Litté-13
Bonjour tout le monde ! 

Voici mon premier concours, qui célèbre les un an de mon blog. En fait, j’ai décidé d’en faire un pour vous remercier de me suivre. Bien qu’il ne soit pas vieux, j’ai envie de remercier ceux qui sont fidèles, qui se sont intéressés à ce que je disais dans mes chroniques. Je le fais d’avance, puisque mon blog a été créé en Novembre, alors que je vais être en pleine période de travaux et d’examens. Je préfère donc le faire toute suite, ainsi j’aurais le temps de commander – si nécessaire -, de préparer les paquets et de vous les envoyer.

Dans le fond, la seule condition pour participer c’est … de me suivre et de répondre à quelques questions. Soit vous avez posté sur mon suivi, sur Livraddict – plus qu’une fois, on s’entend là-dessus – ou bien ici, sur mes articles ! Ce sont ceux qui s’intéressent réellement à mes chroniques, à mes lectures que je veux remercier. Je ne veux pas que ce soit une personne qui ne passe jamais et qui veut profiter du concours – au cas où.

Donc. Si je m’écoutais, je donnerais quelque chose à tous ceux qui participent. Malheureusement, je n’en ai pas du tout les moyens. Alors je me suis donnée un maximum de deux prix, qui sont les suivants : 

1er prix : 2 DVD au choix (liste) + 2 romans au choix (liste) + sucreries + marques pages 
2e prix : 1 DVD au choix (liste) + 1 roman au choix (liste) + sucreries

J’ai fait deux listes, pour chacun des prix, quant aux films et aux livres offerts et les gagnant choisissent ceux qui leur plaisent. Vous n’avez qu’à m’envoyer un message de participation à l’adresse courriel suite : cmasson08@hotmail.com, avec le nom de votre pseudo – que ce soit sur Livraddict ou votre blog. Le concours est ouvert à partir d’aujourd’hui et finit le 14 septembre. Tout le monde a la même chance !

Vous n’avez qu’à répondre aux questions suivantes :
1. Quel roman se passe durant la Guerre de Sécession ?
2. Qui est l’amant de Manon Lescaut ?
3. Qui sont les enfants qui ont inspiré la pièce Peter Pan ?
4. Sous quel format est paru, pour la première fois, Anna Karénine ?
5. Quel roman raconte l’histoire de Claude de Varèze ?
6. Quel auteur américain raconte l’histoire de Cassie Wright, une actrice porno ?  

Voici la liste des prix littéraires : 
1. Autant en emporte le vent – Margaret Mitchell 
2. Chez les heureux du monde – Edith Wharton 
3. Anna Karénine – Tolstoï 
4. La couleur des sentiments – Stockett 
5. Rebecca – Daphné du Maurier 
6. Rosemary’s Baby – Ira Levin 
7. Lolita – Nabokov 
8. Dracula – Stoker 
9. Frankenstein – Mary Shelley 
10. Le Parfum – Patrick Süskind 
11. La Peste – Albert Camus 
12. Orlando – Virginia Woolf 
13. Le monde de Charlie – Stephen Chbosky 
14. Tendre est la nuit – Fitzgerald 
15. La mécanique du cœur – Malzieu 
16. Le cycle d’Ender tome 1 : La stratégie Ender – Card 
17. Running Man – Stephen King 
18. Snuff – Chuck Palahniuk 
19. L’Homme qui rit – Hugo 
20. La Part de l’autre – Eric-Emmanuel Schmitt 

Voici la liste des prix filmographiques : 
1. Pride and Prejudice 
2. Ponyo 
3. From Hell 
4. Pulp Fiction 
5. Fight Club 
6. Scott Pilgrim vs the world 
7. Silence of the lambs 
8. Easy A 
9. Clockwork Orange 
10. Finding Neverland 
11. Interview with the vampire 
12. Millenium ** 
13. Little Miss Sunshine 
14. The Avengers 
15. The Help 
16. The Perks of Being a Wallflower 
17. The Age of Innocence 
18. The Breakfeast Club 
19. Donnie Darko 
20. The Great Gatsby (2013) 

