Auteur : Marguerite Yourcenar
Parution d’origine : 1963
Pays : France
Type : Contemporain
Genre : Nouvelles
Yourcenar, une auteure engagée : Marguerite Yourcenar est née le 08 juin 1903 à Bruxelles. C’est une écrivaine française, naturalisée américaine en 1947, auteure de romans et de nouvelles « humanistes », ainsi que de récits autobiographiques. Elle fut poète, traductrice, essayiste et critique littéraire. Elle fut la première femme élue à l’Académie française, en 1980. Elle était bisexuelle. Inspirée par la sagesse orientale, et surtout par la philosophie gréco-latine, la pensée de l’écrivaine ne s’est jamais éloignée de l’humanisme de la Renaissance. Elle est décédée le 17 décembre 1987, aux États-Unis.
Résumé : Légendes saisies en vol, fables ou apologues, ces Nouvelles Orientales forment un édifice à part dans l’œuvre de Marguerite Yourcenar, précieux comme une chapelle dans un vaste palais. Le réel s’y fait changeant, le rêve et le mythe y parlent un langage à chaque fois nouveau, et si le désir, la passion y brûlent souvent d’une ardeur brutale, presque inattendue, c’est peut-être qu’ils trouvent dans l’admirable économie de ces brefs récits le contraste idéal et nécessaire à leur soudain flamboiement.
Note : 10/10
Avis : Ceci est une autre lecture obligatoire pour l’un de mes cours. Si les autres lectures se sont avérées passables, j’ai littéralement dévoré celle-ci. J’étais si absorbée par ma lecture qu’en sortant de l’autobus dans lequel je l’avais commencé, j’ai marché jusqu’à mon Université en le lisant et je l’ai terminé en cachette dans mon cours – je sais, je suis vilaine, mais je ne pouvais guère quitter une seule ligne ! -. C’est par ces nouvelles que Yourcenar, à mes yeux, s’illustre et montre sa supériorité au niveau littéraire. C’est une très grande écrivaine qui vient de se trouver une nouvelle partisante.
Chaque nouvelle, donc, s’inspire de la culture orientale – juste à lire le titre, on s’en rend compte très facilement -, des mythes (par exemple l’une d’elle représente le mythe d’Antigone), à travers différents univers qui se suivent. Ce recueil est circulaire (comme le yin et le yang), puisque la première nouvelle rejoint la dernière : le même sujet, abordé d’une manière différente. Wang-fô peint la vie, tandis que Cornelius n’a plus l’inspiration pour peindre des toiles. Elles se croisent, subtilement, se répondent à l’occasion … oui, Yourcenar a su capter la culture orientale et la transcrire dans son œuvre. C’est un recueil à ne surtout pas laisser de côté et si vous voulez débuter avec Yourcenar, débuté avec celui-ci.
Extrait : Leur réputation les précédait dans les villages, au seuil des châteaux forts et sous le porche des temples où les pèlerins inquiets se réfugient au crépuscule. On disait que Wang-Fô avait le pouvoir de donner la vie à ses peintures par une dernière touche de couleur qu’il ajoutait à leurs yeux. ~ Comment Wang-Fô fut sauvé
Il va falloir que je le lise ! Dès que j'aurai fini mes deux pavés je m'y mets ! =) Marguerite Yourcenar est une écrivaine d'exception, je trouve ça dommaage qu'elle soit souvent mise de côté et qu'on en parle peu, notamment en cours.
Je l'ai rentré dans une de mes listes ABC mais ils l'ont pas dans ma biblio (ils sont trop nuls XD) Mais j'ai trouvé un autre roman d'elle Alexis, j'espère que ça me plaira ^^ Cependant, j'adorais le découvrir ce recueil de nouvelle (on me parle d'Orient, moi j'accours tout de suite !) et surtout si il t'a plu !
Choulie : Je te comprends là-dedans. Je suis contente de l'avoir découvert dans un cours ! :)
Mossharty : Aaaah, Alexis, j'ai envie de le lire, je le cherche mais ma bibliothèque ne l'a pas -_-*. Regarde dans les librairies, tu dois le lire. C'est crucial <3.