ai eu mes professeurs m’ont donné plusieurs travaux jusqu’à la fin de ma session, entre mon travail et mes devoirs je n’avais aucun temps libre pour respirer. Je m’excuse donc au staff mais aussi à la maison d’édition et à l’auteur. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Le livre ne m’a pas du tout plu. Si le résumé me tentait, la lecture fut difficile, très difficile. Tout d’abord, les passages au « tu » m’ont agressé. Au « je », pour s’identifier au personnage, aurait été mieux, même si, oui, tout le monde le fait. Mais le « tu » est agressant, c’est comme si on essayait de me donner un ordre, me donner une action que je n’ai pas accompli. De plus, il passait du « tu » au « il ». Peut-être que c’était un effet de style, mais pour moi il n’a pas réussi. Il faut assumer le choix, soit « il » soit « tu », surtout que ce n’était pas une narration différente par chapitre, non, ça changeait carrément d’un coup. Un style qui ne m’a pas plu, car il n’y a aucune transition entre les deux.
Les images de l’Asie ne m’ont pas convaincu, peut-être parce que c’est une expérience personnelle, mais pourtant l’Indochine de Duras je peux aisément me l’imaginer … Néanmoins, je dois avouer que les routes de l’Inde furent intéressantes, puisque je ne connais pas vraiment cette partie de l’Asie, mais, comme j’ai pu le constater dans les chroniques des deux autres lectrices, j’aurais aimé voir la Chine, le Japon. En fait, je m’attendais totalement à autre chose en choisissant de participer au partenariat et, pour tout avouer, j’ai failli abandonner. Je m’attendais pas à lire un récit de voyage plutôt spirituel. </div>
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<br /></div>
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<b>Extrait : </b>« Stimulé par la beauté, l’étrangeté de ce pays et de cette civilisation qui jaillissent vers lui en gerbes incessantes, vibrantes et colorées, ton esprit se découvre d’incomparables facultés. Comme une aurore nouvelle après des années de grisaille existentielle, s’éveille en lui une capacité à l’émerveillement aussi vive qu’inattendue. Cette petite réalité de ta vie occidentale, que tu pensais être La Réalité, s’estompe au présent de la Vie qui t’envahit alors, lumineuse, débordante, impétueuse, en abondance absolue, en inendiguable mouvance. »</div>
</div>
Litté-13http://www.blogger.com/profile/16596521030481275328noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2847315664090115572.post-67177120163340390752013-12-31T22:11:00.001-08:002013-12-31T22:11:50.725-08:00La cultutre Orientale selon Yourcenar<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<a href="http://img.livraddict.com/covers/9/9501/couv27462327.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Couverture Nouvelles Orientales" border="0" height="320" src="http://img.livraddict.com/covers/9/9501/couv27462327.jpg" style="text-align: left;" width="211" /></a><b>Titre original :</b> Nouvelles orientales </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Auteur :</b> Marguerite Yourcenar </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Parution d’origine :</b> 1963 </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Pays :</b> France </div>
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<br /></div>
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<b>Type :</b> Contemporain </div>
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<b>Genre : </b>Nouvelles </div>
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<br /></div>
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<b>Yourcenar, une auteure engagée :</b> Marguerite Yourcenar est née le 08 juin 1903 à Bruxelles. C’est une écrivaine française, naturalisée américaine en 1947, auteure de romans et de nouvelles « humanistes », ainsi que de récits autobiographiques. Elle fut poète, traductrice, essayiste et critique littéraire. Elle fut la première femme élue à l’Académie française, en 1980. Elle était bisexuelle. Inspirée par la sagesse orientale, et surtout par la philosophie gréco-latine, la pensée de l’écrivaine ne s’est jamais éloignée de l’humanisme de la Renaissance. Elle est décédée le 17 décembre 1987, aux États-Unis. </div>
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<br /></div>
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<b>Résumé :</b> Légendes saisies en vol, fables ou apologues, ces Nouvelles Orientales forment un édifice à part dans l’œuvre de Marguerite Yourcenar, précieux comme une chapelle dans un vaste palais. Le réel s’y fait changeant, le rêve et le mythe y parlent un langage à chaque fois nouveau, et si le désir, la passion y brûlent souvent d’une ardeur brutale, presque inattendue, c’est peut-être qu’ils trouvent dans l’admirable économie de ces brefs récits le contraste idéal et nécessaire à leur soudain flamboiement. </div>
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<br /></div>
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<b>Note :</b> 10/10 </div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="http://www.devoir-de-philosophie.com/images_dissertations/153762.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://www.devoir-de-philosophie.com/images_dissertations/153762.jpg" style="text-align: left;" width="148" /></a><b>Avis :</b> Ceci est une autre lecture obligatoire pour l’un de mes cours. Si les autres lectures se sont avérées passables, j’ai littéralement dévoré celle-ci. J’étais si absorbée par ma lecture qu’en sortant de l’autobus dans lequel je l’avais commencé, j’ai marché jusqu’à mon Université en le lisant et je l’ai terminé en cachette dans mon cours – je sais, je suis vilaine, mais je ne pouvais guère quitter une seule ligne ! -. C’est par ces nouvelles que Yourcenar, à mes yeux, s’illustre et montre sa supériorité au niveau littéraire. C’est une très grande écrivaine qui vient de se trouver une nouvelle partisante. </div>
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<br /></div>
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Chaque nouvelle, donc, s’inspire de la culture orientale – juste à lire le titre, on s’en rend compte très facilement -, des mythes (par exemple l’une d’elle représente le mythe d’Antigone), à travers différents univers qui se suivent. Ce recueil est circulaire (comme le yin et le yang), puisque la première nouvelle rejoint la dernière : le même sujet, abordé d’une manière différente. Wang-fô peint la vie, tandis que Cornelius n’a plus l’inspiration pour peindre des toiles. Elles se croisent, subtilement, se répondent à l’occasion … oui, Yourcenar a su capter la culture orientale et la transcrire dans son œuvre. C’est un recueil à ne surtout pas laisser de côté et si vous voulez débuter avec Yourcenar, débuté avec celui-ci. </div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Extrait :</b> Leur réputation les précédait dans les villages, au seuil des châteaux forts et sous le porche des temples où les pèlerins inquiets se réfugient au crépuscule. On disait que Wang-Fô avait le pouvoir de donner la vie à ses peintures par une dernière touche de couleur qu’il ajoutait à leurs yeux. ~ <i>Comment Wang-Fô fut sauvé</i></div>
</div>
Litté-13http://www.blogger.com/profile/16596521030481275328noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-2847315664090115572.post-4124351970260503392013-12-31T18:57:00.003-08:002013-12-31T18:57:59.032-08:00Le corps de mon frère<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<a href="http://www.renaud-bray.com/ImagesEditeurs/PG/11/11597-gf.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://www.renaud-bray.com/ImagesEditeurs/PG/11/11597-gf.jpg" style="text-align: left;" width="123" /></a><b>Titre original :</b> Le corps de mon frère</div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Auteur : </b>Lynn Diamond </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Parution d’origine :</b> 2002 </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Pays :</b> Canada (Québec) </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Type :</b> Contemporain </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Genre :</b> Autofiction </div>
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<br /></div>
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<b>Une auteure de talent :</b> Lynn Diamond est née en 1958 dans une famille aisée, dont le frère aîné Michel, schizophrène, a disparu. Plusieurs de ses textes ont été lus sur les ondes de Radio-Canada et, plus récemment, elle a dirigé un numéro sur le Québec pour la revue poétique française <i>Lieux d’être</i>. Celle qu’on a déjà surnommé « la chercheuse d’âme » figure assurément parmi les plus talentueuses romancières du Québec actuel. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Résumé : </b>Une famille aisée de Trois-Rivières, un père fabuleux mais buveur et joueur, une mère frustrée en dépit de la vie facile qu’elle mène, une narratrice lunatique et dévoreuse de littérature, un frère schizophrène qui disparaît peu après avoir été interné. </div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="http://media.voir.ca/pictures/62/62902_1.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://media.voir.ca/pictures/62/62902_1.jpg" style="text-align: left;" width="130" /></a>Vingt ans passent. La narratrice rencontre un jour un homme qui lui raconte, par bribes, comment il a fait disparaître le corps de son frère. Jusqu’où la soif de l’argent peut-être corrompre les sentiments les plus nobles ? Dans cette réalité si complexe, où est le vrai et où est le faux ? </div>
<div style="text-align: justify;">
Par ce drame pourtant si particulier, l’auteure réussit à rejoindre l’universel. </div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Note : </b>10/10 </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Avis :</b> Un livre obligatoire que j’ai dû lire dans le cadre du cours<i> Littérature et la femme</i> : j’ai été enchantée de cette découverte et j’ai l’intention de réitérer l’expérience avec cette auteure ! J’ai même envie de le relire, à le tenir ainsi dans mes mains. Bien que ce soit basé sur la vie de l’auteure, la perte de son frère schizophrène qu’ils n’ont jamais retrouvé, j’ai su me distancier de ce détail puisque je ne sais pas quand apparaît la fiction.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
L’aspect le plus intéressant est le rapport au corps, celui de son frère, qu’il soit présent ou non au niveau physique. La narratrice est sans cesse confrontée à différents espaces, extérieures et intérieures, qui semblent l’enfermer, que ce soit l’hôtel, l’hôpital, l’hôpital psychiatrique, la propre maison de son enfance, bref, elle semble sans cesse confinée que ce soit au niveau physique et psychologique. Quant à l’écriture de l’auteure, elle est très belle, les chapitres montrent des fragments de ses souvenirs qu’elle revisite au fur et à mesure. J’avais l’impression d’être proche de la narratrice, qui dévoilait chaque scène sans cacher les détails les plus choquants, comme si je lisais ses confessions. Probablement que Lynn Diamond avait besoin d’écrire cette autofiction pour se soulager d’un lourd poids et, en quelque sorte, faire finalement le deuil de son frère.