 ** Pour Millenium, vous me dites lequel vous voulez. La version américaine, où l’un des suédois. Si vous voulez le premier, deuxième ou troisième. Je ne veux pas vous en donnez un dont vous ne voulez pas.
Litté-13
Couverture La mauditeTitre original : La Maudite 
Auteur : Guy des Cars 
Parution d’origine : 1954
Pays : France 

Type : Drame, psychologie 
Genre : Roman 

File:Guy des Cars (1977) by Erling Mandelmann.jpgGuy des Cars : Né Guy Augustin Marie Jean de Pérusse des Cars le 6 mai 1911 à Paris, il est issu de la haute noblesse française. Ses maîtres d’école disaient de lui : « Brillant esprit, mauvais élève ». Il part, à l’âge de dix-neuf ans, au Chili, pour mettre fin à une aventure galante et, dès son retour en France, il décide d’embrasser la carrière de journaliste. À vingt-huit ans, il est rédacteur en chef du Jour. En 1940, il écrit son premier roman, L’Officier sans nom. Il écrit de nombreux romans qui ont eu un grand succès : L’Impure, La Brute, La Dame du cirque, Le Château du clown, Les Filles de joie, Le Faussaire, L’Envoûteuse, La Justicière, L’Entremetteuse, La Maudite. On rattache ses œuvres à la catégorie du « roman de gare » : des ouvrages distrayants et superficiels, si bien que les critiques littéraires l’avaient surnommé « Guy des Gares ». Il meurt le 21 décembre 1993 à Paris. 

Résumé : Claude de Varèze a été élevée selon des principes rigoureux dans une ancienne famille de haute Provence. Son enfance et sa jeunesse, dirigées par un père despotique et une gouvernante redoutable, ont été progressivement troublées par des phénomènes sexuels qui donnent à l’héroïne un étrange comportement. Elle n’aura la révélation de son véritable état physiologique que sous le choc : une passion violente et désespérée. Devra-t-elle abandonner l’amour très pur que lui porte le jeune ingénieur Georges Servet au profit d’amours interdites avec la capiteuse et perverse Mariette ? Sera-t-elle contrainte de cacher à un monde hostile l’effroyable secret de sa dualité sexuelle ?

Note : 10/10 
Avis : C’est le premier Guy des Cars que je lis et j’ai bien l’intention d’en lire d’autres. C’est un véritable coup de cœur : j’ai dévoré La Maudite en très peu de temps et j’ai bien envie de le relire une seconde fois. Ce fut un véritable délice : il manie très bien son style, dirige l’histoire et nous entraîne à travers le passé trouble et sombre de Claude que l’on découvre au fur et à mesure. On découvre, aussi, progressivement la famille de Varèze, cette espèce de « légende » qui les entoure. C’est un voile de mystère qui entoure cette famille composée uniquement d’hommes et c’est extrêmement intéressant. À peine l’ai-je ouvert que je ne pouvais plus décrocher : captivant, envoutant jusqu’à la dernière ligne ! 

Chaque personnage a sa propre personnalité, mais Claude reste le plus complexe, le plus complet aussi et le plus intéressant à découvrir. Elle a des manies étranges, un très mauvais caractère et c’est fascinant de suivre son passé. J’adore les histoires de dualité sexuelle, je ne pouvais donc que tomber sou le charme de celle-ci : j’aime la complexité que ça apporte, cette torture que le personnage subit, cette crise qu’il doit traverser. Les autres personnages m’ont tout aussi plu, puisqu’ils font partis de son ténébreux univers dans lequel tous ses secrets sont cachés, mais révélés au lecteur. La gouvernante de Claude est bien trop attachée à elle et se prend pour sa mère : je trouvais qu’elle me faisait pitié, dans un sens, reportant toute son affection à la fille du comte de Varèze qui ne lui rend pas – ce qui est assez compréhensible, puisqu’elle fait presque du harcèlement. 

