Litté-13
Couverture Peter PanTitre original : Peter ; or, the Boy Who Wouldn’t Grow Up / Peter and Wendy 
Titre français : Peter Pan 
Auteur : James M. Barrie 
Parution d’origine : 1911 
Parution française : inconnu 
Pays : Angleterre 

Type : Fantaisie, jeunesse, conte 
Genre : Roman (à la base une pièce de théâtre) 

File:James Matthew Barrie00.jpgJames Matthew Barrie : Né le 9 mai 1860 en Écosse, l’enfance de Barrie est marqué par la mort de son frère aîné, David qui allait fêter ses quatorze ans deux jours plus tard, alors qu’il n’a que six ans. C’est un accident de patin à glace qui l’a emporté. Il tente, en vain, de consoler sa mère de la perte de son fils favori : il porte les vêtements de celui-ci et sa mère se réconforte à l’idée que David reste un petit garçon pour toujours, qu’il ne grandit jamais et qu’il ne la quitte jamais. En 1894, il épouse l’actrice Mary Ansell, un mariage peu heureux qui finit par un divorce en 1909, demandé par son épouse qui a un amant. Ils n’ont jamais eu d’enfants. Il rencontre pour la première fois les enfances Davies, en 1897, et leur relation se concrétise au fil des années. Il s’entend très bien avec les parents – il paraît qu’il a même demandé leur mère en mariage, mais qu’elle ait refusé – et il participe à leurs jeux. En 1910, à la mort de leur mère, les enfants Davies vivent chez Barrie qui est leur tuteur légal. Il meurt le 19 juin 1937, à l’âge de 77 ans. Il avait donné les droits d’auteur de Peter Pan à l’hôpital pour enfants Great Ormond Street Hospital, à Londres. À la base, Peter Pan était une pièce de Théâtre, produit pour la première fois en 1904. Barrie était aussi ami avec Arthur Conan Doyle, auteur de Sherlock Holmes.

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Les Llewelyn Davies avec leur père
Les fils des Llewelyn Davies : La fraterie Llewelyn Davies compte cinq fils : George (1893-1915), John (1894-1959), Peter (1897-1960), Michael (1900-1921) et Nichoas (1903-1980). Ils sont les fils d’Arthur (1863-1907) et Sylvia Llewelyn Davies (1866-1910), née du Maurier, et les cousins de Daphné du Marier (Rebecca - 1940), qui est la fille de leur oncle maternel. Ils sont adoptés, en 1910, par Barrie, que leur mère a nommé tuteur dans son testament. La relation entre l’auteur et les cinq frères est très variée. Il était très poche de George et Michael, dont les morts prématurées l’ont énormément affecté (George est mort à la Première Guerre mondiale pendant un combat et Michael est mort noyé avec son meilleur ami). John éprouvait un certain ressentiment à son égard, car il n’appréciait pas qu’il prenne la place de son père pendant et après la maladie qui a causé la mort à celui-ci. Quant à Peter, il avait une relation ambivalente avec lui alors que Nicholas l’adorait. Peter connait une mort très tragique, puisqu’il se suicide en se jetant devant un train à l’âge de 63 ans. 

Finding Neverland (2004)
Résumé : Peter Pan enlève Wendy et ses frères. Il les conduit au Pays Imaginaire où il règne en maître sur les enfants perdus. La lutte contre le Capitaine Crochet est sans merci. La jalousie de la fée Clochette est sans pitié pour Wendy … Et le dévouement de Wendy pour les enfants sans mère est sans limite. 

