Litté-13
Titre original : Gone with the wind 
Titre français : Autant en emporte le vent, tome 1 (sur 3) 
Auteure : Margaret Mitchell 
Parution : 1936 
Pays : États-Unis 
Genre : Roman 
Nombre de pages : 477 p. 

Résumé : Le roman et le film les plus populaires de tous les temps. Plus de dix millions d’exemplaires vendus dans le monde. Traduit dans 18 langues. Autant en emporte le vent est une fresque historique, jamais surpassée, sur la société des États sudistes et les tragédies de la guerre de Sécession. C’est aussi un roman d’amour dont les héros, Scarlett O’Hara et Rhett Butler, sont entrés à jamais dans la galerie des amants légendaires. 

Note : 4.5/5 
Avis : Puisque j’ai adoré le film, qui est l’un de mes préférés, pourquoi ne pas m’attaquer au roman ? Je n’en ai entendu que du bien ! Et, effectivement, le premier tome m’a satisfaite du début à la fin. Je m’attendais à ce que le roman soit lourd de description, comme tous les autres grands auteurs qui écrivent des pavés, mais non ! L’écriture était simple, compréhensible pour tous, ce qui rendait la lecture très agréable et rapide. À de nombreuses reprises je n’avais pas envie de lâcher, mais je le devais car j’avais et j’ai encore d’autres livres à lire et terminer, mais aussi des obligations ailleurs. Dommage que ce soit l’unique roman de Margaret Mitchell puisque j’adore sons style, très fluide, simple, de nombreuses descriptions qui nous donnent l’impression que nous sommes là, avec les personnages, que nous vivons l’histoire avec eux. Elle nous explique parfois certaines traditions, les conventions sociales de l’époque, tel que le veuvage dans lequel est prise Scarlett (les règles, quoi faire et ne pas faire, enfin surtout : ne pas faire, puisqu’elle n’a le droit de … euhm … rien faire …).

Les personnages sont très complexes et intéressants, plus que dans le film en tout cas. Mélanie n’est pas aussi gentille et naïve qu’on le croit, elle est tout simplement incapable de pensé du mal des gens qu’elle adore. Je l’aimais bien dans le film même si je la trouvais un peu sotte, maintenant je l’adore : on la comprend mieux ! Elle est tout simplement adorable et charmante, mais pas tout à fait parfait. Scarlett je l’adore aussi, c’est une garce, une anti-héroïne … et j’adore !, mais parfois on peut la comprendre lors de ses actions. C’est une jeune femme maline et très courageuse qui affronte les intempéries du mieux qu’elle le peut. J’adore sa relation avec le mystérieux Rhett Butler, et je l’apprécie davantage dans le livre que dans le film puisqu’on les voit davantage discuter ensemble et se disputer, on voit aussi de quelle manière leur relation évolue et c’est ça que j'apprécie le plus. Ils interagissent davantage dans le roman, je trouve, ce qui rend leur relation un peu plus intéressante ! Ashley me tape un peu moins sur les nerfs, même si j’ai toujours envie de lui foutre une bonne baffe. Mais n’oublions pas aussi les autres personnages hauts en couleurs : Mama, je l’adore, même si on la voit peu. Je déteste toujours autant Prissy, même si elle ne dit presque rien (et une chance, elle pleurniche assez !). Enfin, bref, les relations entre tous ces personnages sont intéressantes et même complexes.

Je ne dirai pas les différences entre le livre et le film, puisque je veux que vous le découvriez par vous-mêmes si vous souhaitez le lire, mais il y en a quelques-unes. Et c’est dommage que le film n’est pas exploité ces aspects qui auraient pu être intéressants.