L’écriture de Guy des Cars est sublime : j’ai adoré son style, j’avais réellement l’impression de faire partie du roman, je voyais très bien les endroits lorsqu’il les décrivait. J’ai encore en mémoire l’image de la bastille, au-dessus de la colline, au-dessus de tout, qui règne en maîtresse, crainte et méprisée. J’étais gourmande : à chaque fois que je finissais un paragraphe, il fallait absolument que j’en dévore un autre, et puis un autre, et puis un autre, alors que j’ai plusieurs autres lectures à terminer. Dès qu’on y plonge, on s’y laisse submergé, il est impossible de le mettre de côté ne serait-ce que pour aller manger. Je n’ai absolument pas été déçue de ma lecture : sincèrement, je le conseille à tous ceux qui hésitent à y toucher. C’est un excellent ouvrage ! 

Extrait : « De fils en fils on aboutit à Melchior de Varèze, le père de Claude, que j’ai très bien connu dans ma jeunesse. Ce fut un homme redoutable : il semblait qu’il eût hérité de tous les défauts de ses ancêtres ! Il commença à observer l’étrangle règle matrimoniale des Varèze en allant chercher sa femme à Anjou. Je n’ai pas connu la comtesse de Varèze, dont ma mère m’a toujours dit le plus grand bien, puisqu’elle mourut – suivvant elle aussi la loi inexorable qui continuait à s’appliquer aux épouses de la famille – quelques heures après la naissance de Claude. Car l’incroyable s’était produit ! La machine monstrueuse, destinée à assurer la dynastie, s’était détraquée : Melchior de Varèze avait une fille ! »
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Ce que j’ai lu la semaine dernière :

Mes lectures en cours : 



Mes prochaines lectures :




J'ai trié mes lectures en cours, j'ai décidé de mettre Dracula et Entretien avec un vampire de côté pour les terminer, j'espère, la semaine prochaine. Je veux me concentrer sur certaines pour pouvoir les terminer rapidement.
Litté-13
Titre original : Fight Club 
Titre français : Fight Club 
Auteur : Chuck Palahniuk 
Parution d’origine : 1996 
Parution française : 1999 
Pays : États-Unis 

Type : Science-fiction 
Genre : Roman 

Chuck Palahniuk : Né Charles Michael Palahniuck, dit « Chuck », le 21 février 1962, il est un romancier satirique et un journaliste américain indépendant. Son premier roman, Invisibles Monsters, est refusé à plusieurs reprises puisque le contenu est trop choquant, selon les éditeurs. C’est donc Fight Club qui est publié le premier, en 1996, et qui fait la célébrité de l’auteur grâce au film. Quelques années plus tard, il publie Invisibles Monsters, mais modifié, et en 2012 il publie la véritable version sur le nom de Invisibles Monsters Remix. En 1999, son père se fait assassiner par l’ex petit ami jaloux de sa nouvelle copine. Quelques années plus tard, sa mère meurt d’un cancer. Il écrit surtout des livres d fiction du style horreur et satire. Il compte faire une suite pour Fight Club, Rant et une trilogie (Damned, sorti en 2011, Doomed qui sort à la fin de l’année, et l’autre dont le titre est inconnu). 

Résumé : Sur le plus haut building du monde, deux hommes exploseront dans dix minutes : Tyler Durden et le narrateur. Flashback. Un jeune cadre conte ses errances d’avion en avion, sa vie passée à ausculter des carcasses de voitures pour le compte d’un constructeur automobile. Bien qu’en bonne santé, l’homme participe à divers groupes thérapeutiques, s’y repaît du malheur des autres et y retrouve le sommeil … jusqu’à sa rencontre avec Marla, une sadomasochiste qui pratique la même imposture. Plus bouleversante encore sera sa confrontation avec Tyler Durden, l’inventeur des fight clubs, ces lieux où de jeuens américains biens nés se battent à mains nues jusqu’à l’épuisement. Peut-être pour donner un sens à leur vie. Peut-être parce que dans ce chaos consumériste qui sert de monde, ‘‘la douleur est vérité, l’unique vérité’’. Mais pour Durden, il faut aller beaucoup plus loin … 

Note : 10/10 
Avis : Après avoir vu le film, je ne pouvais que vouloir lire le livre. Et je suis tombée en amour, officiellement, du style de Chuck Palahniuk. Je lis toujours trois livres d’un auteur avant de me faire une idée sur ce dernier, mais dans ce cas-ci je suis totalement amoureuse. Il est devenu l’un de mes auteurs fétiches, et j’ai bien l’intention de lire tous les livres qu’il a écrits.