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Extrait :</b> J’ai refermé la porte. Je me suis assise, j’ai posé mon cœur sur la table et le sang de mon frère s’écoulait tout à côté de moi sur la feuille blanche.</div>
</div>
Litté-13http://www.blogger.com/profile/16596521030481275328noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2847315664090115572.post-31339704832876669702013-12-31T15:12:00.002-08:002013-12-31T16:52:24.139-08:00Ru : « petit ruisseau, écoulement (sang, larmes, argent) » (français) ; « bercer, berceuse » (vietnamien)<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<a href="http://img.livraddict.com/covers/14/14783/couv36689240.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Couverture Ru" border="0" height="320" src="http://img.livraddict.com/covers/14/14783/couv36689240.jpg" style="text-align: left;" width="186" /></a><b>Titre original :</b> Ru </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Auteur :</b> Kim Thúy </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Parution d’origine : </b>2009 </div>
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<b>Pays :</b> Canada (Québec) </div>
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<br /></div>
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<b>Type :</b> Contemporain </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Genre :</b> Autofiction </div>
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<br /></div>
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<b>Écrivaine multiculturelle :</b> Kim Thúy est née à Saïgon en 1968. Elle a quitté le Vietnam comme boat-people avec ses parents à l’âge de dix ans, se réfugiant au Québec avec ceux-ci. Elle est diplômée en linguistique et traduction, en 1990, et en droit en 1993. Elle a été traductrice, interprète, avocate, restauratrice, critique gastronomique et, depuis qu’elle a publié <i>Ru</i> en 2009, romancière. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Résumé : </b><i>Ru</i> est le récit d’une réfugiée vietnamienne, une boat people dont les souvenirs deviennent prétexte tantôt à l’amusement, tantôt au recueillement, oscillant entre le tragique et le comique, entre Saigon et Granby, entre le prosaïque et le spirituel, entre les fausses morts et la vraie vie. </div>
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<br /></div>
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<b>Note : </b>10/10 </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Avis : </b>J’ai dû lire ce récit dans le cadre d’un cours. Si tous les autres élèves, du moins la majorité, ont dit que c’était « incompréhensible », car celui-ci est divisé en fragments, personnellement je suis tombée amoureuse du style de Kim Thúy. Cette autofiction très touchante mélange à la fois le tragique et le comique (comme il est dit dans le résumé). Je suis contente de partager cette œuvre pluriculturelle, qui mélange la vie au Québec et au Vietnam de l’auteure qui a dû passer par les atrocités de la guerre avant de se rendre ici. Elle utilise néanmoins des euphémismes pour décrire son expérience, comme si elle n’osait pas trop y toucher – le traumatisme, sûrement. C’est avec poésie, art culinaire à l’occasion et tendresse qu’elle évoque les différents souvenirs qui émergent un à la fois. </div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://www.retreatbyrandomhouse.ca/wp-content/uploads/2012/09/Thuy-Kim-big-smile-colour-cr-Vu-Quang.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="200" src="http://www.retreatbyrandomhouse.ca/wp-content/uploads/2012/09/Thuy-Kim-big-smile-colour-cr-Vu-Quang.jpg" style="text-align: left;" width="133" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Mais quelle belle femme.</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Il est dure de décrire avec détail une lecture que j’ai fait il y a un an, seulement je tenais à le partager puisqu’en lisant le dernier livre de l’auteure, j’avais envie de faire découvrir le roman qui m’a permis de la connaître : j’aurai probablement passé par-dessus si je n’avais pas dû le lire pour un cours et ainsi ne jamais découvrir une sublime écriture poétique. L’unique chose que je peux réellement vous dire, c’est qu’il faut absolument que vous le lisiez. Vous ne pouvez pas passer au-dessus de cette merveille, car vous finiriez par le regretter. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Extrait : </b>Je connais le chant des mouches par cœur. Je n’ai qu’à fermer les yeux pour les réentendre tourner autour de moi parce que, pendant des mois, je devais m’accroupir en petit bonhomme à dix centimètres au-dessus d’un bain géant rempli à ras bord d’excréments sous le soleil brûlant de la Malaisie. Je devais regarder l’indescriptible couleur brune sans cligner des yeux pour éviter de glisser sur les deux planches, derrière la porte d’une des seize cabines, chaque fois que j’y mettais les pieds. Il fallait maintenir l’équilibre, ne pas m’évanouir lorsque mes propres selles ou celles de la cabine voisine provoquaient une éclaboussure. Dans ces instants-là, je m’évadais en écoutant le vol des mouches. Une fois, j’ai perdu ma babouche entre les planches après avoir déplacé mon pied trop rapidement. Elle a plongé dans cette bouillie sans s’y enfoncer. Elle y flottait comme un bateau à la dérive.</div>
</div>
Litté-13http://www.blogger.com/profile/16596521030481275328noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-2847315664090115572.post-16199269045356559172013-12-31T14:03:00.000-08:002013-12-31T14:04:05.600-08:00Une auteure pluriculturelle<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<a href="http://img.livraddict.com/covers/101/101190/couv42478837.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Couverture Mãn" border="0" height="320" src="http://img.livraddict.com/covers/101/101190/couv42478837.jpg" width="187" /></a><br />
<div style="text-align: justify;">
<b>Titre original :</b> mãn </div>
<br />
<div style="text-align: justify;">
<b>Auteur : </b>Kim Thúy </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Parution d’origine :</b> 2013 </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Pays : </b>Canada (Québec) </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Type :</b> Contemporain </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Genre :</b> Roman </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Écrivaine multiculturelle :</b> Kim Thúy est née à Saïgon en 1968. Elle a quitté le Vietnam comme boat-people avec ses parents à l’âge de dix ans, se réfugiant au Québec avec ceux-ci. Elle est diplômée en linguistique et traduction, en 1990, et en droit en 1993. Elle a été traductrice, interprète, avocate, restauratrice, critique gastronomique et, depuis qu’elle a publié<i> Ru</i> en 2009, romancière. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Résumé :</b> <i>mãn</i> est une histoire d'amour entre une femme et celles qui l'ont, tour à tour, fait naître, allaitée, élevée. Elle a été déposée dans le potager d'un temple bouddhiste sur le bord d'un des bras du Mékong par une adolescente. Une moniale l'a recueillie et nourrie d'eau, de riz et du lait des seins d'une mère voisine, avant de la confier à une autre femme - enseignante de jour, espionne en tout temps. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>mãn</i> parle de l'amour à l'envers, celui qui doit se taire, celui qui ne peut être vécu, celui qui ne doit pas s'inscrire dans le temps en souvenirs, en histoires. Or, juste avant la fin, ou au milieu d'un nouveau début, ailleurs, loin de la chaleur tropicale, près du corps, dans la lenteur aérienne des flocons de neige, il y a eu un amour à l'endroit, c'est-à-dire un amour ordinaire né d'une rencontre ordinaire, avec un homme ordinaire, ce qui était pour elle l'extraordinaire, l'improbable. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>mãn</i>, c'est l'apprentissage du mot « aimer » pour donner suite à la définition du verbe « vivre » de À toi et à la conjugaison de « survivre » de Ru. </div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Note :</b> 10/10 </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Avis :</b> C’est à travers les romans de Kim Thúy que j’ai développé le goût de découvrir plus amplement la culture vietnamienne et même d’en tomber graduellement amoureuse, du moins des saveurs qui se dégagent de ses œuvres. Son écriture poétique, simple et odorante m’assurent à chaque fois une lecture excessivement agréable, réconfortante malgré les sujets tragiques qu’elle m’est en place, parmi des personnages très humains, à la recherche dans ce cas-ci de l’amour. Du moins, la narratrice qui a vécu une vie très difficile dans un Vietnam en guerre dont les traditions s’effritent semble chercher quelque part l’amour, incapable de l’éprouver, ou même de le montrer – ne l’ayant jamais réellement vécu. </div>