Extrait : ‘‘Maintenant, tout le monde allait danser sauf elle et les vieilles dames. Tout le monde allait s’amuser sauf elle. Elle vit Rhett Butler. Il se tenait juste au-dessous du docteur. Avant qu’elle ait eu le temps de modifier l’expression de son visage, il l’aperçut, plissa les lèvres et releva les sourcils. Le menton arrogant, Scarlett se détourna et, tout d’un coup, elle entendit son nom … son nom prononcé avec un accent de Charleston sur lequel on ne pouvait se méprendre, son nom qui dominait le tumulte des voix. 
- Mme Charles Hamilton … cent cinquante dollars … en or ! 
À la double mention du nom et de la somme, un silence soudain s’abattit sur l’assistance. Scarlett était si stupéfaite qu’elle ne pouvait pas bouger. Le menton entre les mains, les yeux agrandis par la surprise, elle resta assise sur son tabouret. Tout le monde se détourna pour la regarder. Elle vit le docteur se pencher et glisser quelque chose à l’oreille de Rhett Butler. Il lui disait sans doute qu’elle était en deuil et qu’il lui était impossible de se montrer au milieu des danseurs. Elle vit Rhett hausser négligemment les épaules. 
- Une autre de nos belles, peut-être ? questionna le docteur assez haut. 
- Non, fit Rhett d’une voix nette tout en promenant un regard nonchalant sur la foule, Mme Hamilton. 
- Je vous dis que c’est impossible, insista le docteur, Mme Hamilton ne voudra pas … 
Scarlett entendit une voix que, tout d’abord, elle ne reconnut pas … sa propre voix ! 
- Si, je veux ! 
Elle se dressa d’un bond. Son cœur battait si fort qu’elle eut peur de chanceler. Son cœur battait follement à l’idée d’être de nouveau le centre de tous les regards, d’être la jeune femme la plus désirée et surtout, surtout à l’idée de se remettre à danser. 
- Oh ! ça m’est égal ! ça m’est égal ! Qu’ils disent ce qu’ils voudront ! murmura-t-elle entre ses lèvres tandis qu’une frénésie délicieuse s’emparait d’elle. 
Elle rejetait la tête en arrière, fit le tour du comptoir. Ses talons claquaient sur le plancher comme des castagnettes. Elle déploya le plus largement possible son éventail de soie noire. Elle aperçut dans un éclair le visage incrédule de Mélanie, les vieilles dames abasourdies, les jeunes filles frémissantes, les soldats qui manifestaient leur enthousiasme.’’  


Adaptation cinématographique : Puisque je n’ai pas terminé (j’ai une édition divisé en trois tomes), je vais commenter l’adaptation au dernier tome, car je ne peux pas affirmer à 100% les différences entre les deux (sans spoiler évidemment !).


Litté-13
Titre original : The Great Gatsby 
Titre français : Gatsby le Magnifique 
Auteur : Francis Scott Fitzgerald 
Parution : 1925 
Pays : États-Unis 
Genre : Roman 
Nombre de pages : 231 p. 

Résumé : Nous sommes au lendemain de la Grande Guerre, le mal du siècle envahit les âmes. C’est l’époque de la Prohibition et des fortunes rapides. En 1922, Jay Gatz, désormais Gatsby, se retrouve fabuleusement riche. Mille légendes courent sur son compte, qui n’empêchent pas les gens chic – et moins chic – de venir en troupe boire ses cocktails et danser sur ses pelouses. Gatsby le Magnifique joue la carte des folles dépenses pour éblouir Daisy, mariée à Tom Buchanan, un héritier millionnaire. 

Note : 4/5 
Avis : Ce roman fait partie des romans que j’ai beaucoup aimé. Je n’ai pas du tout détesté ma lecture et elle s’est même passée très rapidement, malgré le peu d’action. J’adore le personnage mystérieux qu’est Jay Gatsby et découvre au fil du roman qui il est réellement. J’aime que chaque personnage représente un «stéréotype de l’époque». Je m’explique : Daisy est la femme superficielle, elle représente le matérialisme (les années 20 sont tout de même les années folles) ; Jay est le jeune homme qui devient millionnaire grâce à la Prohibition et autres actions peu recommandables ; Tom ne pense qu’à lui-même, c’est un individualiste pur et simple, etc. Les autres aussi représentent chacun un «principe» de l’époque, ce qui est assez intéressant selon moi. J’aime ces personnages tous réunis et pourtant si différents. J’aime la passion obsessionnelle de Jay pour Daisy (même si je n’aime pas cette dernière et en plus elle est très stupide) car il reste accroché au passé, mais aussi parce qu’elle représente tout ce qu’il a désiré être (riche, jeune, jolie, elle vient d’une famille de riches et convenable). 

