Litté-13

Couverture Un bébé pour RosemaryTitre original : Rosemary’s Baby 
Titre français : Un bébé pour Rosemary 
Auteur : Ira Levin 
Parution : 1967 
Pays : États-Unis 

Type : Roman 
Genre : Suspense 
Édition : Pavillons poche Robert Laffont 
Traductrice : Élisabeth Janvier 
Nombre de pages : 357 p. 

Quatrième de couverture : Et si les voisins, en apparence si charmants, de Guy et Rosemary, qui viennent d’emménager dans un immeuble bourgeois de l’Upper West Side new-yorkais, étaient membres d’une secte satanique ? À partir de ce thème classique, Ira Levin a écrit le roman à suspense sans doute le plus célèbre du XXe siècle. De fait, ces voisins sont vraiment sympathiques, attentifs aux moindres besoins de Rosemary, surtout depuis qu’ils ont appris qu’elle attend un bébé. Rien ne devrait donc troubler la douce euphorie des nouveaux arrivants. Pourtant, peu à peu, le trouble les gagne : ces regards bizarres et ces rêves malsains qui hantent les nuits de Rosemary sont-ils normaux ? L’atmosphère s’épaissit, le mystère devient angoissant … Vendu à cinq millions d’exemplaires dans le monde, salué par la critique, adapté au cinéma par Roman Polanski avec le succès que l’on connaît, Rosemary’s Baby laisse une empreinte indélébile dans l’histoire de la littérature américaine et dans l’esprit de ses lecteurs. Un chef-d’œuvre absolu du genre. 

Note : 20/20
Avis : Ce roman est un véritable coup de cœur. Rosemary’s Baby est le cauchemar de toutes les femmes enceintes : se faire enlever son bébé, dans le but de le tuer ou de l’enlever. Peut-être pas dans une secte satanique, mais ça ne fait que rendre la chose plus effrayante ! Des douleurs intolérables, un gynécologue un peu bizarre, des voisins trop attentionnés et oppressants … Aucune femme ne veut subir une grossesse aussi étrange et encore moins subir le dénouement auquel est pris Rosemary ! Est-ce qu’ils veulent réellement son bébé ou bien délire-t-elle ? L’histoire, selon moi, est parfaite. Nous avons réellement l’impression d’être à sa place, on se sent mal pour elle et on peut facilement ressentir l’inconfort qu’elle vit. Personnellement, je me sentais très mal et j’ai même dû faire une pause durant ma lecture. C’est le moment que je redoutais le plus (j’ai vu le film auparavant, alors je savais quand ça arriverait) et même si je savais exactement ce qui allait se passait, je ressentais tout de même cette sensation d’inconfort qui m’avait habitué pendant la visionnement du film. J’ai dû prendre une courte pause avant de continuer.

Au début, le roman commence doucement, on n’a pas vraiment peur avant les cent dernières pages, dans lesquels on n’a aucune envie d’être à la place de la pauvre Rosemary. L’auteur, Ira Levin, possède une plume simple, fluide et très sympathique qui nous met à l’aise dès les premières pages mais qui lui permet aussi de nous rendre mal à l’aise lorsque c’est le moment. Il ne nous cache absolument rien, lorsqu’il décrit les scènes, ce que j’apprécie beaucoup puisqu’on peut s’imaginer les scènes, sans censures. Lorsqu’un auteur censure trop, ça devient assez lassant, alors qu’ici non. Et il ne se montre jamais vulgaire. C’est un véritable coup de cœur, car tout dans ce roman est parfait : les personnages le sont ; Rosemary qui a l’air pourtant si naïve et à certains moments un peu stupide (mais au final, non !) ; l’histoire, la montée de l’intrigue l’est aussi ; c’est un roman qui nous charme dès les premières pages et qu’on ne peut plus laisser tomber dès qu’on a commencé à le lire. Je le relirais sûrement, encore, de nombreuses fois dans le futur et j’ai très hâte de lire la suite !  

Extrait : ‘‘ Elle ouvrit les yeux et rencontra un regard jaune semblable à un brasier, respira une odeur de soufre et de racine de tannis, sentit une haleine humide contre sa bouche, entendit des râles de jouissance et le souffle de l’assistance.
Ce n’est pas un rêve, pensa-t-elle. C’est la réalité, cela se passe vraiment. Elle sentit monter dans ses yeux et dans sa gorge une envie de protester, mais quelque chose vint lui couvrir le visage, l’étouffant de son odeur douce et écœurante. ’’

La suite ‘‘Le fils de Rosemary’’ : Exactement trente ans plus tard, Ira Levin publie Le fils de Rosemary (1997). Voici un bref résumé : « après vingt-sept ans passés dans le coma, Rosemary se réveille et rencontre son fils qui est maintenant un jeune adulte adulé par les foules. Elle croit, à force de le côtoyer, qu’il ne sera pas comme son père et qu’il est une bonne personne, mais que se cache-t-il derrière cet être qui semble trop angélique ? ». Je suis attirée par le résumé, puisqu’après avoir vu le film et maintenant lu le livre, j’avais envie de savoir ce qui allait se passer. Il y a bien eu une suite au film, dans les années 70, mais puisqu’il n’est pas basé sur un scénario ou livre écrit par Levin, en plus d’être un autre réalisateur et de ne pas avoir la même actrice principale dans le rôle de Rosemary, j’hésite à le regarder … J’ai vu que, sur le forum, la seule personne qui l’avait lu a mis une note assez médiocre (8/20), mais ça ne m’empêchera pas de le lire pour autant. J’espère retrouver bientôt Rosemary et son fils Andy ! 

Adaptation cinématographique : Rosemary’s Baby est devenu un best-seller, lors de sa sortie en 1967, alors un an plus tard sort le film Rosemary’s Baby (1968), par le célèbre Roman Polanski. J’ai vu le film et les ressemblances entre les deux sont frappantes. Dans le roman, il n’y a que quelques scènes qui ne sont pas présentent dans le film, et quelques dialogues qui diffèrent, mais sinon c’est presque retranscrit mot à mot ! Je voyais clairement les scènes du film, les mêmes paroles qui sortaient de la bouche des acteurs (et je l’ai vu en anglais alors que mon roman est en français). J’ai adoré Polanski pour ça : c’est la première fois de ma vie que j’ai vu un réalisateur suivre un roman de A à Z. Les différences sont très légères, transparences, elles ne se remarquent même pas ! En tout cas, pour tous ceux qui sont fans de l’histoire, que vous l’ayez vu ou lu, je vous conseille de faire les deux : lire ce best-seller et voir ce classique du cinéma.



2/100

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2 Responses
  1. Aaliz Says:

    Depuis le temps que je veux le lire et après avoir lu ton avis aussi enthousiaste, j'ai de plus en plus envie de le lire. Il faut vraiment que je me le procure et je maudis celui qui ne l'a pas rendu à la bibliothèque ! (grrrrrr)
    Si tu aimes les dystopies, du même auteur, tu as "UN bonheur insoutenable" qui est pas mal du tout.


  2. Litté-13 Says:

    J'espère que tu vas pouvoir le lire bientôt ^^.

    J'aime bien les dystopies, merci ;). Il va falloir que je regarde ce que c'est.


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