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<br /></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://fbcdn-sphotos-c-a.akamaihd.net/hphotos-ak-prn1/1545744_10201413857564280_707534901_n.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="200" src="https://fbcdn-sphotos-c-a.akamaihd.net/hphotos-ak-prn1/1545744_10201413857564280_707534901_n.jpg" style="text-align: left;" width="200" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">N'est-elle pas magnifique ?</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
Ce roman est un hommage d’une femme à tous les autres femmes qui lui ont montré à vivre, que ce soit les différentes mères qu’elle ait eu, les différentes femmes québécoises qui lui ont montré l’amour – en particulier Julie. C’est par fragments qu’elle revisite chaque moment de sa vie, ainsi que celles des autres, qu’elle découvre à aimer, à tomber amoureuse. C’est un roman criant de sentiments humains, d’une certaine quête d’identité, d’un hommage aussi à la culture vietnamienne – des traditions, du moins -, et même de la cuisine de son pays. À chaque page se trouve un met différent qui effleure votre narine de ses essences. Kim Thúy mélange ici, de nouveau, une certaine tragédie humaine et la cuisine comme elle l’a fait à travers son roman – ou autofiction – <i>Ru</i>, mais dans celui-ci elle dégage plutôt l’aspect humain qu’est la survie durant une période difficile. Elle évoque, ici, la guerre du Vietnam mais du point de vue de sa mère, les horreurs qui s’y sont produits, qui ont affecté non seulement les vietnamiens mais aussi les gens venant d’ailleurs. La communauté vietnamienne qui se retrouve, dans tous les pays où elle s’est exilée. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Bref, une œuvre d’une grande richesse d’une auteure qui dépeint surtout les sentiments humains, au travers des fragments courts mais puissants. </div>
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<br /></div>
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<b>Extrait :</b> Peut-être avait-il raison finalement, ce jeune Alexandre, un client étudiant en peine d’amour qui m’avait un jour juré qu’il n’en aimerait jamais un autre et qui avait soutenu sa conviction en épinglant sur la corde à mots suspendue dans la vitrine une citation de Roland Barthes : « Je rencontre dans ma vie des millions de corps ; de ces millions je puis en désirer des centaines ; mais de ces centaines je n’en aime qu’un. » Cet énoncé m’était alors totalement étranger et incompréhensible puisque je n’avais jamais vécu cette sensation d’exclusivité et d’unicité.</div>
</div>
Litté-13http://www.blogger.com/profile/16596521030481275328noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-2847315664090115572.post-18006725234171198282013-12-31T06:09:00.001-08:002014-01-01T06:31:37.837-08:00Bilan 2013 : mes coups de coeur.<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: center;">
<img height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi4i7rkuSwA2EU0QOV0h0BwuNn-m5YoE8T9LRyFG9nJ7W2H5Zn4OU5yQ999_CAsk-4f_Wn_qn9E9s9MHpE29Tagi0fBTzjELE91T4T8uTmAdQ3wutz2EpL4hGf4s2plNEhzSXBjcGfCOXv9/s320/2013.jpg" width="320" /></div>
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<br /></div>
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Après cette année 2013, je me permets de faire un bilan de mes lectures. Je n’ai jamais fait ça, auparavant, mais j’en avais envie. J’ai fait une liste de tous mes coups de cœur de l’année, qui sont tout de même beaucoup si vous voulez mon avis, mais uniquement côté roman bien que j’ai lu énormément de mangas aussi. J’ai lu, en tout, 141 livres (mangas et romans confondus), et je suis tout de même fière d’avoir pu réaliser le Challenge 100 livres en un an. </div>
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<br /></div>
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Voici donc mes coups de cœur que, j’espère, vous découvrirez un jour ou l’autre :</div>
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<img alt="Couverture Un bébé pour Rosemary" height="200" src="http://img.livraddict.com/covers/92/92196/couv69205689.jpg" width="131" /><img alt="Couverture Monstres invisibles" height="200" src="http://img.livraddict.com/covers/17/17880/couv70557843.jpg" width="120" /><img alt="Couverture Nétotchka Nezvanova" height="200" src="http://img.livraddict.com/covers/33/33372/couv50817728.jpg" width="124" /><img alt="Couverture Easter parade" height="200" src="http://img.livraddict.com/covers/87/87450/couv40257661.jpg" width="130" /><img alt="Couverture Snuff" height="200" src="http://img.livraddict.com/covers/80/80807/couv67449224.jpg" width="140" /><img alt="Couverture La Couleur des sentiments" height="200" src="http://img.livraddict.com/covers/88/88625/couv24520463.jpg" style="text-align: justify;" width="124" /><img alt="Couverture Autant en emporte le vent, tome 2" height="200" src="http://img.livraddict.com/covers/16/16283/couv27148893.gif" style="text-align: justify;" width="123" /><img alt="Couverture Rebecca" height="200" src="http://img.livraddict.com/covers/4/4431/couv48786477.jpg" style="text-align: justify;" width="135" /><img alt="Couverture Autant en emporte le vent, tome 3" height="200" src="http://img.livraddict.com/covers/33/33047/couv2224469.jpg" style="text-align: justify;" width="119" /><img alt="Couverture L'amant de Lady Chatterley" height="200" src="http://img.livraddict.com/covers/24/24982/couv51031778.png" style="text-align: justify;" width="138" /><img alt="Couverture Fight club" height="200" src="http://img.livraddict.com/covers/17/17700/couv73729429.jpg" style="text-align: justify;" width="121" /><img alt="Couverture La maudite" height="200" src="http://img.livraddict.com/covers/85/85137/couv67549706.gif" style="text-align: justify;" width="121" /><img alt="Couverture Le Locataire chimérique" height="200" src="http://img.livraddict.com/covers/60/60750/couv25517048.gif" style="text-align: justify;" width="131" /><img alt="Couverture La Mécanique du Coeur" height="200" src="http://img.livraddict.com/covers/0/11/couv64925742.jpg" style="text-align: justify;" width="123" /><img alt="Couverture L'étranger" height="200" src="http://img.livraddict.com/covers/22/22401/couv61881885.jpg" style="text-align: justify;" width="120" /><img alt="Couverture Nouvelles Orientales" height="200" src="http://img.livraddict.com/covers/9/9501/couv27462327.jpg" style="text-align: justify;" width="132" /><img alt="Couverture Confession d'un masque" height="200" src="http://img.livraddict.com/covers/52/52133/couv67331474.gif" style="text-align: justify;" width="119" /><img alt="Couverture La Trilogie des jumeaux, tome 1 : Le Grand Cahier" height="200" src="http://img.livraddict.com/covers/35/35217/couv15769978.jpg" style="text-align: justify;" width="121" /><img alt="Couverture Le Diable au corps" height="200" src="http://img.livraddict.com/covers/10/10050/couv66199072.jpg" style="text-align: justify;" width="125" /><img alt="Couverture Kamouraska" height="200" src="http://img.livraddict.com/covers/20/20870/couv22770589.jpg" style="text-align: justify;" width="121" /><img alt="Couverture Mãn" height="200" src="http://img.livraddict.com/covers/101/101190/couv42478837.jpg" width="116" /><img height="200" src="http://www.renaud-bray.com/ImagesEditeurs/PG/11/11597-gf.jpg" width="123" /></div>
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<br /></div>
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<br /></div>
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Je me permets de mettre le lien des coups de coeur d'une blogueuse que j'affectionne énormément : <a href="http://rain-of-books.blogspot.fr/2013/12/bilan-de-lannee-2013-lectures.html">Wolfsrain</a>. Et voici ici le top 5 d'une autre blogueuse que j'adore énormément, la plus adorable : <a href="http://bookerdose.wordpress.com/2013/12/30/mes-top-5-de-lannee-2013/">Mossharty</a>.<br />
<br />