L’écriture de l’auteur m’a séduite, c’est très simple et très rapide à lire. Il y a très peu d’action, elle vient surtout à la fin, d’un coup. Tout déboule, ça se passe extrêmement rapidement, mais j’aime beaucoup puisque ça vous surprend d’un coup, ça vous laisse bouche-bée même si je m’en suis un peu doutée (étant donné les circonstances). On passe d’un roman assez calme, remplit de personnes superficielles (l’auteur voulait faire partie de ce monde hypocrite même s’il les critiquait) à une action qui vous prend à la gorge et qui se passe en quelques pages. 

Bref, pour les amateurs de romans au moment de la prohibition, ou même tout simplement les amoureux de romans, c’est une lecture à ne pas manquer. 

Citation : ‘‘Il prit l’une des piles de chemises et commença à les déplier devant nous – des chemises de fine batiste, de souple flanelle, de soie légère, et elles se froissaient en tombant, et la table disparaissait peu à peu sous leur fouillis multicolore. Et nous les admirions, et il en dépliait de nouvelles, un amoncellement opulent, moelleux, qui ne cessait de s’élever – chemises à carreaux, à chevrons, à rayures, orange fané, vert acide, pervenche, corail, brodées de monogrammes bleu marine. Soudain, avec un soupir étranglé, Daisy y enfouit le visage et fondit en larmes. 
- Si belles, si belles … 
Elle sanglotait, et sa voix se perdait dans la somptueuse épaisseur des étoffes. 
- Je suis tellement, tellement triste, de n’avoir jamais vu autant, autant de si belles chemises.’’ 

Adaptation cinématographique : Naturellement, il y en a eues, quatre d’ailleurs et je n’en ai vues aucune. Une en 1926, ensuite 1949 (intitulé Le Prix du silence, mais c’est l’histoire quand même), une autre en 1974 et une plus récente qui sortira en 2013, mettant en vedette Leonardo DiCaprio dans le rôle de Gatsby et Tobey McGuire dans le rôle de Nick. Je compte la voir, bien sûr. J’aimerai aussi regardé celle de 1974, quant aux deux autres, je verrais.
Litté-13

Titre original : Vanity Fair 
Titre français : La foire aux vanités 
Auteur : William M. Thackeray 
Parution : Sous forme de feuilletons, entre 1846 et 1847 
Pays : Angleterre 
Genre : Roman (satyrique) 
Nombre de pages : 1076 p. 

Résumé : Il s'agit de l'un des plus grands classiques du roman anglais. Le XIXe siècle britannique est divisé entre Dickens et Thackeray comme le nôtre entre Balzac et Stendhal. Thackeray (1811-1863) est l'égal de Stendhal et La Foire aux Vanités (1848), son chef-d’œuvre. Il y utilise un style humoristique ou ironiquement épique pour donner l'un des plus grands romans de satire sociale en langue anglaise. La thèse fondamentale du livre est que, dans la société occidentale, le seul moyen d'arriver, si l'on est sans naissance ni fortune, est de violer tous les principes moraux que la société fait semblant de respecter. La question qu'il pose donc est : qui faut-il blâmer, ces aventuriers, ou le système qui les rend nécessaires ? Le personnage principal est une femme hypocrite, ambitieuse et sans scrupules : on assiste à son ascension au sommet de la société et à sa chute. Autour d'elle s'agite, dans une immense fresque, la " Foire aux Vanités ". 

