Litté-13
Couverture La transparence des chosesTitre original : Transparent Things
Titre français : La transparence des choses
Auteur : Vladimir Nabokov
Parution : 1972
Pays : États-Unis

Type : Roman
Genre : Drame
Mouvement : Moderniste

Édition : Gallimard
Collection : Folio
Traducteurs : Donald Harper et Jean-Bernard Blandenier
Nombre de pages : 157 p.

Quatrième de couverture : Alors que le taxi qui l’a amené de Trux à Witt s’arrête devant l’hôtel Ascot, Hugh Person, éditeur américain entre deux âges, évoque ses trois séjours précédents dans cette minable station des Alpes suisses. Le premier, dix-huit ans plus tôt, a été marqué par deux événements tout aussi lugubres dans son souvenir : la mort de son père et sa première expérience sexuelle (avec une prostituée). Quelques années plus tard, invité à se rendre une deuxième fois en Suisse pour travailler avec un écrivain célèbre, Mr. R…, Hugh rencontre Armande, fille capricieuse d’un architecte belge et d’une Russe exilée, et tombe éperdument amoureux d’elle. Un meurtre, de nombreux cauchemars, une fructueuse entrevue avec un psychiatre et quelques incendies réels ou rêvés complètent la trame de ce voile transparent à travers lequel brille le passé …

Note : 14/20
Avis : Ce roman m’a laissé très perplexe et même si j’ai passé deux jours à réfléchir … je ne sais toujours pas quoi pensé … Je n’ai pas compris l’intention de Nabokov dans ce roman. On voit l’évolution de Hugh, mais elle n’apporte rien d’intéressant. Dans Lolita, les personnages étaient complexes, ici … ils sont … transparents. Oui, comme dit le titre : transparents. Je ne comprends pas leurs intentions, on dirait qu’ils font tout et n’importe quoi sur un coup de tête même lorsque ça ne correspond pas à leur caractère. Les relations sont vides, il n’y a rien. Peut-être voulait-il montrer les relations absurdes entre certaines personnes ? Peut-être … Mais selon moi ce n’est pas le meilleur roman de Nabokov, mais c’est difficile d’essayer de faire meilleur que Lolita.

Extrait : Voici la personne que je veux. Salut, personne ! Elle ne m’entend pas.

Peut-être que si le futur existait, concrètement et individuellement, sous une forme qu’un bon cerveau pût discerner, le passé offrirait moins de séductions : ses attraits s’équilibreraient avec ceux du futur. Des « personnes » pourraient alors se jucher sur le pivot de la bascule pour examiner tel ou tel objet. Ce serait peut-être drôle.


4/100
Libellés : , edit post
2 Responses
  1. Nyx Says:

    Ca me dit bien en tout cas, en dépit du côté très "space" qui en émane !


  2. Litté-13 Says:

    C'est très étrange, oui, mais c'est quand même bien.


Enregistrer un commentaire