Figth Club ne décrit pas simplement deux hommes à la recherche d’une identité, de quelque chose de nouveau afin de se sortir d’une société aliénée coincée dans des bureaux, sans avoir à penser, sans cesse suivre les directions d’un patron sans avoir à montrer une quelconque habileté intellectuelle, une société concentrée sur la consommation, mais bien l’envie de changer le monde. Le narrateur se définit par des espèces de meubles IKEA qu’il achète en grande quantité, comme si sa vie en dépendait. Comme le dit si bien Tyler : ‘‘les choses que tu possèdes finiront par te posséder’’, ce qui est totalement vrai dans un certain sens. Ce n’est que lorsque le narrateur est délivré de son appartement, de ses meubles qu’il prend conscience de l’absurdité de la vie.

Les personnages sont tous extrêmement poussés, ce qui les rend très intéressant. Tyler Durden est un marginal, quelqu’un qui cherche une raison de vie, une révolution dans un monde individualiste. Il se crée donc une armée, le Project Chaos, dans laquelle personne n’a de nom. Ils sont tous et chacun un Tout. Ils réfléchissent et agissent ensembles, et ils écoutent tout ce que Tyler leur dit. Sans poser de question. Puisque la première règle du Projet Chaos est : ‘‘On ne pose pas de questions sur le Projet Chaos’’, ce qui nous rappelle la première règle du Fight Club qu’il a créé avec le narrateur : ‘‘On ne parle pas du Fight Club’’. Ce qui était un divertissement, une fois par semaine, pour se libérer de leurs poids, est devenu une masse de destruction. Marla Singer est tout aussi étrange, tout aussi marginal dans un sens, mais c’est elle qui raccroche le narrateur à la vie réelle, même si elle ne comprend absolument rien de la situation.

C’est assez dure de décrire l’atmosphère de Fight Club, et ce même si j’ai adoré, parce qu’il faut le lire pour comprendre. C’est trash, c’est même dégoûtant parfois, mais c’est ce qui rend l’œuvre intéressante : Palahniuk veut choquer, il veut montrer une réalité en l’exagérant. C’est semblable pour Snuff et Monstres Invisibles. Il pointe du doigt quelque chose qui est visible – les conséquences du mannequinat, le manque d’amour et la pornographie, par exemple – et il le transpose dans un monde déjanté, dans une situation très trash. Il ne fait pas de leçon de moral, absolument pas. Je déteste les romans dont le thème est … trop évident et qu’à la fin il y est une leçon de moral. Il ne donne aucune leçon. Ici, il a pris des thèmes, les a mis en scène, voilà. Et c’est que je j’adore. J’adore passer du temps à le lire. Je vais faire le tour de tous ses livres publiés. C’est un auteur qui mérite d’être plus connu et il rejoint mes auteurs favoris avec Dostoïevski, Hugo, Shakespeare et plusieurs autres.  
And suddenly, I felt nothing.
Extrait : Au sommet de l’immeuble Parker-Morris avec l’arme de Tyler dans ma bouche. Tandis que bureaux, meubles-classeurs et ordinateurs dégringolent comme autant de météores sur la foule autour de l’immeuble et que la fumée sort en panaches des fenêtres brisées, tandis que l’équipe de démolition, postée trois blocs plus loin, a les yeux rivés sur son compte à rebours, je sais tout de ce qu’il en est : l’arme, l’anarchie, l’explosion, tout cela concerne en fait Marla Singer. 
Six minutes. 
Il existe entre nous une sorte d’histoire triangulaire. Je veux Tyler. Tyler veut Marla. Marla me veut. 
Je ne veux pas de Marla, et Tyler ne veut pas me voir dans ses pattes, il ne veut plus. Ceci n’a rien à voir avec l’amour comme dans affection. Ceci ne concerne que la possession comme dans propriété
Sans Marla, Tyler n’aurait rien. 