Pourquoi une lecture commune ? : J’ai créé cette lecture commune il y a très peu de temps, car ce roman m’intéressait depuis longtemps. Je l’ai acheté, il y a deux ans, après que Wolfsrain m’ait conseillé de le lire, mais je n’ai pas eu le temps de le lire car j’avais des obligations scolaires. Maintenant que je suis en congé, j’ai décidé de m’y remettre. Mais j’aime lire des briques en même temps que d’autres personnes, car ça rend la lecture plus distrayante : j’aime avoir l’avis des autres qui découvrent tout comme moi le livre. Alors, je me suis dite : pourquoi ne pas en faire une lecture commune ? Peu importe le monde que ça va attirer, tant qu’il y en a deux ou trois moi ça me va !

Puisque c’est un roman ironique, satyrique, qui se moque de la société de l’époque, ce serait encore plus intéressant, non ? Découvrir une société aujourd’hui disparue, remplit d’hypocrisie … probablement que certains n’apprécient pas ce genre de lecture ou bien que je recherche trop des lectures intellectuelles (suite à mon entré en Littérature, j’ai tendance à me montrer un peu ‘‘snob’’ côté littéraire … enfin, je me comprends). Bref !, j’ai envie de découvrir Thackeray en compagnie de quelques personnes, peu importe s’ils l’aiment ou pas, finissent par l’abandonner ou bien vont au bout de leur lecture. 

Date limite : 31 mars 2013 
Participants : 
- Lavinia 
- Aaliz
- Adaams
- Litté.-13
- Alison Mossharty
Litté-13
Auteur : Vladimir Nabokov 
Parution : 1955 
Pays : États-Unis 
Genre : Roman (passion) 
Nombre de pages : 552 p. 

Résumé : Humbert Humbert, un homme d’une quarantaine d’année, nous décrit sa relation amoureuse, passionnelle et sexuelle envers une nymphette capricieuse de douze ans, Dolores Haze, alias Lolita. Cette liaison se terminera de façon tragique, emmenant la chute d’Humbert Humbert. 

 Note : 4/5 
Avis : Ce roman fait aussi parti de mes romans préférés, après Anna Karénine. Wolfsrain me l’avait vivement conseillé et dès que j’aie vu le film de Kubrick, sorti en 1962, j’ai décidé de lire le livre. Je fus rapidement emballée par l’histoire, la première partie se lut très rapidement, mais malheureusement j’ai un léger problème avec la seconde : c’est très long avant qu’Humbert Humbert ne retrouve sa Lolita. Pendant qu’elle est partie, il se retrouve avec une femme dont j’ai oublié le nom (Rita je crois, ou bien Rachel … R-quelque chose) et dont je m’en fiche totalement, et même si j’ai terminé le roman ce matin même, je ne me souviens même plus de ce qu’elle fait réellement et ce même si on la voit quand même pendant un bon petit moment. Mais bon, cette partie du roman ne semble pas m’avoir frappé pour que j’aie oublié qui elle est. 

Bien que le sujet soit choquant, j’ai adoré ce roman. Oui, ça traite de la pédophilie, mais j’ai plutôt l’impression qu’Humbert Humbert recherchait en les petites filles son amour d’été quand il avait treize ans : Annabel, qui est morte (il fait souvent référence à Annabel de Poe, d’ailleurs). Et il l’a retrouvé en Lolita. Enfin ce n’est qu’une supposition, je dois sûrement avoir tort. Enfin, les personnages en général sont tous détestables, mais j’adore ça. La mère de Lolita est très chiante et très stupide mais elle arrive à me faire pitié par moments puisqu’Humbert Humbert se montre cruel avec elle ; Humbert Humbert est un personnage lui-même cruel et imbu de lui-même, puisqu’il profite de Lolita le temps qu’il l’a sans jamais abusé d’elle ; et Lolita, c’est une petite peste capricieuse de douze ans qui mériterait de se faire remettre à sa place, mais peu importe. 

