Litté-13

Titre original : Invisibles Monsters 
Titre français : Monstres invisibles 
Auteur : Chuck Palahniuk 
Parution : 1999 
Pays : États-Unis 

Type : Roman 
Genre : Policier
Mouvement : Postmodernisme

Édition : Gallimard 
Collection : Folio Policier 
Traducteur : Freddy Michalski 
Nombre de pages : 343 p. 

Quatrième de couverture : Un livre de Palahniuk ne se résume pas, c’est déjanté, subversif et incroyablement lucide. 


Note : 20/20 
Avis : Ce roman très surprenant de Palahniuk est tout simplement génial ! Cet auteur est un pure génie, lorsqu’il s’agit de présenter des anti-héros, tous des montres. D’ailleurs, tous les personnages sont des anti-héros, tous. Il n’a pas pris la peine de créer un personnage secondaire qui pourrait représenter la figure du héros et ainsi nous mettre à l’aise : non, ce serait le contraire de ce qu’il veut ! Il veut que nous soyons mal à l’aise, il veut que nous soyons choqués, c’est son but qui est d’ailleurs atteint. Il nous met dans des situations totalement étranges, nous donnent l’impression que nous vivons avec ces personnages dans le but de nous mettre à leur place.

L’écriture nouvelle de Palahniuk, différente de tout ce que j’ai pu lire jusqu’à présent, est aussi parfaite dans ce cas-ci. La narratrice, qui est le personnage principale, utile les bons mots, même vulgaires, dans toutes les sortes de situations. Même les situations qui risquent de nous choquer, elle dit les mots crument. Palahniuk n’a pas froid aux yeux et c’est ça qui rend le roman si génial : les personnages, l’histoire et l’écriture. N’importe qui aurait pu écrire un roman aussi choquant, mais personne n’aurait pu le faire aussi parfaitement que lui. C’est assez difficile de résumé, puisque son livre, comme le dit la couverture, est ‘‘déjanté, subversif et incroyablement lucide’’. Il faut le lire, absolument, pour y croire.  

Extrait : ‘‘ Là où vous êtes censés vous trouver, c’est au beau milieu de quelque grande réception de mariage de West Hills dans un grand manoir résidentiel, avec dispositions florales et champignons farcis à travers toute la maison. On appelle ça plan de situation et de décor : l’emplacement de chacun, qui est vivant, qui est mort. Et c’est le grand moment de la réception de mariage d’Evie Cottrell. Evie est debout, à mi-chemin de l’énorme escalier dans le hall d’entrée du manoir, nue à l’intérieur de ce qui reste de sa robe de mariée, le fusil à la main. 
Moi, je suis debout au bas des escaliers, mais il n’y a que mon corps qui fasse acte de présence. Mon esprit est je ne sais où. 
Personne n’est encore totalement tout à fait mort, mais disons que les secondes s’égrènent. Ça risque de ne pas durer. ’’ 

Thème de lamour : Il y a plusieurs thèmes dans ce roman, mais celui que je trouve le plus récurant est celui de l’amour qui transpire de plusieurs façons : celui des parents, fraternels, l’amour-propre … et la manière dont le développe Palahniuk est GÉNIAL ! Du début à la fin, on voit très clairement le thème évoluer, comme tous les autres d’ailleurs (un autre qui est intéressant, celui de l’automutilation). La manière de l’aborder rend le roman très intéressant, riche en ‘‘philosophie’’, si vous voulez. En quelque sorte, avec ce thème, il critique la société américaine qui est superficielle. Tous les personnages sont en quête d’amour, peu importe la sorte, peu importe la manière, tous le recherche. Que ce soit le personnage principal ou encore ceux secondaires, tel qu’Evie et Brandy Alexander.


5/100

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4 Responses
  1. Anonyme Says:

    Pas de résumé et une super note... Tu m'intrigues :)


  2. Litté-13 Says:

    J'ai oublié de mettre le résumé x_x Oups, merci de me l'avoir fait remarqué.


  3. WolfsRain Says:

    Je t'ai déjà dit que j'adorais le résumé *-* J'aimerais beaucoup le lire, il a l'air vraiment génial. <3


  4. Litté-13 Says:

    J'espère que tu vas le trouver, choupi, il est GÉNIAL *o*


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