Fight Club : Un film culte : Si à sa sortie il n’était pas populaire, il est devenu un film culte au film des années. Sortie en 1999, il met en vedette Edward Norton (narrateur), Brad Pitt (Tyler Durden) et Helena Bonham Carter (Marla Singer). Et il faut dire que les trois acteurs font une prestation brillante. Il y a quelques différences entre le film et le livre, et je dois avouer que je préfère la version cinématographique pour plusieurs raisons. Premièrement, la relation entre le narrateur et Tyler. Dans le livre, il devient Tyler, dans le sens où il prend ses habitudes, etc., mais dans le film ils restent tous deux séparés. Le narrateur reste toujours lui-même et n’est pas entièrement d’accord avec son ami, ce qui justifie qu’il ne veut pas faire partie du Projet Chaos. Dans le livre, cependant, il fait exactement ce qu’il veut, allant jusqu’à presque faire un sacrifice humain : peut-être n’a-t-il jamais eu l’intention de le faire, mais pour moi ça ne lui ressemblait pas, ce n’était pas dans son caractère de faire du mal à autrui. Mais bon, avis personnel. Et ça, ce n’est qu’un exemple sur plusieurs. Je comprends la tentative de l’auteur, de rendre le narrateur similaire à Tyler, les raisons pour lesquelles il le fait, mais j’ai préféré qu’ils restent deux personnes distinctes. En tout cas, c’est un excellent film, qui reprend un excellent livre.

Suite éventuelle : Chuck Palahniuk a annoncé, cette année, qu’il ferait une suite à Fight Club. Dans celle-ci, le narrateur est marié à Marla Singer et ils ont un enfant. Tyler l’enlève. C’est à peu près les seules informations qu’il a donné, mais j’ai hâte de le lire ! Il n’est même pas encore écrit, sûrement, mais je ne peux pas m’empêcher de jubiler à l’idée qu’il y a une suite.


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Couverture Peter PanTitre original : Peter ; or, the Boy Who Wouldn’t Grow Up / Peter and Wendy 
Titre français : Peter Pan 
Auteur : James M. Barrie 
Parution d’origine : 1911 
Parution française : inconnu 
Pays : Angleterre 

Type : Fantaisie, jeunesse, conte 
Genre : Roman (à la base une pièce de théâtre) 

File:James Matthew Barrie00.jpgJames Matthew Barrie : Né le 9 mai 1860 en Écosse, l’enfance de Barrie est marqué par la mort de son frère aîné, David qui allait fêter ses quatorze ans deux jours plus tard, alors qu’il n’a que six ans. C’est un accident de patin à glace qui l’a emporté. Il tente, en vain, de consoler sa mère de la perte de son fils favori : il porte les vêtements de celui-ci et sa mère se réconforte à l’idée que David reste un petit garçon pour toujours, qu’il ne grandit jamais et qu’il ne la quitte jamais. En 1894, il épouse l’actrice Mary Ansell, un mariage peu heureux qui finit par un divorce en 1909, demandé par son épouse qui a un amant. Ils n’ont jamais eu d’enfants. Il rencontre pour la première fois les enfances Davies, en 1897, et leur relation se concrétise au fil des années. Il s’entend très bien avec les parents – il paraît qu’il a même demandé leur mère en mariage, mais qu’elle ait refusé – et il participe à leurs jeux. En 1910, à la mort de leur mère, les enfants Davies vivent chez Barrie qui est leur tuteur légal. Il meurt le 19 juin 1937, à l’âge de 77 ans. Il avait donné les droits d’auteur de Peter Pan à l’hôpital pour enfants Great Ormond Street Hospital, à Londres. À la base, Peter Pan était une pièce de Théâtre, produit pour la première fois en 1904. Barrie était aussi ami avec Arthur Conan Doyle, auteur de Sherlock Holmes.