Note : 10/10 
Avis : Puisque Peter Pan était un de mes Disney favoris, quand j’étais petite, je ne pouvais qu’avoir hâte de découvrir le roman. Je l’ai lu en très peu de temps, ne pouvant même plus le lâcher à un moment, tout en retrouvant ma joie enfantine. Je redécouvrais le Pays Imaginaire, le Capitaine Crochet (mon personnage préféré qui m’a donné envie de jouer aux pirates !), les Indiens (j’adore Lili la Tigresse, même si elle ne faisait pas grand-chose, j’aimais sa liberté) et les enfants perdus. Peter Pan c’est un conte, un rêve pour les jeunes garçons puisqu’il y a absolument tout ce qu’ils aiment : les pirates, les sirènes, l’aventure, les indiens, aucun adulte, bref, un rêve ! Il ne manque que des cowboys, des dinosaures, les jeux vidéo et des astronautes et tout serait parfait. 

Les personnages, l’environnement, tout est parfait. Il est difficile d’aimer Peter Pan, qui est un garçon très détestable, capricieux, imbue de lui-même qui oublie toujours les autres – je lui en veux encore d’avoir osé oublier le Capitaine Crochet et même la fée Clochette -, mais on peut l’admirer pour son courage et pour sa loyauté d’une certaine manière – même après qu’ils aient décidé de partir, Peter décide de sauver les enfants perdus et Wendy et ses frères, la fée Clochette aussi qui l’a trahi pourtant -. Parlant des enfants Darling : ils me laissent totalement indifférents. Wendy fait des travaux de ‘‘mère’’ – de l’époque – comme coudre et border ses enfants (elle joue, elle, simplement à être la mère), elle fait même à manger, et ses frères ont été un peu laissé de côté, ce que j’ai trouvé un peu dommage. La fée Clochette est très jalouse, amoureuse de Peter, elle met des bâtons dans les roues de Wendy mais je l’aime bien tout de même. Les enfants perdus sont tout simplement adorables, je les adore ! Ils sont si dévoués à Peter !

Maintenant, venons à mon personnage préféré … Le Capitaine Crochet ! C’est fou à quel point je l’adore ! Je l’adore, je l’adore, je l’adore ! J’adore les histoires de pirates et je rêvais d’être un pirate quand j’étais petite à cause de ce personnage élégant et raffiné. Il fait opposition à Peter Pan, puisqu’il incarne l’adulte, qu’il a accepté de grandir, etc., mais ils se ressemblent sur un point : les deux sont seuls, n’ont pas de mère et manquent d’affection. Le Capitaine Crochet veut même faire de Wendy sa mère !, ce qui prouve dans un sens qu’ils ne sont pas si différents que ça, puisque Peter en a besoin d’une. En fait, lorsque je vois les deux se battre, je vois l’enfance versus la vie adulte. Peter Pan qui veut sans cesse s’amuser et qui se montre insolent envers l’adulte qui ne peut pas le supporter une seule seconde. Oh, et de plus, l’idée du crocodile avec le réveil : ingénieux ! Barrie a réellement eu une idée extrêmement original et très drôle, même si je vois le crocodile comme étant le temps qui court, la mort qui se rapproche de plus en plus de Crochet et qui l’attrape, sans crier garde, puisque le réveil s’est arrêté. Ce n’est pas simplement un conte, quand on y va plus en profondeur, on découvre une œuvre très enrichissante avec des métaphores poussées et créatives.

Quant à la fin, je la trouve très triste, autant pour Peter Pan, les enfants perdus et Wendy. Bien que les enfants perdus ça finit quand même bien, je trouve que c’est triste ce qu’il leur arrive. Ils ont perdu toute leur innocence d’enfant. Et je trouve que c’est très mignon que Peter revienne, pour chercher la fille de Wendy, Jane, ensuite la fille de Jane, Margaret, et ainsi de suite, jusqu’à la fin des temps ! Mais c’est triste, lorsqu’il voit que sa chère maman a grandi, et je trouve ça un peu glauque que le premier amour de Wendy puisse aussi être celui de sa fille – si c’est le cas.

