Litté-13
Couverture Madame BovaryTitre original : Madame Bovary, mœurs de province
Auteur : Gustave Flaubert
Parution : 1857
Pays : France

Type : Roman de mœurs
Genre : Drame
Mouvement : Romantisme et réalisme

Édition : Gallimard
Collection : Folio Classique
Nombre de pages : 513 p.

Quatrième de couverture : C’est l’histoire d’une femme mal mariée, de son médiocre époux, de ses amants égoïstes et vains, de ses rêves, de ses chimères et de sa mort. C’est l’histoire d’une province étroite, dévote et bourgeoise. C’est, aussi, l’histoire du roman français. Rien, dans ce tableau, n’avait de quoi choquer la société du Second Empire. Mais, inexorable comme une tragédie, flamboyant comme un dram, mordant comme une comédie, le livre s’est donné une arme redoutable : le style. Pour ce vrai crime, Flaubert se retrouva en correctionnelle. Aucun roman n’est innocent : celui-là moins qu’un autre. Lire Madame Bovary au XXIe siècle, c’est affronter le scandale que représente une œuvre aussi sincère qu’impérieuse.

Note : 15/20
Avis : Je n’ai pas grand-chose à dire, sur ce roman … Je sais que plusieurs l’ont adoré, que c’est un grand classique français … mais étrangement, je ne trouve rien à dire. Il faut dire que ces temps-ci je suis préoccupée par ma vie personnelle, et non par l’analyse des romans que je lis, et puisque ça fait plus d’un mois que je n’ai rien publié, et bien j’ai décidé de faire cette chronique quand même.

Je lui mets un 15/20, puisque c’est quand même un grand roman. Le personnage d’Emma, bien que je l’aie détesté, est assez complexe et peut-être trop enfermée dans son monde imaginaire, à un tel point qu’elle exècre la vie et se montre exécrable. Donc, je n’éprouve aucune compassion à son égard, mais je ne crois pas que Flaubert veuille qu’on ressente une quelconque pitié pour Emma. En fait, l’unique personnage que l’on peut prendre réellement en pitié, c’est Charles Bovary.

Ce qui est très bien, avec Madame Bovary, c’est l’écriture de Flaubert qui est tout simplement génial. Ça se lit « tout seul », rien de complexe mais c’est si riche … Plusieurs m’ont parlé de « l’humour de Flaubert », que je n’ai aperçu nulle part, mais une relecture devra s’imposer et une meilleure chronique que celle-ci aussi.

Extrait : Avant qu'elle se mariât, elle avait cru avoir de l'amour; mais le bonheur qui aurait dû résulter de cet amour n'étant pas venu, il fallait qu'elle se fût trompée, songea-t-elle. Et Emma cherchait à savoir ce que l'on entendait au juste dans la vie par les mots de félicité, de passion et d'ivresse, qui lui avaient paru si beaux dans les livres.



45/100
Libellés : , edit post
4 Responses
  1. J'ai étudié tellements d'extraits de ce livre que je ne l'ai jamais lu ! Mais pour le coup j'en ai pas ressenti le besoin. Oui, c'est vrai que flaubert à une écriture très riche mais le personnage d'Emma est très antipathique à mes yeux ! Biz !


  2. Litté-13 Says:

    Emma l'est, elle est exécrable. Je ne crois pas que beaucoup de personnes l'aiment, mais ça vaut le coup de le lire !
    Bisous ! :)


  3. J’essaierais alors ! Mais j'ai tellement de classique dans ma PAL que j'essaye de me raisonner et de pas en avoir trop dans ma Wish =D
    J'ai Salammbô de lui, l'as tu lu ?!


  4. Litté-13 Says:

    Ouais je peux comprendre.
    Non, je ne l'ai jamais lu. As-tu l'intention de le lire prochainement ?


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