Litté-13
Couverture Le Londres-LouxorTitre : Le Londres-Louxor 
Auteure : Jakuta Alikavazovic 
Parution d’origine : 2010 
Pays : France 

Type : Contemporain 
Genre : Roman 

Petit mot sur l’auteure : Jakuta Alikavazovic est née en 1979 à Paris. Corps volatils, qui a reçu le prix Goncourt du premier roman en 2008, est disponible en Points.

Résumé : Le Londres-Louxor : cet ancien cinéma des années 20 accueille la diaspora bosniaque depuis le siège de Sarajevo. Là, on parle affaires, et surtout des sœurs Vitch : Ariana séduit les hommes ; Esme les comprend. Quand Ariana disparaît, la communauté s’émeut. Hacun se prend à évoquer un pays d’origine dont l’histoire s’est éparpillée au fil de versions multiples, de fragments et de mythes. 

Note : 7/10 
Avis : Je tiens d’abord à remercier la maison d’édition Points et Livraddict pour ce partenariat, et je tiens à m’excuser de ce lapse de temps : je suis en retard de quelques jours pour mon suivi, j’ai dû courir partout pour mes examens et on me donnait trop d’heures à mon travail du coup j’ai eu peu de temps pour souffler. 

Ce roman, j’ai vu, attire les mauvais commentaires, à ce que j’ai vu, et ça me déçoit un peu vu sa richesse. Je peux comprendre les commentaires de ceux-ci, mais à mon avis c’est un très bon roman. Il est très riche, naturellement, en figures de style, l’écriture est assez soutenu, les personnages sont complexes à mon sens, l’histoire elle-même l’est. Je dois avouer que j’imaginais autre chose, mais je ne suis tout de même pas déçue de ma lecture. J’ai même l’intention de le relire une seconde fois, dès que j’aurais le temps, afin de l’analyser encore mieux (j’ai eu peu de temps pour le faire …). Si vous êtes du genre à favoriser les œuvres de divertissement, ce roman n’est guère pour vous. Il est bien trop complexe pour être lu en peignoir, dans le salon. Mais je crois que tout le monde tombera amoureux de l’écriture de l’auteure qui est tout simplement magnifique : personne n’a rien à dire contre celle-ci, même si elle est complexe dans sa simplicité, elle est sublime. 

Je me suis attachée énormément au personnage d’Esme, qui semble être à la recherche, quelque part, d’une certaine identité – c’est l’impression, du moins, qu’elle m’a laissé. Comme si s’enfuir de son pays l’avait dépouillé – autre impression que j’ai eu. Anton, quant à lui, me laisse totalement indifférente. Je l’ai trouvé bien trop arrogant, au début, pour pouvoir m’attacher une seule seconde.

Bref, une lecture que j’ai dû lire trop rapidement, dont je n’ai pas su profiter pleinement, mais tout de même un bon moment de lecture et j’ai bien l’intention de le relire une deuxième fois. 

Extrait : La bibliothèque idéale d’Esme Vitch, cela disait. Elle n’avait pas du tout l’écriture qu’il imaginait. 
En dessous elle avait noté : Noyer, vingt-quatre planches 15 x 75 cm, hauteur 2,40 m, longueur 3m, pévoir une échelle télescopique.
2 Responses
  1. Je l'avais vu celui ci sur LA ! Mais je n'avais pas franchi le pas ^^ Je le note alors vu ce que tu en dis, j'aime bien les quête identitaire comme thème =)


  2. Litté-13 Says:

    J'espère qu'il te plaira ;). J'ai vu que plusieurs personnes ne l'avaient pas aimé. Je peux comprendre les motifs, mais le livre est si complexe que ça m'insulte que les gens n'essaient pas d'aller plus loin que la surface.

    Bisous <3.


Enregistrer un commentaire