En bref : une très belle histoire, des idées extrêmement originales, un univers très intéressant et plus complexe qu’un simple conte pour enfant. J’ai bien l’intention de le lire à mes enfants ! 
Extrait : - Je me suis enfui le jour de ma naissance, dit-il tout à trac. 
Surprise, mais vivement intéressée, Wendy lui fit signe de se rapprocher, en tapotant sa chemise de nuit avec une grâce d’habituée de salons. 
- J’ai entendu mes parents parler de ce qui m’attendait quand je serais un homme, expliqua Peter à voix basse. (On le sentait très agité maintenant). Je ne veux jamais devenir un homme, s’écria-t-il avec véhémence. Je veux toujours rester un petit garçon et m’amuser. C’est pour cela que je me suis sauvé du parc de Kensington, et j’y ai vécu longtemps parmi les fées. 

Peter Pan (1953) : Ce film est un de mes Disney préférés, comme je l’ai déjà dit, et je ne me lasse pas de le revoir. Bien qu’il manque quelques aspects de l’œuvre et que ce soit assez différent, il respecte tout de même l’idée du Pays Imaginaire et des enfants perdus. Peter Pan est un peu méchant avec Wendy, en considérant presque les filles de haut (dans un sens) alors que dans le roman il voue un énorme respect à toutes les filles (il frappe même John alors qu’il dort, parce que Wendy lui a avoué que son frère n’aimait pas les filles, scène qui m’a fait bien rire). Les personnages restent tout de même relativement similaires, mais j’ai bien aimé qu’ils donnent une personnalité à John et Michael, que je trouvais effacés dans le roman. Ils sont juste présents, ils ne font pas grand-chose. 

Le Capitaine Crochet est mon personnage favori, je l’adore : c’est un pirate très élégant et son second, Mouche, est très marrant. La fin me plaît énormément, même si elle est différente de celle du roman. Et non, je n’ai pas vu la suite de Disney et elle ne m’intéresse même pas, même si dans un sens elle respecte la fin du roman. Je n’ai tout simplement pas envie de la voir, je préfère rester avec mes bons vieux classiques ! Surtout que le crocodile, que j’adore, est remplacé par une pieuvre … enfin. 

Il y a d’autres adaptations de Peter Pan, dont une de 2003, qui met Jason Isaacs dans le rôle du Capitaine Crochet : c’est le genre de pirate que j’épouserais. Donc, petite note à moi-même : voir cette version. 

Finding Neverland (2004) : Si vous voulez découvrir un excellent film, vous devriez jeter un coup d’œil à celui-ci : Finding Neverland retrace la relation entre Barrie, madame Llewelyn Davies et ses cinq fils mais aussi sa relation avec son épouse, l’actrice Mary Ansell. D’ailleurs, le jeune acteur qui joue le rôle de Peter Llewelyn Davies, Freddie Highmore, est brillant ! Je l’ai adoré ! Il a réussi à me faire pleurer. Il a un talent remarquable, pour son jeune âge. Bon, le film ne respecte pas nécessairement toute l’histoire, c’est de la fiction : il rencontre les Davies avant la mort de leur père, et non après, mais ça reste tout de même une histoire très touchante et je vous le conseille vivement.





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3 Responses
  1. Je n'ai jamais vu le film Peter Pan de Disney (j'ai pas grandi avec les disney's perso =) ) et j'ai détesté Peter Pan, j'suis totalement d'accord avec toi plus imbu de lui même on trouve pas ! Mais j'adore Crochet, il aurait mérité un traitement plus approfondie ^^ Et Wendy, j'étais trop triste pour elle, c'est inhumain ce qu'on lui fait dans ce livre (la féministe qui est en moi se rebelle =D)
    Très belle chronique en tout cas !!
    Biz litté !


  2. Litté-13 Says:

    Peter Pan est totalement détestable.
    Oui ^^, Crochet est un personnage fort intéressant <3.
    Hahaha, je te comprends ;). La féministe en moi trouvait que c'était injuste qu'elle soit ainsi.
    Merci beaucoup !! =D

    Bisous Mossharty ^.^


  3. J'ai adoré le livre de James Barrie et toutes les adaptations qui existent! Ta chronique leur rend un bel hommage :)


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