Nous n’assistons pas ici uniquement à l’amour d’Humbert Humbert pour Lolita mais bien aussi au développement de celle-ci, puisque ce n’est même pas lui qui l’a dévergondé. On découvre alors les nombreux ‘‘jeux’’ des pré-adolescents à la recherche de leur identité sexuelle (personnellement je n’ai jamais fait ce genre de ‘‘jeux’’, mais qu’importe). J’aime bien avoir la version des faits d’Humbert Humbert, qui n’est pas un violeur d’enfants : il ne touche à Lolita avant que celle-ci n’ait fait le premier pas, jamais avant. C’est donc un amour passionnel qui les détruira tous les deux. 

En bref, ce roman est à lire au moins une fois pour les lecteurs avides. Personnellement, j’ai beaucoup aimé. C’est un sujet très choquant que l’on vit parmi des personnages pathétiques. 

Citation : ‘‘Lolita, lumière de ma vie, feu de mes reins. Mon péché, mon âme. Lo-li-ta : le bout de la langue fait trois petits bonds le long du palais pour venir, à trois, cogner contre les dents. Lo. Li. Ta. 

Elle était Lo le matin, Lo tout court, un mètre quarante-huit en chaussettes, debout sur un seul pied. Elle était Lola en pantalon. Elle était Dolly à l’école. Elle était Dolorès sur le pointillé des formulaires. Mais dans mes bras, c’était toujours Lolita.’’

Adaptations cinématographiques : Il n’y en a que deux. Lolita, de Stanley Kubrick qui est mon réalisateur favori, sorti en 1962. Malheureusement, vu l’époque, ce film fut censuré (et Kubrick dira d’ailleurs que s’il avait su qu’il serait censuré à ce point, il ne l’aurait jamais fait). J’ai bien aimé la prestation des acteurs, même si c’était censuré. Le second, Lolita, est sorti en 1997. Je ne l’ai pas encore vu, mais j’espère le trouver bientôt (surtout que l’acteur qui fait Humbert Humbert fait la voix de Scar, dans The Lion King, en anglais, aucun rapport mais j’adore sa voix).
Litté-13
COUPS DE COEUR LIVRESQUE
1. Anna Karénine, Tolstoï
2. Gatsby le magnifique, Scott Fitzgerald
3. La série Pandora Hearts, Jun Mochizuki


COUPS DE COEUR CINÉMATOGRAPHIQUE
1. Rosemary's Baby


LIVRES À SE PROCURER POUR L'ANNÉE 2013
1. Orange mécanique, Anthony Burgess
2. Entretien avec un vampire, Anne Rice
3. Un bébé pour Rosemary, Ira Levin
4. Fight Club, Chuck Palahniuk
5. Monstres invisibles, Chuck Palahniuk
6. Accordez-moi cette valse, Zelda Fitzgerald
7. Dracula, Bram Stoker
8. Lolita, Vladimir Nabokov
9. Las Vegas Parano, Hunter S. Thompson
10. Les liaisons dangereuses, Pierre Choderlos De Laclos
11. Les frères Karamazov, Dostoïevski
12. La transparence des choses, Vladimir Nabokov
Litté-13
Couverture Anna KarénineAuteur : Léon Tolstoï 
Parution : Sous forme de feuilletons entre 1875 et 1877, ensuite en roman en 1878. 
Pays : Russie 
Genre : Roman de mœurs (adultère, amour) 
Nombre de pages : 858 p. 

Résumé : Anna Karénine s’ennuie auprès de son mari, Alexis Karénine. C’est alors qu’apparaît le comte Vronski, qui la séduit et auprès de qui elle s’enfuit. Leur relation, qu’ils affichent publiquement, choquent la société russe car elle brise les conventions sociales. Une liaison qui les détruit tous les deux et les brise à jamais. 

Note : 5/5
Avis : Anna Karénine était sur ma liste depuis près de deux ans, mais je ne l’ai pas acheté avant de le voir sur la liste des œuvres au choix, pour le travail final dans l’un de mes cours. Après avoir feuilleté l’énorme volume, j’ai décidé de le prendre. 

