Litté-13
Couverture Un monde idéal où c'est la finTitre original : Un monde idéal où c’est la fin 
Auteur : J. Heska 
Parution d’origine : 2013 
Pays : France 

Type : Science-fiction 
J heskaGenre : Nouvelles 

Un jeune auteur : J. Heska a publié son premier roman en 2011 : Pourquoi les gentils ne se feront plus avoir, qui a été considéré comme le best-seller surprise de cette année-là. Ensuite, en 2012, il a auto-publié son roman : On ne peut pas lutter contre le système. C’est en 2013 qu’il publie ce recueil de courtes nouvelles, Un monde idéal où c’est la fin. Il tient aussi un blog : http://www.jheska.fr/ (allez y faire un tour, c’est très sympa’ !). 

Résumé : Bienvenue dans un monde idéal ! 
Un monde idéal où la civilisation telle que nous la connaissons n’existe plus. Dérèglement du temps ? Avènement de la magie ? Crise climatique irréversible ? Épidémie mondiale de la mort subite ? Extra-terrestres maladroits ? Invasion de poireaux découpeurs de cervelles ? Crise de déprime globalr ? Robots hors de contrôle ? Zombies entreprenants ? 
Découvrez 100 histoires drôles, émouvantes, tragiques ou absurdes qui mènent à notre perte ! 

Note : 8/10 
Avis : J’aimerais tout d’abord remercier le forum Livraddict pour ce partenariat, ainsi que l’auteur J. Heska de l’avoir fait et de m’avoir envoyé lui-même le document. Merci beaucoup de m’avoir fait découvert ce petit livre, qui est réellement excellent. Et je ne dis pas ça parce que l’auteur va le lire, je suis très sincère. Je suis un peu en retard pour ma chronique, mais il faut dire que ça m’a pris un petit moment à le lire non parce que je n’ai pas aimé – loin de là – mais bien parce que j’ai été préoccupé par les affaires administratives pour l’Université et ensuite mes profs m’ont donné tous leurs travaux en même temps – mais une chance que maintenant j’en suis sortie saine et sauve -. 

Bon, alors, Un monde idéal présente cent nouvelles, commençant toutes par Un monde idéal et qui suivent toutes plus ou moins un même thème : différents mondes alternatifs, apocalyptiques (je vais prendre en exemple l’une des premières nouvelles, Un monde idéal où nous vivons sur une belle planète, qui montre la Terre dévastée par des bombes nucléaires, chaotique et surtout très ironique, ce que j’adore) ou bien des parodies (j’appelle ça des parodies, car certaines se révèlent comiques et ça me fait pensé à ce genre de choses tout simplement). Et, en fait, j’aime bien qu’il est une alternance entre les deux, parce que si ç’avait été toujours la même chose, ç’aurait été très répétitif et redondant – et c’est l’un de mes problèmes, dans les recueils de nouvelles, souvent c’est le même thème et je finis par me lasser. Le sujet reste plus ou moins le même, avec une certaine morale, un message derrière les nouvelles, même venant de celles plus légères et drôles. 

Je n’ai jamais été une grande fanatique de nouvelles littéraires, excepté si elles font plus de dix pages, mais je n’ai pas du tout été déçue de ma lecture, je suis même contente d’avoir découverte un nouvel auteur qui, je l’espère, sera plus connu. J. Heska a une très belle écriture, simple mais très belle tout de même, et il a réussi à me captiver avec ses nouvelles alors que je suis difficile lorsqu’il s’agit de ce genre littéraire, non parce que je trouve que c’est ‘‘mauvais’’, mais j’aime lire des livres qui font au moins cent pages, et puis j’ai souvent été déçue par des recueils de nouvelles. En tout cas, lire ces petites nouvelles m’ont changé les idées – puisque je croule sous les travaux et les romans obligatoires qui sont très bien, simplement j’ai eu besoin de changer d’air, et ce recueil me l’a permis, puisqu’il est relaxant – et j’ai bien l’intention de découvrir les autres œuvres de l’auteur. 

Extrait : Ce travail est difficile. Rien que la semaine dernière, j’ai dû consigner dans mon rapport trois pertes de plus. Une opération qui a viré au massacre. Dix contaminés se sont échappées de la zone et ont brisé le cordon sanitaire. Mes gars se sont fait surprendre. Nous avons finalement réussi à prendre le dessus au prix de lourdes pertes. Nous avons transféré tous les infectés dans la zone d’élimination. 
Sauf une petite fille. Dévorer sa cervelle a été un des moments les plus succulents de mon existence de zombie. 

Dans un monde idéal …
2 Responses
  1. Ca fait longtemps aussi que je suis pas passé par ici ! J'espère que tes lectures avance bien ^^ Pour ce bouquin, j'ai lu pas mal de critiques dessus mais j'arrive jamais à me décider de le lire ! Mais ta chronique me donne envie =)


  2. Litté-13 Says:

    Désolée du retard, Mossharty.
    Tu devrais essayer. Après, si t'aimes les nouvelles de ce genre ou pas, ça pourrait te plaire ou sinon tu pourrais être déçue. Ça dépend réellement du goût des gens.


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