Voilà. Bonne année à vous tous et désolé de ma longue absence, les études et le travail m'ont pris mon temps.</div>
</div>
</div>
Litté-13http://www.blogger.com/profile/16596521030481275328noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-2847315664090115572.post-86727955173553520812013-12-30T22:07:00.005-08:002013-12-30T22:07:49.564-08:00Confession d'un masque<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<a href="http://img.livraddict.com/covers/52/52133/couv67331474.gif" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Couverture Confession d'un masque" border="0" height="320" src="http://img.livraddict.com/covers/52/52133/couv67331474.gif" style="text-align: left;" width="191" /></a><b>Titre original :</b> Kamen no Kokuhaku </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Titre français :</b> Confession d’un masque </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Auteur :</b> Yukio Mishima </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Parution d’origine :</b> 1949 </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Parution française : </b>1971 </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Pays :</b> Japon </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Type :</b> Contemporain </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Genre :</b> Roman </div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Un grand auteur japonais du XXe siècle :</b> Yukio Mishima, de son véritable nom Kimitake Hiraoka, est né le 14 janvier 1925. Grâce à son roman <i>Confession d’un masque</i>, il est finalement reconnu comme écrivain au Japon, bien que celui-ci ait provoqué un scandale. En 1970, après avoir achevé sa tétralogie <i>La Mer de la fertilité</i>, il fait un coup d’État en faveur du Japon traditionnel et de l’empereur qui échoue devant les hostilités : il se suicide par seppuku. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Résumé : </b>Yukio Mishima naît en tant qu’écrivain à partir de l’éclatant succès que reçut <i>Confession d’un masque</i>. Raconté à la première personne, le roman est indéniablement d’inspiration autobiographique. Le jeune garçon qui s’y livre souffre de se sentir différent des autres. Chétif, il est en outre issu d’un milieu moins favorisé que ses condisciples. Plus tard, fasciné par les représentations morbides et cruelles, il découvre qu’il en tire un plaisir allant jusqu’à la jouissance. Mais sa différence fondamentale et douloureuse réside dans son penchant homosexuel. Au Japon, sans doute plus que nulle part ailleurs, le besoin de se conformer à la normalité tourne parfois à l’obsession. Craignant le regard des autres, il feint de se sentir attiré comme eux par les jeunes filles de son écoles, la honte qui l’étreint est telle qu’il vut y roire lui-même. Esclave des conventions, il s’éprend de Sonoko la sœur d’un de ses amies, et fait naître un amour artificiel pour satisfaire son besoin de conformisme, mais ce jeu de dupes ne sera que vaines souffrances. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Note :</b> 10/10 </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Avis :</b> Mishima est réellement un très grand écrivain japonais. Ce roman montre la quête de normalité d’un jeune garçon homosexuel, dans une société japonaise perfectionniste qui prône cette normalité, à travers laquelle les individus ne font qu’un puisqu’ils se ressemblent tous. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://fbcdn-sphotos-d-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash3/1379253_10200877207188356_1043435124_n.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://fbcdn-sphotos-d-a.akamaihd.net/hphotos-ak-ash3/1379253_10200877207188356_1043435124_n.jpg" style="text-align: left;" width="234" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">En pleine contemplation de son chat.</td></tr>
</tbody></table>
<div style="text-align: justify;">
Le narrateur est un personnage très complexe, pour qui j’éprouvais à la fois de l’indifférence mais en même temps beaucoup d’attachement : il était très humain, très honnête, criant de vérité, puisqu’il se révèle différent de tous les autres jeunes hommes de son âge. Celui-ci, d’ailleurs, est basé sur la personnalité et la vie même de Yukio Mishima : arraché à sa mère très tôt, élevé par sa grand-mère, il se penche dans la littérature afin de s’évader (dans la réalité, son père trouvait que c’était un passe-temps efféminé et voulait l’empêcher de continuer tandis que sa mère l’encourage et dont, d’ailleurs, il fut très proche). Sa relation avec Sonoko, qui représente très bien le stéréotype de la « jeune fille à marier » (naïve, idéaliste, rêveuse, fragile, très belle), le conduit en quelque sorte à sa propre perte sans non plus être déchirant. L’histoire est teintée d’une subtile touche tragique, sans non plus en abuser à l’excès, prisonnier des penchants sadiques et sensibles du narrateur qui s’affrontent du début à la fin du roman. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
En le lisant, j’ai compris pourquoi Marguerite Yourcenar aimait Mishima, pourquoi il est l’un des plus grands romans japonais et maintenant Yukio Mishima est l’un de mes auteurs favoris, du moins dans ceux que je recommande avec ferveur. Il est très difficile de faire une réelle description du roman après une seule lecture, puisqu’il est très riche : il faudrait que je le relise, prenne des notes pendant plusieurs semaines, afin d’offrir une analyse plus complète et plus pertinente. Néanmoins, la seule chose que je peux vous dire est la suivante : lancez-vous sur Mishima, c’est un auteur qu’il faut impérativement découvrir.
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Extrait : </b>L’idéal universel de la beauté dans la sculpture grecque s’approche également d’une étroite ressemblance entre l’homme et la femme. Ne pourrait-il pas y avoir là un des secrets de l’amour ? Ne se pourrait-il pas de quand les plus intimes profondeurs de l’amour se cache un désir inaccessible, l’homme et la femme souhaitant tous deux devenir l’image exacte de l’autre ?
</div>
</div>
Litté-13http://www.blogger.com/profile/16596521030481275328noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-2847315664090115572.post-31410091547422920972013-12-12T17:36:00.002-08:002013-12-12T17:36:45.398-08:00Le Londres-Louxor<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<a href="http://img.livraddict.com/covers/86/86185/couv56980975.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Couverture Le Londres-Louxor" border="0" height="200" src="http://img.livraddict.com/covers/86/86185/couv56980975.jpg" style="text-align: left;" width="120" /></a><b>Titre :</b> Le Londres-Louxor </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Auteure :</b> Jakuta Alikavazovic </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Parution d’origine :</b> 2010 </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Pays : </b>France </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Type :</b> Contemporain </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Genre :</b> Roman </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Petit mot sur l’auteure :</b> Jakuta Alikavazovic est née en 1979 à Paris. Corps volatils, qui a reçu le prix Goncourt du premier roman en 2008, est disponible en Points.</div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="http://www.babelio.com/users/AVT_Jakuta-Alikavazovic_1767.jpeg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://www.babelio.com/users/AVT_Jakuta-Alikavazovic_1767.jpeg" style="text-align: left;" width="181" /></a><b>Résumé :</b> Le Londres-Louxor : cet ancien cinéma des années 20 accueille la diaspora bosniaque depuis le siège de Sarajevo. Là, on parle affaires, et surtout des sœurs Vitch : Ariana séduit les hommes ; Esme les comprend. Quand Ariana disparaît, la communauté s’émeut. Hacun se prend à évoquer un pays d’origine dont l’histoire s’est éparpillée au fil de versions multiples, de fragments et de mythes. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Note :</b> 7/10 </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Avis :</b> Je tiens d’abord à remercier la maison d’édition Points et Livraddict pour ce partenariat, et je tiens à m’excuser de ce lapse de temps : je suis en retard de quelques jours pour mon suivi, j’ai dû courir partout pour mes examens et on me donnait trop d’heures à mon travail du coup j’ai eu peu de temps pour souffler.