C’est divisé en parties (huit parties) et celles-ci sont divisées en chapitre. Les deux premières parties furent dévorées en très peu de temps, mais celle qui suit m’a bloqué pendant un bon mois car je n’appréciais pas Levine et que ces travaux dans son champ m’ennuyaient. C’était intéressant, tout de même, à lire car on pouvait voir la situation des paysans. Et puis, après qu’on ait lu tous les chapitres sur Levine et qu’on retournait à Anna et Vronski, on ne pouvait qu’apprécier davantage leur liaison et dévorer en quelques minutes leur histoire. Je les adore, ces deux-là, et c’est l’un de mes couples favoris, même si ça termine très mal. 

Ce roman fait définitivement parti de mes œuvres favorites. J’adore tous les personnages, j’ai même appris à aimer Levine après avoir fait mon travail pour mon cours. En fait, il ne sera jamais l’un de mes personnages préférés, il m’irritera toujours, il sera toujours dans mon top 10 des personnages qui me tape sur les nerfs, MAIS, je le supporte davantage. Pourquoi je ne l’aime pas ? Nous n’avons pas le même point de vue, donc en tant que personne nous ne pourrions jamais nous entendre … J’ai simplement fini par m’attacher à lui. 

L’histoire est très bien développée, mais je dois avouer que la fin m’a un peu déçu tout de même puisqu’on se concentre exclusivement sur Levine alors que j’aurais aimé qu’on approfondisse sur Vronski (après tout, il est dépressif maintenant et commet presqu’un suicide en s’inscrivant à la guerre et en espérant y mourir), qui me fait énormément pitié. Enfin, bref, à tous les fanatiques d’histoire d’amour, que ça finisse bien ou mal, je vous conseille vivement ce roman ! Oh, ça fait un peu peur au début car c’est toute de même une brique, mais ça se lit très vite.
Litté-13
J'ai décidé de m'inscrire à un Baby-Challenge qui m'intéressait. Le but est donc de lire les livres d'un même genre, ceux les plus plébiscités par les membres de Livraddict. J'ai choisi le Baby-Challenge : Classique, puisqu'il s'agit de mon genre littéraire favori.



Des médailles sont décernées en fonction du nombre livre lu dans cette liste :
Or = 20/20
Argent = 16/20
Bronze = 12/20
Chocolat = 8/20


Dans ce challenge, je vise le 20/20.

1 ~ Anna Karénine de Léon Tolstoï 
2 ~ Le Joueur d'échecs de Stefan Zweig 
3 ~ Huis clos suivi de Les Mouches de Jean-Paul Sartre 
4 ~ Raison et sentiments / Le coeur et la raison de Jane Austen 
5 ~ Rebecca de Daphné Du Maurier 
6 ~ Les Quatre Filles du Docteur March de Louisa May Alcott 
7 ~ Roméo et Juliette de William Shakespeare 
8 ~ Dracula de Bram Stoker 
9 ~ Tristan et Iseut / Tristan et Iseult de Anonyme
10 ~ La petite Fadette de George Sand 
11 ~ On ne badine pas avec l'amour de Alfred de Musset 
12 ~ Peter Pan de James Matthew Barrie 
13 ~ Notre-Dame de Paris de Victor Hugo 
14 ~ La Reine Margot de Alexandre Dumas 
15 ~ Oedipe roi de Sophocle 
16 ~ Vingt-quatre heures de la vie d'une femme de Stefan Zweig 
17 ~ Le silence de la mer de Vercors 
18 ~ La Mare au Diable de George Sand 
19 ~ 2000 mille lieues sous les mers de Jules Verne **
20 ~ Le portrait de Dorian Gray de Oscar Wilde 


Jokers 
1 ~ Autant en emporte le vent, tome 3 tome 1 de Margaret Mitchell  **
2 ~ Le Comte de Monte-Cristo, tome 2 tome 1 de Alexandre Dumas 
3 ~ Orgueil et Préjugés de Jane Austen 
4 ~ Les Trois Mousquetaires de Alexandre Dumas
5 ~ Cyrano de Bergerac de Edmond Rostand

** Jules Verne est remplacé par Mitchell.