File:ArthurLlewelynDaviesAndSons.jpg
Les Llewelyn Davies avec leur père
Les fils des Llewelyn Davies : La fraterie Llewelyn Davies compte cinq fils : George (1893-1915), John (1894-1959), Peter (1897-1960), Michael (1900-1921) et Nichoas (1903-1980). Ils sont les fils d’Arthur (1863-1907) et Sylvia Llewelyn Davies (1866-1910), née du Maurier, et les cousins de Daphné du Marier (Rebecca - 1940), qui est la fille de leur oncle maternel. Ils sont adoptés, en 1910, par Barrie, que leur mère a nommé tuteur dans son testament. La relation entre l’auteur et les cinq frères est très variée. Il était très poche de George et Michael, dont les morts prématurées l’ont énormément affecté (George est mort à la Première Guerre mondiale pendant un combat et Michael est mort noyé avec son meilleur ami). John éprouvait un certain ressentiment à son égard, car il n’appréciait pas qu’il prenne la place de son père pendant et après la maladie qui a causé la mort à celui-ci. Quant à Peter, il avait une relation ambivalente avec lui alors que Nicholas l’adorait. Peter connait une mort très tragique, puisqu’il se suicide en se jetant devant un train à l’âge de 63 ans. 

Finding Neverland (2004)
Résumé : Peter Pan enlève Wendy et ses frères. Il les conduit au Pays Imaginaire où il règne en maître sur les enfants perdus. La lutte contre le Capitaine Crochet est sans merci. La jalousie de la fée Clochette est sans pitié pour Wendy … Et le dévouement de Wendy pour les enfants sans mère est sans limite. 

Note : 10/10 
Avis : Puisque Peter Pan était un de mes Disney favoris, quand j’étais petite, je ne pouvais qu’avoir hâte de découvrir le roman. Je l’ai lu en très peu de temps, ne pouvant même plus le lâcher à un moment, tout en retrouvant ma joie enfantine. Je redécouvrais le Pays Imaginaire, le Capitaine Crochet (mon personnage préféré qui m’a donné envie de jouer aux pirates !), les Indiens (j’adore Lili la Tigresse, même si elle ne faisait pas grand-chose, j’aimais sa liberté) et les enfants perdus. Peter Pan c’est un conte, un rêve pour les jeunes garçons puisqu’il y a absolument tout ce qu’ils aiment : les pirates, les sirènes, l’aventure, les indiens, aucun adulte, bref, un rêve ! Il ne manque que des cowboys, des dinosaures, les jeux vidéo et des astronautes et tout serait parfait. 

Les personnages, l’environnement, tout est parfait. Il est difficile d’aimer Peter Pan, qui est un garçon très détestable, capricieux, imbue de lui-même qui oublie toujours les autres – je lui en veux encore d’avoir osé oublier le Capitaine Crochet et même la fée Clochette -, mais on peut l’admirer pour son courage et pour sa loyauté d’une certaine manière – même après qu’ils aient décidé de partir, Peter décide de sauver les enfants perdus et Wendy et ses frères, la fée Clochette aussi qui l’a trahi pourtant -. Parlant des enfants Darling : ils me laissent totalement indifférents. Wendy fait des travaux de ‘‘mère’’ – de l’époque – comme coudre et border ses enfants (elle joue, elle, simplement à être la mère), elle fait même à manger, et ses frères ont été un peu laissé de côté, ce que j’ai trouvé un peu dommage. La fée Clochette est très jalouse, amoureuse de Peter, elle met des bâtons dans les roues de Wendy mais je l’aime bien tout de même. Les enfants perdus sont tout simplement adorables, je les adore ! Ils sont si dévoués à Peter !

Maintenant, venons à mon personnage préféré … Le Capitaine Crochet ! C’est fou à quel point je l’adore ! Je l’adore, je l’adore, je l’adore ! J’adore les histoires de pirates et je rêvais d’être un pirate quand j’étais petite à cause de ce personnage élégant et raffiné. Il fait opposition à Peter Pan, puisqu’il incarne l’adulte, qu’il a accepté de grandir, etc., mais ils se ressemblent sur un point : les deux sont seuls, n’ont pas de mère et manquent d’affection. Le Capitaine Crochet veut même faire de Wendy sa mère !, ce qui prouve dans un sens qu’ils ne sont pas si différents que ça, puisque Peter en a besoin d’une. En fait, lorsque je vois les deux se battre, je vois l’enfance versus la vie adulte. Peter Pan qui veut sans cesse s’amuser et qui se montre insolent envers l’adulte qui ne peut pas le supporter une seule seconde. Oh, et de plus, l’idée du crocodile avec le réveil : ingénieux ! Barrie a réellement eu une idée extrêmement original et très drôle, même si je vois le crocodile comme étant le temps qui court, la mort qui se rapproche de plus en plus de Crochet et qui l’attrape, sans crier garde, puisque le réveil s’est arrêté. Ce n’est pas simplement un conte, quand on y va plus en profondeur, on découvre une œuvre très enrichissante avec des métaphores poussées et créatives.