</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ce roman, j’ai vu, attire les mauvais commentaires, à ce que j’ai vu, et ça me déçoit un peu vu sa richesse. Je peux comprendre les commentaires de ceux-ci, mais à mon avis c’est un très bon roman. Il est très riche, naturellement, en figures de style, l’écriture est assez soutenu, les personnages sont complexes à mon sens, l’histoire elle-même l’est. Je dois avouer que j’imaginais autre chose, mais je ne suis tout de même pas déçue de ma lecture. J’ai même l’intention de le relire une seconde fois, dès que j’aurais le temps, afin de l’analyser encore mieux (j’ai eu peu de temps pour le faire …). Si vous êtes du genre à favoriser les œuvres de divertissement, ce roman n’est guère pour vous. Il est bien trop complexe pour être lu en peignoir, dans le salon. Mais je crois que tout le monde tombera amoureux de l’écriture de l’auteure qui est tout simplement magnifique : personne n’a rien à dire contre celle-ci, même si elle est complexe dans sa simplicité, elle est sublime. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je me suis attachée énormément au personnage d’Esme, qui semble être à la recherche, quelque part, d’une certaine identité – c’est l’impression, du moins, qu’elle m’a laissé. Comme si s’enfuir de son pays l’avait dépouillé – autre impression que j’ai eu. Anton, quant à lui, me laisse totalement indifférente. Je l’ai trouvé bien trop arrogant, au début, pour pouvoir m’attacher une seule seconde.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Bref, une lecture que j’ai dû lire trop rapidement, dont je n’ai pas su profiter pleinement, mais tout de même un bon moment de lecture et j’ai bien l’intention de le relire une deuxième fois. </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Extrait :</b> <i>La bibliothèque idéale d’Esme Vitch</i>, cela disait. Elle n’avait pas du tout l’écriture qu’il imaginait. </div>
<div style="text-align: justify;">
En dessous elle avait noté : <i>Noyer, vingt-quatre planches 15 x 75 cm, hauteur 2,40 m, longueur 3m, pévoir une échelle télescopique</i>.</div>
</div>
Litté-13http://www.blogger.com/profile/16596521030481275328noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-2847315664090115572.post-67245185506713924902013-09-22T21:46:00.000-07:002013-09-22T21:46:22.124-07:00Un monde idéal où ...<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<a href="http://www.livraddict.com/covers/106/106264/couv68809364.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Couverture Un monde idéal où c'est la fin" border="0" height="200" src="http://www.livraddict.com/covers/106/106264/couv68809364.jpg" style="text-align: left;" width="130" /></a><b>Titre original :</b> Un monde idéal où c’est la fin </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Auteur :</b> J. Heska </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Parution d’origine :</b> 2013 </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Pays :</b> France </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Type :</b> Science-fiction </div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="http://www.jheska.fr/wp-content/uploads/2012/07/J_heska.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img alt="J heska" border="0" height="150" src="http://www.jheska.fr/wp-content/uploads/2012/07/J_heska.jpg" style="text-align: left;" width="200" /></a><b>Genre :</b> Nouvelles </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Un jeune auteur : </b>J. Heska a publié son premier roman en 2011 : <i>Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir</i>, qui a été considéré comme le best-seller surprise de cette année-là. Ensuite, en 2012, il a auto-publié son roman : <i>On ne peut pas lutter contre le système</i>. C’est en 2013 qu’il publie ce recueil de courtes nouvelles, <i>Un monde idéal où c’est la fin</i>. Il tient aussi un blog : http://www.jheska.fr/ (allez y faire un tour, c’est très sympa’ !). </div>
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<b>Résumé :</b> Bienvenue dans un monde idéal ! </div>
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Un monde idéal où la civilisation telle que nous la connaissons n’existe plus. Dérèglement du temps ? Avènement de la magie ? Crise climatique irréversible ? Épidémie mondiale de la mort subite ? Extra-terrestres maladroits ? Invasion de poireaux découpeurs de cervelles ? Crise de déprime globalr ? Robots hors de contrôle ? Zombies entreprenants ? </div>
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Découvrez 100 histoires drôles, émouvantes, tragiques ou absurdes qui mènent à notre perte ! </div>
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<b>Note : </b>8/10 </div>
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<b>Avis :</b> J’aimerais tout d’abord remercier le forum Livraddict pour ce partenariat, ainsi que l’auteur J. Heska de l’avoir fait et de m’avoir envoyé lui-même le document. Merci beaucoup de m’avoir fait découvert ce petit livre, qui est réellement excellent. Et je ne dis pas ça parce que l’auteur va le lire, je suis très sincère. Je suis un peu en retard pour ma chronique, mais il faut dire que ça m’a pris un petit moment à le lire non parce que je n’ai pas aimé – loin de là – mais bien parce que j’ai été préoccupé par les affaires administratives pour l’Université et ensuite mes profs m’ont donné tous leurs travaux en même temps – mais une chance que maintenant j’en suis sortie saine et sauve -. </div>
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Bon, alors, <i>Un monde idéal </i>présente cent nouvelles, commençant toutes par Un monde idéal et qui suivent toutes plus ou moins un même thème : différents mondes alternatifs, apocalyptiques (je vais prendre en exemple l’une des premières nouvelles, <i>Un monde idéal où nous vivons sur une belle planète</i>, qui montre la Terre dévastée par des bombes nucléaires, chaotique et surtout très ironique, ce que j’adore) ou bien des parodies (j’appelle ça des parodies, car certaines se révèlent comiques et ça me fait pensé à ce genre de choses tout simplement). Et, en fait, j’aime bien qu’il est une alternance entre les deux, parce que si ç’avait été toujours la même chose, ç’aurait été très répétitif et redondant – et c’est l’un de mes problèmes, dans les recueils de nouvelles, souvent c’est le même thème et je finis par me lasser. Le sujet reste plus ou moins le même, avec une certaine morale, un message derrière les nouvelles, même venant de celles plus légères et drôles. </div>
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Je n’ai jamais été une grande fanatique de nouvelles littéraires, excepté si elles font plus de dix pages, mais je n’ai pas du tout été déçue de ma lecture, je suis même contente d’avoir découverte un nouvel auteur qui, je l’espère, sera plus connu. J. Heska a une très belle écriture, simple mais très belle tout de même, et il a réussi à me captiver avec ses nouvelles alors que je suis difficile lorsqu’il s’agit de ce genre littéraire, non parce que je trouve que c’est ‘‘mauvais’’, mais j’aime lire des livres qui font au moins cent pages, et puis j’ai souvent été déçue par des recueils de nouvelles. En tout cas, lire ces petites nouvelles m’ont changé les idées – puisque je croule sous les travaux et les romans obligatoires qui sont très bien, simplement j’ai eu besoin de changer d’air, et ce recueil me l’a permis, puisqu’il est relaxant – et j’ai bien l’intention de découvrir les autres œuvres de l’auteur. </div>
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<b>Extrait : </b>Ce travail est difficile. Rien que la semaine dernière, j’ai dû consigner dans mon rapport trois pertes de plus. Une opération qui a viré au massacre. Dix contaminés se sont échappées de la zone et ont brisé le cordon sanitaire. Mes gars se sont fait surprendre. Nous avons finalement réussi à prendre le dessus au prix de lourdes pertes. Nous avons transféré tous les infectés dans la zone d’élimination. </div>
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Sauf une petite fille.
Dévorer sa cervelle a été un des moments les plus succulents de mon existence de zombie. </div>
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Dans un monde idéal …</div>
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Litté-13http://www.blogger.com/profile/16596521030481275328noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-2847315664090115572.post-70510118028733700812013-08-28T18:12:00.000-07:002013-08-28T18:50:25.347-07:00Concours : UN AN !<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
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Bonjour tout le monde ! </div>
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Voici mon premier concours, qui célèbre les un an de mon blog. En fait, j’ai décidé d’en faire un pour vous remercier de me suivre. Bien qu’il ne soit pas vieux, j’ai envie de remercier ceux qui sont fidèles, qui se sont intéressés à ce que je disais dans mes chroniques. Je le fais d’avance, puisque mon blog a été créé en Novembre, alors que je vais être en pleine période de travaux et d’examens. Je préfère donc le faire toute suite, ainsi j’aurais le temps de commander – si nécessaire -, de préparer les paquets et de vous les envoyer.
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Dans le fond, la seule condition pour participer c’est … de me suivre et de répondre à quelques questions. Soit vous avez posté sur mon suivi, sur Livraddict – plus qu’une fois, on s’entend là-dessus – ou bien ici, sur mes articles ! Ce sont ceux qui s’intéressent réellement à mes chroniques, à mes lectures que je veux remercier. Je ne veux pas que ce soit une personne qui ne passe jamais et qui veut profiter du concours – au cas où.</div>
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Donc. Si je m’écoutais, je donnerais quelque chose à tous ceux qui participent. Malheureusement, je n’en ai pas du tout les moyens. Alors je me suis donnée un maximum de deux prix, qui sont les suivants : </div>
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<b>1er prix : </b>2 DVD au choix (liste) + 2 romans au choix (liste) + sucreries + marques pages </div>
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<b>2e prix : </b>1 DVD au choix (liste) + 1 roman au choix (liste) + sucreries</div>
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J’ai fait deux listes, pour chacun des prix, quant aux films et aux livres offerts et les gagnant choisissent ceux qui leur plaisent. Vous n’avez qu’à m’envoyer un message de participation à l’adresse courriel suite : <b>cmasson08@hotmail.com</b>, avec le nom de votre pseudo – que ce soit sur Livraddict ou votre blog. <b>Le concours est ouvert à partir d’aujourd’hui et finit le 14 septembre.</b> Tout le monde a la même chance !<br />
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Vous n’avez qu’à répondre aux questions suivantes :<br />
1. Quel roman se passe durant la Guerre de Sécession ?<br />
2. Qui est l’amant de Manon Lescaut ?<br />
3. Qui sont les enfants qui ont inspiré la pièce <i>Peter Pan</i> ?<br />
4. Sous quel format est paru, pour la première fois, <i>Anna Karénine</i> ?<br />
5. Quel roman raconte l’histoire de Claude de Varèze ?<br />
6. Quel auteur américain raconte l’histoire de Cassie Wright, une actrice porno ?
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<b>Voici la liste des prix littéraires : </b></div>
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1. <i>Autant en emporte le vent</i> – Margaret Mitchell </div>
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2. <i>Chez les heureux du monde </i>– Edith Wharton </div>
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3. <i>Anna Karénine</i> – Tolstoï </div>
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4. <i>La couleur des sentiments</i> – Stockett </div>
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5. <i>Rebecca</i> – Daphné du Maurier </div>
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6. <i>Rosemary’s Baby</i> – Ira Levin </div>
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7.<i> Lolita </i>– Nabokov </div>
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8. <i>Dracula </i>– Stoker </div>
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9. <i>Frankenstein</i> – Mary Shelley </div>
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10. <i>Le Parfum</i> – Patrick Süskind </div>
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11. <i>La Peste</i> – Albert Camus </div>
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12. <i>Orlando</i> – Virginia Woolf </div>
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13. <i>Le monde de Charlie</i> – Stephen Chbosky </div>
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14. <i>Tendre est la nuit</i> – Fitzgerald </div>
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15.<i> La mécanique du cœur </i>– Malzieu </div>
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16. <i>Le cycle d’Ender tome 1 : La stratégie Ender</i> – Card </div>
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17. <i>Running Man</i> – Stephen King </div>
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18. <i>Snuff </i>– Chuck Palahniuk </div>
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19. <i>L’Homme qui rit</i> – Hugo </div>
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20. <i>La Part de l’autre</i> – Eric-Emmanuel Schmitt </div>
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<br /></div>
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<b>Voici la liste des prix filmographiques :</b> </div>
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1. Pride and Prejudice </div>
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2. Ponyo </div>
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3. From Hell </div>
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4. Pulp Fiction </div>
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5. Fight Club </div>
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6. Scott Pilgrim vs the world </div>
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7. Silence of the lambs </div>
<div style="text-align: justify;">
8. Easy A </div>
<div style="text-align: justify;">
9. Clockwork Orange </div>
<div style="text-align: justify;">
10. Finding Neverland </div>
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11. Interview with the vampire </div>
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12. Millenium ** </div>
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13. Little Miss Sunshine </div>
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14. The Avengers </div>
<div style="text-align: justify;">
15. The Help </div>
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16. The Perks of Being a Wallflower </div>
<div style="text-align: justify;">
17. The Age of Innocence </div>
<div style="text-align: justify;">
18. The Breakfeast Club </div>
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19. Donnie Darko </div>
<div style="text-align: justify;">
20. The Great Gatsby (2013) </div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
** Pour Millenium, vous me dites lequel vous voulez. La version américaine, où l’un des suédois. Si vous voulez le premier, deuxième ou troisième. Je ne veux pas vous en donnez un dont vous ne voulez pas.</div>
</div>
Litté-13http://www.blogger.com/profile/16596521030481275328noreply@blogger.com7tag:blogger.com,1999:blog-2847315664090115572.post-73675826689275849482013-08-27T09:28:00.002-07:002013-08-27T09:28:14.035-07:00La maudite<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<a href="http://www.livraddict.com/covers/85/85137/couv67549706.gif" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Couverture La maudite" border="0" height="200" src="http://www.livraddict.com/covers/85/85137/couv67549706.gif" style="text-align: left;" width="121" /></a><b>Titre original : </b>La Maudite </div>
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<b>Auteur :</b> Guy des Cars </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Parution d’origine : </b>1954</div>
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<b>Pays : </b>France </div>
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<br /></div>
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<b>Type : </b>Drame, psychologie </div>
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<b>Genre :</b> Roman </div>
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<br /></div>
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<a href="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/bd/Guy_des_Cars_%281977%29_by_Erling_Mandelmann.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img alt="File:Guy des Cars (1977) by Erling Mandelmann.jpg" border="0" height="200" src="http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/bd/Guy_des_Cars_%281977%29_by_Erling_Mandelmann.jpg" style="text-align: left;" width="146" /></a><b>Guy des Cars :</b> Né Guy Augustin Marie Jean de Pérusse des Cars le 6 mai 1911 à Paris, il est issu de la haute noblesse française. Ses maîtres d’école disaient de lui : « Brillant esprit, mauvais élève ». Il part, à l’âge de dix-neuf ans, au Chili, pour mettre fin à une aventure galante et, dès son retour en France, il décide d’embrasser la carrière de journaliste. À vingt-huit ans, il est rédacteur en chef du <i>Jour</i>. En 1940, il écrit son premier roman, <i>L’Officier sans nom</i>. Il écrit de nombreux romans qui ont eu un grand succès :<i> L’Impure</i>, <i>La Brute</i>, <i>La Dame du cirque</i>, <i>Le Château du clown</i>, <i>Les Filles de joie</i>, <i>Le Faussaire</i>,<i> L’Envoûteuse</i>, <i>La Justicière</i>,<i> L’Entremetteuse</i>,<i> La Maudite</i>. On rattache ses œuvres à la catégorie du « roman de gare » : des ouvrages distrayants et superficiels, si bien que les critiques littéraires l’avaient surnommé « Guy des Gares ». Il meurt le 21 décembre 1993 à Paris. </div>
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<br /></div>
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<b>Résumé :</b> Claude de Varèze a été élevée selon des principes rigoureux dans une ancienne famille de haute Provence. Son enfance et sa jeunesse, dirigées par un père despotique et une gouvernante redoutable, ont été progressivement troublées par des phénomènes sexuels qui donnent à l’héroïne un étrange comportement. Elle n’aura la révélation de son véritable état physiologique que sous le choc : une passion violente et désespérée. Devra-t-elle abandonner l’amour très pur que lui porte le jeune ingénieur Georges Servet au profit d’amours interdites avec la capiteuse et perverse Mariette ? Sera-t-elle contrainte de cacher à un monde hostile l’effroyable secret de sa dualité sexuelle ?</div>