Quant à la fin, je la trouve très triste, autant pour Peter Pan, les enfants perdus et Wendy. Bien que les enfants perdus ça finit quand même bien, je trouve que c’est triste ce qu’il leur arrive. Ils ont perdu toute leur innocence d’enfant. Et je trouve que c’est très mignon que Peter revienne, pour chercher la fille de Wendy, Jane, ensuite la fille de Jane, Margaret, et ainsi de suite, jusqu’à la fin des temps ! Mais c’est triste, lorsqu’il voit que sa chère maman a grandi, et je trouve ça un peu glauque que le premier amour de Wendy puisse aussi être celui de sa fille – si c’est le cas.

En bref : une très belle histoire, des idées extrêmement originales, un univers très intéressant et plus complexe qu’un simple conte pour enfant. J’ai bien l’intention de le lire à mes enfants ! 
Extrait : - Je me suis enfui le jour de ma naissance, dit-il tout à trac. 
Surprise, mais vivement intéressée, Wendy lui fit signe de se rapprocher, en tapotant sa chemise de nuit avec une grâce d’habituée de salons. 
- J’ai entendu mes parents parler de ce qui m’attendait quand je serais un homme, expliqua Peter à voix basse. (On le sentait très agité maintenant). Je ne veux jamais devenir un homme, s’écria-t-il avec véhémence. Je veux toujours rester un petit garçon et m’amuser. C’est pour cela que je me suis sauvé du parc de Kensington, et j’y ai vécu longtemps parmi les fées. 

Peter Pan (1953) : Ce film est un de mes Disney préférés, comme je l’ai déjà dit, et je ne me lasse pas de le revoir. Bien qu’il manque quelques aspects de l’œuvre et que ce soit assez différent, il respecte tout de même l’idée du Pays Imaginaire et des enfants perdus. Peter Pan est un peu méchant avec Wendy, en considérant presque les filles de haut (dans un sens) alors que dans le roman il voue un énorme respect à toutes les filles (il frappe même John alors qu’il dort, parce que Wendy lui a avoué que son frère n’aimait pas les filles, scène qui m’a fait bien rire). Les personnages restent tout de même relativement similaires, mais j’ai bien aimé qu’ils donnent une personnalité à John et Michael, que je trouvais effacés dans le roman. Ils sont juste présents, ils ne font pas grand-chose. 

Le Capitaine Crochet est mon personnage favori, je l’adore : c’est un pirate très élégant et son second, Mouche, est très marrant. La fin me plaît énormément, même si elle est différente de celle du roman. Et non, je n’ai pas vu la suite de Disney et elle ne m’intéresse même pas, même si dans un sens elle respecte la fin du roman. Je n’ai tout simplement pas envie de la voir, je préfère rester avec mes bons vieux classiques ! Surtout que le crocodile, que j’adore, est remplacé par une pieuvre … enfin. 

Il y a d’autres adaptations de Peter Pan, dont une de 2003, qui met Jason Isaacs dans le rôle du Capitaine Crochet : c’est le genre de pirate que j’épouserais. Donc, petite note à moi-même : voir cette version. 

Finding Neverland (2004) : Si vous voulez découvrir un excellent film, vous devriez jeter un coup d’œil à celui-ci : Finding Neverland retrace la relation entre Barrie, madame Llewelyn Davies et ses cinq fils mais aussi sa relation avec son épouse, l’actrice Mary Ansell. D’ailleurs, le jeune acteur qui joue le rôle de Peter Llewelyn Davies, Freddie Highmore, est brillant ! Je l’ai adoré ! Il a réussi à me faire pleurer. Il a un talent remarquable, pour son jeune âge. Bon, le film ne respecte pas nécessairement toute l’histoire, c’est de la fiction : il rencontre les Davies avant la mort de leur père, et non après, mais ça reste tout de même une histoire très touchante et je vous le conseille vivement.





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