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<br /></div>
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<b>Note :</b> 10/10 </div>
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<b>Avis : </b>C’est le premier Guy des Cars que je lis et j’ai bien l’intention d’en lire d’autres. C’est un véritable coup de cœur : j’ai dévoré La Maudite en très peu de temps et j’ai bien envie de le relire une seconde fois. Ce fut un véritable délice : il manie très bien son style, dirige l’histoire et nous entraîne à travers le passé trouble et sombre de Claude que l’on découvre au fur et à mesure. On découvre, aussi, progressivement la famille de Varèze, cette espèce de « légende » qui les entoure. C’est un voile de mystère qui entoure cette famille composée uniquement d’hommes et c’est extrêmement intéressant. À peine l’ai-je ouvert que je ne pouvais plus décrocher : captivant, envoutant jusqu’à la dernière ligne ! </div>
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<br /></div>
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Chaque personnage a sa propre personnalité, mais Claude reste le plus complexe, le plus complet aussi et le plus intéressant à découvrir. Elle a des manies étranges, un très mauvais caractère et c’est fascinant de suivre son passé. J’adore les histoires de dualité sexuelle, je ne pouvais donc que tomber sou le charme de celle-ci : j’aime la complexité que ça apporte, cette torture que le personnage subit, cette crise qu’il doit traverser. Les autres personnages m’ont tout aussi plu, puisqu’ils font partis de son ténébreux univers dans lequel tous ses secrets sont cachés, mais révélés au lecteur. La gouvernante de Claude est bien trop attachée à elle et se prend pour sa mère : je trouvais qu’elle me faisait pitié, dans un sens, reportant toute son affection à la fille du comte de Varèze qui ne lui rend pas – ce qui est assez compréhensible, puisqu’elle fait presque du harcèlement. </div>
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<br /></div>
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L’écriture de Guy des Cars est sublime : j’ai adoré son style, j’avais réellement l’impression de faire partie du roman, je voyais très bien les endroits lorsqu’il les décrivait. J’ai encore en mémoire l’image de la bastille, au-dessus de la colline, au-dessus de tout, qui règne en maîtresse, crainte et méprisée. J’étais gourmande : à chaque fois que je finissais un paragraphe, il fallait absolument que j’en dévore un autre, et puis un autre, et puis un autre, alors que j’ai plusieurs autres lectures à terminer. Dès qu’on y plonge, on s’y laisse submergé, il est impossible de le mettre de côté ne serait-ce que pour aller manger. Je n’ai absolument pas été déçue de ma lecture : sincèrement, je le conseille à tous ceux qui hésitent à y toucher. C’est un excellent ouvrage ! </div>
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<b>Extrait : </b>« De fils en fils on aboutit à Melchior de Varèze, le père de Claude, que j’ai très bien connu dans ma jeunesse. Ce fut un homme redoutable : il semblait qu’il eût hérité de tous les défauts de ses ancêtres ! Il commença à observer l’étrangle règle matrimoniale des Varèze en allant chercher sa femme à Anjou. Je n’ai pas connu la comtesse de Varèze, dont ma mère m’a toujours dit le plus grand bien, puisqu’elle mourut – suivvant elle aussi la loi inexorable qui continuait à s’appliquer aux épouses de la famille – quelques heures après la naissance de Claude. Car l’incroyable s’était produit ! La machine monstrueuse, destinée à assurer la dynastie, s’était détraquée : Melchior de Varèze avait une fille ! »</div>
</div>
Litté-13http://www.blogger.com/profile/16596521030481275328noreply@blogger.com11tag:blogger.com,1999:blog-2847315664090115572.post-949181988205379122013-08-26T08:45:00.006-07:002013-08-26T08:45:44.960-07:00C'est Lundi, que lisez-vous ? [4]<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td><img height="213" src="https://fbcdn-sphotos-e-a.akamaihd.net/hphotos-ak-prn1/150651_4407898191497_307930463_n.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" width="320" /></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="font-size: 13px;">Que lisez-vous ?</td></tr>
</tbody></table>
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Rendez-vous-vous initié par Mallou qui s’est inspirée de It’s Monday, What are you reading ? by <a href="http://bookjourney.wordpress.com/">One Person’s Journey Through World of Book</a><a href="http://bookjourney.wordpress.com/">s</a>. Ce rendez-vous a été repris par <a href="http://bloggalleane.blogspot.fr/">Galleane</a>.<br />
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<div style="text-align: center;">
<b>Ce que j’ai lu la semaine dernière :</b><br />
<img height="200" src="http://www.livraddict.com/covers/61/61563/couv7202723.jpg" width="123" /><img height="200" src="http://www.livraddict.com/covers/85/85137/couv67549706.gif" width="121" /><img height="200" src="http://www.livraddict.com/covers/106/106859/couv3913281.jpg" width="140" /></div>
<br />
<div style="text-align: center;">
<b>Mes lectures en cours : </b></div>
<div style="text-align: center;">
<a href="http://www.livraddict.com/covers/106/106355/couv62460805.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><br /></a><img height="200" src="http://www.livraddict.com/covers/23/23128/couv66434547.jpg" width="119" /><img height="200" src="http://www.livraddict.com/covers/27/27773/couv46148856.gif" width="133" /><img height="200" src="http://www.livraddict.com/covers/10/10782/couv13918639.jpg" width="134" /><img height="200" src="http://www.livraddict.com/covers/89/89038/couv74441356.jpg" width="124" /><img height="200" src="http://www.livraddict.com/covers/106/106264/couv68809364.jpg" width="130" /></div>
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<div style="text-align: center;">
<b>Mes prochaines lectures :</b></div>
<div style="text-align: center;">
<img height="200" src="http://www.livraddict.com/covers/0/285/couv17275595.jpg" width="123" /><img height="200" src="http://www.livraddict.com/covers/107/107388/couv34313127.jpg" width="122" /><img height="200" src="http://www.livraddict.com/covers/27/27506/couv43360801.jpg" width="128" /><br />
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<div style="text-align: justify;">
J'ai trié mes lectures en cours, j'ai décidé de mettre <i>Dracula</i> et <i>Entretien avec un vampire</i> de côté pour les terminer, j'espère, la semaine prochaine. Je veux me concentrer sur certaines pour pouvoir les terminer rapidement.</div>
</div>
</div>
Litté-13http://www.blogger.com/profile/16596521030481275328noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-2847315664090115572.post-62228842418537648752013-08-25T17:18:00.001-07:002013-08-25T17:18:26.425-07:00Fight Club<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div style="text-align: justify;">
<a href="http://www.livraddict.com/covers/17/17700/couv73729429.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://www.livraddict.com/covers/17/17700/couv73729429.jpg" style="text-align: left;" width="121" /></a><b>Titre original : </b>Fight Club </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Titre français :</b> Fight Club </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Auteur : </b>Chuck Palahniuk </div>
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<b>Parution d’origine :</b> 1996 </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Parution française : </b>1999 </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Pays :</b> États-Unis </div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<a href="http://chuckpalahniuk.net/files/images/chuck/cinequest-chuck-palahniuk-2.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="200" src="http://chuckpalahniuk.net/files/images/chuck/cinequest-chuck-palahniuk-2.jpg" style="text-align: left;" width="133" /></a><b>Type : </b>Science-fiction </div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Genre :</b> Roman </div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<b>Chuck Palahniuk : </b>Né Charles Michael Palahniuck, dit « Chuck », le 21 février 1962, il est un romancier satirique et un journaliste américain indépendant. Son premier roman, <i>Invisibles Monsters</i>, est refusé à plusieurs reprises puisque le contenu est trop choquant, selon les éditeurs. C’est donc <i>Fight Club</i> qui est publié le premier, en 1996, et qui fait la célébrité de l’auteur grâce au film. Quelques années plus tard, il publie <i>Invisibles Monsters</i>, mais modifié, et en 2012 il publie la véritable version sur le nom de <i>Invisibles Monsters Remix</i>. En 1999, son père se fait assassiner par l’ex petit ami jaloux de sa nouvelle copine. Quelques années plus tard, sa mère meurt d’un cancer. Il écrit surtout des livres d fiction du style horreur et satire. Il compte faire une suite pour <i>Fight Club</i>, <i>Rant</i> et une trilogie (<i>Damned</i>, sorti en 2011, <i>Doomed</i> qui sort à la fin de l’année, et l’autre dont le titre est inconnu). </div>
<div style="text-align: justify;">
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<a href="http://www.alexandrejunod.ch/fc.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="149" src="http://www.alexandrejunod.ch/fc.jpg" width="200" /></a><b>Résumé : </b>Sur le plus haut building du monde, deux hommes exploseront dans dix minutes : Tyler Durden et le narrateur. Flashback. Un jeune cadre conte ses errances d’avion en avion, sa vie passée à ausculter des carcasses de voitures pour le compte d’un constructeur automobile. Bien qu’en bonne santé, l’homme participe à divers groupes thérapeutiques, s’y repaît du malheur des autres et y retrouve le sommeil … jusqu’à sa rencontre avec Marla, une sadomasochiste qui pratique la même imposture. Plus bouleversante encore sera sa confrontation avec Tyler Durden, l’inventeur des fight clubs, ces lieux où de jeuens américains biens nés se battent à mains nues jusqu’à l’épuisement. Peut-être pour donner un sens à leur vie. Peut-être parce que dans ce chaos consumériste qui sert de monde, ‘‘la douleur est vérité, l’unique vérité’’. Mais pour Durden, il faut aller beaucoup plus loin … </div>
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<b>Note :</b> 10/10 </div>
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<b>Avis : </b>Après avoir vu le film, je ne pouvais que vouloir lire le livre. Et je suis tombée en amour, officiellement, du style de Chuck Palahniuk. Je lis toujours trois livres d’un auteur avant de me faire une idée sur ce dernier, mais dans ce cas-ci je suis totalement amoureuse. Il est devenu l’un de mes auteurs fétiches, et j’ai bien l’intention de lire tous les livres qu’il a écrits.<br />
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<a href="http://nofilmschool.com/wp-content/uploads/2013/07/Fight-Club-Brad-Pitt.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="133" src="http://nofilmschool.com/wp-content/uploads/2013/07/Fight-Club-Brad-Pitt.jpg" width="200" /></a><i>Figth Club </i>ne décrit pas simplement deux hommes à la recherche d’une identité, de quelque chose de nouveau afin de se sortir d’une société aliénée coincée dans des bureaux, sans avoir à penser, sans cesse suivre les directions d’un patron sans avoir à montrer une quelconque habileté intellectuelle, une société concentrée sur la consommation, mais bien l’envie de changer le monde. Le narrateur se définit par des espèces de meubles IKEA qu’il achète en grande quantité, comme si sa vie en dépendait. Comme le dit si bien Tyler : ‘‘les choses que tu possèdes finiront par te posséder’’, ce qui est totalement vrai dans un certain sens. Ce n’est que lorsque le narrateur est délivré de son appartement, de ses meubles qu’il prend conscience de l’absurdité de la vie.<br />
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<a href="http://blogs.coventrytelegraph.net/passtheremote/fight%20club%202013%20ed%20norton.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="130" src="http://blogs.coventrytelegraph.net/passtheremote/fight%20club%202013%20ed%20norton.jpg" width="200" /></a>Les personnages sont tous extrêmement poussés, ce qui les rend très intéressant. Tyler Durden est un marginal, quelqu’un qui cherche une raison de vie, une révolution dans un monde individualiste. Il se crée donc une armée, le Project Chaos, dans laquelle personne n’a de nom. Ils sont tous et chacun un Tout. Ils réfléchissent et agissent ensembles, et ils écoutent tout ce que Tyler leur dit. Sans poser de question. Puisque la première règle du Projet Chaos est : ‘‘On ne pose pas de questions sur le Projet Chaos’’, ce qui nous rappelle la première règle du Fight Club qu’il a créé avec le narrateur : ‘‘On ne parle pas du Fight Club’’. Ce qui était un divertissement, une fois par semaine, pour se libérer de leurs poids, est devenu une masse de destruction.
Marla Singer est tout aussi étrange, tout aussi marginal dans un sens, mais c’est elle qui raccroche le narrateur à la vie réelle, même si elle ne comprend absolument rien de la situation.<br />
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C’est assez dure de décrire l’atmosphère de<i> Fight Club</i>, et ce même si j’ai adoré, parce qu’il faut le lire pour comprendre. C’est trash, c’est même dégoûtant parfois, mais c’est ce qui rend l’œuvre intéressante : Palahniuk veut choquer, il veut montrer une réalité en l’exagérant. C’est semblable pour <i>Snuff </i>et <i>Monstres Invisibles</i>. Il pointe du doigt quelque chose qui est visible – les conséquences du mannequinat, le manque d’amour et la pornographie, par exemple – et il le transpose dans un monde déjanté, dans une situation très trash. Il ne fait pas de leçon de moral, absolument pas. Je déteste les romans dont le thème est … trop évident et qu’à la fin il y est une leçon de moral. Il ne donne aucune leçon. Ici, il a pris des thèmes, les a mis en scène, voilà. Et c’est que je j’adore. J’adore passer du temps à le lire. Je vais faire le tour de tous ses livres publiés. C’est un auteur qui mérite d’être plus connu et il rejoint mes auteurs favoris avec Dostoïevski, Hugo, Shakespeare et plusieurs autres. </div>
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<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: right; margin-left: 1em; text-align: right;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="http://24.media.tumblr.com/tumblr_m7ghvxz3cf1ryyoh7o1_500.gif" imageanchor="1" style="clear: right; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="165" src="http://24.media.tumblr.com/tumblr_m7ghvxz3cf1ryyoh7o1_500.gif" width="200" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">And suddenly, I felt nothing.</td></tr>
</tbody></table>
<b>Extrait :</b> Au sommet de l’immeuble Parker-Morris avec l’arme de Tyler dans ma bouche. Tandis que bureaux, meubles-classeurs et ordinateurs dégringolent comme autant de météores sur la foule autour de l’immeuble et que la fumée sort en panaches des fenêtres brisées, tandis que l’équipe de démolition, postée trois blocs plus loin, a les yeux rivés sur son compte à rebours, je sais tout de ce qu’il en est : l’arme, l’anarchie, l’explosion, tout cela concerne en fait Marla Singer. </div>
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Six minutes. </div>
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Il existe entre nous une sorte d’histoire triangulaire. Je veux Tyler. Tyler veut Marla. Marla me veut. </div>
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Je ne veux pas de Marla, et Tyler ne veut pas me voir dans ses pattes, il ne veut plus. Ceci n’a rien à voir avec l’<i>amour</i> comme dans <i>affection</i>. Ceci ne concerne que la <i>possession</i> comme dans <i>propriété</i>. </div>
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Sans Marla, Tyler n’aurait rien. </div>
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<a href="https://encrypted-tbn2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSazwDDywlPpVNSh6zrUGEi-i9d8pL9myxFX8yvLgdY4-XOLz19" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="112" src="https://encrypted-tbn2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSazwDDywlPpVNSh6zrUGEi-i9d8pL9myxFX8yvLgdY4-XOLz19" width="200" /></a><b>Fight Club : Un film culte : </b>Si à sa sortie il n’était pas populaire, il est devenu un film culte au film des années. Sortie en 1999, il met en vedette Edward Norton (narrateur), Brad Pitt (Tyler Durden) et Helena Bonham Carter (Marla Singer). Et il faut dire que les trois acteurs font une prestation brillante. Il y a quelques différences entre le film et le livre, et je dois avouer que je préfère la version cinématographique pour plusieurs raisons. Premièrement, la relation entre le narrateur et Tyler. Dans le livre, il devient Tyler, dans le sens où il prend ses habitudes, etc., mais dans le film ils restent tous deux séparés. Le narrateur reste toujours lui-même et n’est pas entièrement d’accord avec son ami, ce qui justifie qu’il ne veut pas faire partie du Projet Chaos. Dans le livre, cependant, il fait exactement ce qu’il veut, allant jusqu’à presque faire un sacrifice humain : peut-être n’a-t-il jamais eu l’intention de le faire, mais pour moi ça ne lui ressemblait pas, ce n’était pas dans son caractère de faire du mal à autrui. Mais bon, avis personnel. Et ça, ce n’est qu’un exemple sur plusieurs. Je comprends la tentative de l’auteur, de rendre le narrateur similaire à Tyler, les raisons pour lesquelles il le fait, mais j’ai préféré qu’ils restent deux personnes distinctes. En tout cas, c’est un excellent film, qui reprend un excellent livre.</div>
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<b>Suite éventuelle : </b>Chuck Palahniuk a annoncé, cette année, qu’il ferait une suite à Fight Club. Dans celle-ci, le narrateur est marié à Marla Singer et ils ont un enfant. Tyler l’enlève. C’est à peu près les seules informations qu’il a donné, mais j’ai hâte de le lire ! Il n’est même pas encore écrit, sûrement, mais je ne peux pas m’empêcher de jubiler à l’idée qu’il y a une suite.<br />
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